Archives mensuelles : novembre, 2017

Revues générales
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En plus du remplacement des formules à base de protéines du lait de vache (PLV) entières par des hydrolysats de PLV ou de riz, une prise en charge nutritionnelle des enfants allergiques aux PLV est nécessaire. La prévention repose sur le bannissement de tout biberon de complément à base de PLV entières chez un nouveau-né exclusivement allaité. Ces enfants doivent être diversifiés entre 4 et 6 mois, en introduisant notamment les aliments à fort potentiel allergisant (œuf, poisson, fruits à coque, arachide, blé). Les viandes de bœuf et de veau sont habituellement tolérées, ce qui n’est pas le cas des laits de chèvre, brebis ou bufflonne qui doivent être proscrits. Une supplémentation en calcium peut être nécessaire après la diversification lorsque la réduction des volumes d’hydrolysat ingérés est trop importante.

Revues générales
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Le zinc joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement. Les nourrissons sont donc particulièrement sensibles à un déficit de cet élément.
Les carences en zinc chez l’enfant peuvent être observées dans un contexte pathologique favorisant (formes acquises au cours de dénutrition, syndrome de malabsorption, besoins augmentés…) ou au cours d’anomalies héréditaires du transport du zinc (acrodermatite entéropathique et déficit néonatal transitoire).
Les signes cliniques dermatologiques se manifestent dans les carences modérées à sévères et peuvent conduire au diagnostic par leur reconnaissance.

Dossier : Urgences ophtalmopédiatriques
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Les tumeurs orbitaires des enfants sont rares. L’urgence est d’identifier celles présentant un caractère malin et il ne faut négliger aucun signe d’appel :
– une exophtalmie ou un trouble de l’oculomotricité doivent faire évoquer en premier lieu un rhabdomyosarcome ou une métastase orbitaire mais peuvent aussi révéler un hémolymphangiome ;
– une leucocorie doit faire rechercher un rétinoblastome uni ou bilatéral ;
– un gliome se manifeste par un trouble du comportement visuel (amblyopie, nystagmus, scotome…) et doit déclencher un bilan de neurofibromatose.
Les tumeurs bénignes représentent la majorité des masses orbitaires de l’enfant et leurs complications sont d’ordre visuel (amblyopie) ou esthétique.
L’ophtalmologiste a donc un rôle diagnostique essentiel mais également un rôle important dans le suivi de l’enfant (rééducation de l’amblyopie, dépistage des récidives ou complications).

Dossier : Urgences ophtalmopédiatriques
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Selon l’âge de l’enfant, les signes ophtalmologiques devant faire suspecter une urgence neurologique varient. En effet, il peut s’agir d’un signe fonctionnel lorsque l’enfant est à l’âge verbal, comme une baisse d’acuité visuelle, des céphalées, une diplopie. Avant, ce sont des signes physiques repérés par l’entourage, motivant la consultation, et il s’agira alors d’un strabisme, d’une anisocorie, d’un nystagmus ou d’une déviation anormale du regard.
Dans tous les cas, un examen ophtalmologique complet – avec notamment un examen de la motricité oculaire, des pupilles et du fond d’œil – est nécessaire. L’interrogatoire s’attachera à définir les modalités d’installation et à repérer les signes neurologiques extra-ophtalmologiques qui peuvent accompagner.
Enfin, après cet examen, une imagerie cérébrale est le plus souvent nécessaire ainsi qu’un examen neurologique pédiatrique spécialisé.

Dossier : Urgences ophtalmopédiatriques
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Les urgences traumatiques pédiatriques restent malheureusement trop fréquentes et au pronostic parfois sombre. Elles sont dominées par les traumatismes à globe fermé superficiels. Les contusions sont parfois sévères et peuvent engendrer un panel d’atteintes diverses. Le suivi doit être prolongé pour dépister des complications secondaires dont l’enfant peut ne pas se plaindre.
Les traumatismes à globe ouvert nécessitent une prise en charge chirurgicale en urgence pour rétablir l’étanchéité, associée à une antibiothérapie prophylactique. La prise en charge chirurgicale d’éventuelles lésions profondes sera réalisée dans un second temps, mais toujours le plus précocement possible.
Les plaies de paupières doivent être explorées de manière minutieuse, notamment pour s’assurer de l’intégrité des voies lacrymales.
Enfin, le syndrome des bébés secoués constitue une entité à part que les ophtalmologistes sont amenés à prendre en charge et dont le cadre médico-légal est important.
Devant tout traumatisme oculaire, la prévention et le traitement de l’amblyopie doivent rester une priorité chez ces patients dont la fonction visuelle est en pleine maturation.

Revues générales
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La Convention Nationale, qui organise les rapports entre l’Assurance Maladie et les médecins libéraux pour 5 ans, a été signée le 25 août 2016. Les syndicats signataires sont la FMF, MG France et le Bloc (qui représente les plateaux techniques lourds). Comment les pédiatres ont-ils été représentés lors de cette négociation ? Parmi les 2 600 pédiatres libéraux, combien sont adhérents à la FMF, au Bloc ou à MG France qui représentent les seuls généralistes ? Quelles en sont conséquences pour les pédiatres ?