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Dossier : Dermatologie pédiatrique
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Les urgences dermatologiques néonatales, survenant de la naissance à l’âge de 1 mois, sont rares. Cependant, elles nécessitent un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique rapide et adaptée car le pronostic vital, le pronostic fonctionnel et/ou esthétique peuvent être mis en jeu. Il s’agit de dermatoses infectieuses dont certaines sont bulleuses ; de dermatoses bulleuses d’origine inflammatoire, carentielle, auto-immune ou génétique ; d’érythrodermies ou de troubles de la kératinisation diffus ; d’un dysraphisme céphalique ou spinal à risque infectieux ; de certains hémangiomes et autres tumeurs vasculaires à risque de complications, de nodules révélant une maladie systémique ou néoplasique.
Certains aspects cliniques sont propres à la période néonatale. Au moindre doute, une biopsie cutanée s’impose.

Dossier : Pneumologie pédiatrique
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Le microbiome respiratoire est une entité mise en évidence grâce à l’avènement des techniques de biologie moléculaire. Ce microbiote existe probablement déjà in utero pour se modifier au cours de la croissance. Il interagit avec le microbiote digestif mais également avec le microbiote cutané et l’oropharynx. Les études dans le modèle murin nous montre qu’il existe une interaction entre le microbiote digestif et pulmonaire. Cette interaction intervient dans l’immunité pulmonaire innée et la modification de la réponse inflammatoire. Les comparaisons du microbiote chez l’enfant et l’adulte “sain” et asthmatique montrent qu’il existe une différence entre ces deux populations. Cette différence pourrait intervenir dans la genèse de l’asthme ou favoriser une réponse au traitement inhalé différente.

Dossier : Pneumologie pédiatrique
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La vaccination anti-pneumococcique des nourrissons avec le vaccin conjugué PCV-13, recommandée en France depuis 2010 à partir de l’âge de 2 mois, a diminué drastiquement l’incidence des pneumonies graves et des pleurésies à pneumocoques de l’enfant.
Ce vaccin est efficace sur les souches de pneumocoque de portage oropharyngé résistantes aux antibiotiques et, actuellement, la résistance des pneumocoques à l’amoxicilline est très faible, de 2 %. Il n’y a, 6 ans après l’introduction du PCV-13 en France, aucun signe de remplacement des sérotypes de pneumocoque du PCV-13 mais la surveillance épidémiologique des souches de pneumocoque reste nécessaire.

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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L’ostéopathie a fait une entrée récente à l’hôpital, et, depuis 2012, l’AP-HP autorise sa pratique en son sein. L’enfant douloureux chronique a souvent un long parcours pourtant il a rarement bénéficié d’une consultation ostéopathique. Lors de certaines hospitalisations de jour, l’enfant est pris en charge par trois praticiens : un médecin algologue, un psychologue clinicien et un ostéopathe. Le traitement ostéopathique va s’intéresser au corps de l’enfant dans sa globalité : de la posture, les fonctions musculo-squelettiques, les tensions viscéro-abdominales à la fonction respiratoire en ne négligeant pas les cicatrices post chirurgicales.
Les pathologies prises en charges sont multiples : syndrome douloureux régional complexe de l’enfant, apophysites, rachialgies, douleurs post-chirurgicales ou celles en lien avec une pathologie neurologique, génétique ou un handicap.

Dossier : Thérapies complémentaires dans la prise en charge de la douleur de l’enfant
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Les thérapies psychocorporelles dans le cadre de la prévention et du traitement des douleurs de l’enfant se doivent en 2016 de trouver toute leur place dans les propositions thérapeutiques faites en médecine ambulatoire.
Ces pratiques multiples et variées ont, pour la plupart, fait la preuve de leur efficacité clinique, tant dans le cadre des douleurs aiguës que chroniques. Elles sont facilement utilisables car l’enfant y est particulièrement sensible, elles favorisent le plus souvent le développement de son autonomie pour leur utilisation, dès que son développement cognitif le lui permet. Par ailleurs, elles peuvent être utilisées par les parents et ne présentent pas de contre-indications majeures, ni de risques de surdosage.

Dossier : Les thérapies du futur
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L’utilisation des nanoparticules en santé connaît un essor particulièrement exceptionnel ces dernières années. Des nanograins sont associés à des molécules organiques pour “vectoriser” des médicaments (chimiothérapie, anti-inflammatoire…). L’objectif est alors de concentrer ces traitements sur le site pathologique en limitant les effets secondaires. Des nanoparticules sont également utilisées comme agents de contraste en imagerie médicale, notamment en IRM ou intrinsèquement comme agents thérapeutiques. Dans ce dernier cas, les nanoparticules, via des phénomènes physiques émanant de leur composition et/ou de leur taille, vont, par exemple, conduire à la destruction de cellules cancéreuses par des phénomènes d’hyperthermie ou de radiosensibilisation.
Un bref état de l’art est présenté dans cet article, étayé de résultats obtenus en interne. La notion de “risque nano” est également abordée, ceci afin que tout un chacun dispose d’éléments antinomiques afin de se faire une opinion concernant l’éternel dilemme associé à chaque nouvelle technologie : Risques ou bénéfices, de quel côté penchera la balance ?