Divers

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Le BRUE est un malaise bref, résolu et inexpliqué du nourrisson. Il est défini comme un épisode de cyanose ou pâleur, de respiration anormale, de tonus musculaire anormal ou de réactivité altérée chez un nourrisson de moins de 1 an, sans cause identifiée. Il conduit souvent à des hospitalisations inutiles et des examens non justifiés. En 2016, l’académie américaine de pédiatrie a défini les patients à faible risque de malaise grave : âge > 60 jours, naissance après 32 SA et terme ajusté de plus de 45 SA, absence de mesure de réanimation, durée de l’évènement inférieur à 1 minute, 1er épisode. Dans ce cas, les recommandations sont d’observer l’enfant sur une courte période, de réaliser un ECG, une glycémie et une recherche de coqueluche. Les nourrissons ne répondant pas à ces critères étaient classés en risque élevé de malaise grave.

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Le lithium est un oligoélément naturel présent dans l’eau potable à de faibles concentrations, du fait de sa présence dans les nappes phréatiques. D’un point de vue thérapeutique, il est également connu pour ses effets de stabilisation de l’humeur dans les troubles bipolaires et la dépression. Les mécanismes précis de son action cérébrale ne sont pas connus.

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Les accidents domestiques mortels par empoisonnement touchent surtout les enfants de moins de 5 ans. Ils dépendent du développement cognitif et moteur de l’enfant ainsi que des personnes ayant la garde de l’enfant au moment de l’accident. Ces empoisonnements peuvent être prévenus et le conditionnement des médicaments et produits chimiques toxiques ont permis de limiter le risque d’accident fatal, cependant le nombre de cas reste encore loin d’être négligeable.

Revues générales
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Les troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) sont un gradient de pathologies sous-diagnostiquées, malgré leur prévalence élevée et leurs conséquences sévères sur le développement des enfants. Ces dernières années, les avancées scientifiques ont clairement montré que leur approche diagnostique et thérapeutique devait changer complètement de ce qui se faisait et se fait encore parfois par les professionnels impliqués.
La nécessité d’un dépistage précoce et d’un traitement en équipe multidisciplinaire est absolument indispensable. L’orthopédie orofaciale est un pilier essentiel dans la solution thérapeutique des TROS, ce qui a mis en évidence le besoin d’une connaissance approfondie de la croissance squelettique et fonctionnelle orofaciale par le professionnel.

Compte rendu 22es JIRP
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Le sommeil chez l’enfant est une fonction essentielle qui contribue au développement harmonieux, tant au plan psychique que physiologique.
À la naissance, le nouveau-né dort entre 16 et 17 h par 24 h, son sommeil est composé de deux stades : le sommeil agité et le sommeil calme, correspondant au sommeil paradoxal et au sommeil lent de l’adulte. Le nouveau-né s’endort en sommeil agité jusqu’à 8 mois de vie. Les cycles de sommeil sont plus courts que ceux de l’adulte (90-120 min) et durent entre 55 et 60 min. Ces cycles sont composés à 50-60 % par du sommeil agité et à 30-40 % par du sommeil calme.

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L’exposition au plomb est neurotoxique chez l’enfant, elle entraîne des anomalies du développement cérébral responsables de troubles moteurs, émotionnels et de capacités intellectuelles diminuées. Cependant, les conséquences à long terme d’une exposition précoce restent imprécises, des études antérieures ont suggéré qu’il existait à l’âge adulte un déclin cognitif. L’étude de Dunedin a été créée pour tester l’hypothèse qu’une exposition au plomb dans l’enfance est associée à des anomalies des structures cérébrales à l’IRM à l’âge adulte, potentiellement responsables d’un risque plus important de développement de maladies neurodégénératives.

Revues générales
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Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique a été décrit pour la première fois il y a un siècle. Les progrès de la médecine ont remis en question la relation de causalité entre hypertrophie ganglionnaire et douleurs abdominales, ouvrant le débat sur la taille d’un ganglion normal.
Si l’on sait que, dans certains cas, une inflammation ganglionnaire douloureuse directe par un virus respiratoire est possible, le diagnostic repose sur un faisceau d’éléments et sur l’élimination de causes organiques, avec en premier lieu l’appendicite. Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique primaire recoupe vraisemblablement différentes infections virales bénignes, mais sa connaissance et sa reconnaissance peuvent permettre au clinicien de progresser dans le labyrinthe étiologique que représentent les douleurs abdominales de l’enfant.

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L’ingestion de corps étranger est un problème fréquent en pédiatrie, avec un pic d’incidence entre 6 mois et 6 ans. Les petits objets, les pièces, les piles et les aimants sont les plus fréquemment avalés. Chez les enfants plus grands, les ingestions sont rares et surviennent surtout en cas de troubles psychiatriques ou de conduites suicidaires. Bien que la majorité des corps étrangers avalés soient éliminés spontanément, les objets pointus ou coupants, en raison d’un risque potentiel de perforation d’un segment du tube digestif, sont en général retirés dans les premières 24 h par voie endoscopique selon leur localisation. Cependant, des études antérieures et l’expérience clinique montrent que le risque de complication est très faible, faisant discuter une approche plus conservatrice chez certains patients. L’ingestion accidentelle d’aiguilles pour hijab mesurant 3,5 cm et présentant une tête arrondie en plastique a augmenté ces dernières années. Il existe peu de données dans la littérature concernant la prise en charge et l’évolution des patients ayant ingéré ce type de corps étranger.

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Les enfants consultant dans des services d’urgence ou hospitalisés ont en moyenne 6,3 procédures invasives par jour, responsables d’une douleur modérée à sévère. La prévention de celle-ci reste aujourd’hui suboptimale. Les traitements médicamenteux ont souvent une utilité limitée en cas de procédure urgente ou à cause de leurs effets secondaires. Des techniques non pharmacologiques avec une approche de distraction sont souvent utilisées actuellement et notamment l’utilisation d’écrans. Plusieurs études ont révélé leur intérêt mais il n’y a jamais eu de synthèse de leur bénéfice.