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Dossier : Psychiatrie de l'enfant
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Les crises non épileptiques psychogènes (CNEP) sont des manifestations paroxystiques d’allure neurologique, non volontaires, évoquant le diagnostic de crise d’épilepsie, sans activité anormale cérébrale à l’électro-encéphalogramme (EEG), sans autre cause somatique, sous-tendues par des mécanismes psychologiques. Comme les autres troubles fonctionnels, les CNEP constituent un défi pour les médecins somaticiens : défis diagnostic et thérapeutique, aussi bien pour les neurologues que pour les psychiatres. Chez les enfants, les CNEP peuvent prendre d’autres formes cliniques que celle de la crise généralisée. Le diagnostic en est encore plus important, en raison des effets délétères des médicaments antiépileptiques inutiles, et du meilleur pronostic après prise en charge. Cependant, l’association fréquente avec des crises épileptiques neurologiques complique encore ces situations. Le diagnostic repose essentiellement sur les enregistrements vidéo-EEG, bien que cette méthode lourde ne soit pas facilement disponible.

Analyse bibliographique
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Le PIMS est un syndrome inflammatoire multisystémique associé à un antécédent de COVID-19. Le syndrome d’activation macrophagique (SAM), pouvant être associé à une pathologie maligne, rhumatologique ou infectieuse, a été rapporté dans les PIMS.

Le but de ce travail était d’évaluer l’incidence, l’histoire naturelle, les critères diagnostiques, le traitement et l’évolution des SAM dans une cohorte de patients ayant présenté un PIMS.

Il s’agissait d’une étude observationnelle, multicentrique, rétrospective, réalisée dans 16 pays d’Amérique du Sud de janvier 2020 à juin 2022. Les données étaient extraites des dossiers médicaux et rentrées dans un registre spécifique.

L’année pédiatrique 2024
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Annoncée comme imminente fin 2023, une seconde mise à jour du Protocole national de diagnostic et de soins (PDNS) des arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) a été mise en ligne en février 2024 sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS) [1].

Après un premier PNDS en 2009 et une première mise à jour en 2017, cette nouvelle mise à jour concerne toutes les formes d’AJI, y compris les AJI associées au psoriasis ; elle donne plus de place aux indications des examens d’imagerie ; elle intègre les données les plus récentes de la littérature et des avis d’experts, avec une volonté de privilégier une approche treat-to-target [2], visant donc à définir des objectifs avec un timing précis en étant prêt grâce à un suivi rapproché des patients (le “tight control” des anglo-saxons) à réajuster le traitement assez rapidement lorsque la réponse n’est pas satisfaisante.

Revues générales
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La télémédecine fait partie de notre quotidien en 2024. La dermatologie a été motrice dans le développement de nouvelles solutions, tant par téléconsultations (TC) (consultation face-face avec un patient par écran interposé) ou télé-expertises (TE) (dossiers médicaux entre médecins, déposés sur des sites dédiés avec analyse asynchrone). Ces nouvelles solutions doivent respecter des règles strictes : activité intégrée dans le dossier médical (identité, rédaction d’observation, archivage, etc.) et règles informatiques strictes.
Le service de dermatologie d’Argenteuil, pionnier depuis 2013 en télédermatologie, a développé six solutions destinées à la pédiatrie permettant de répondre à de nombreuses sollicitations : TE avec les centres pénitentiaires pour mineurs, TE interhospitalière, TE de proximité et TE avec la pédiatrie africaine francophone ; enfin TC du quotidien, mais aussi dédiée aux nageurs “Élite” franciliens.

Revues générales
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Bon nombre de situations cliniques organiques sont révélées principalement par une symptomatologie psychiatrique chez l’enfant. Nous rapportons le cas d’une jeune fille ayant présenté un trouble du comportement avec apparition brutale de tics moteurs à la suite d’une infection streptococcique non traitée. Le syndrome du PANDAS a été retenu devant des signes cliniques, para cliniques et psychiatriques. L’évaluation clinique rigoureuse permet d’éviter l’errance diagnostique et la mise en place d’une prise en charge précoce et adaptée.

Dossier : Photodermatoses de l’enfant
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Les lucites idiopathiques sont rares dans l’enfance, mais il est important de les reconnaître. Les pathologies saisonnières durent seulement quelques jours et sont bénignes. L’interrogatoire et l’examen clinique suffisent à en faire le diagnostic. Les pathologies chroniques durent plusieurs mois, voire années, et sont plus sévères. Des examens complémentaires sont nécessaires à leur diagnostic. Les traitements des lucites idiopathiques associent une protection solaire vestimentaire et des applications de “crème solaire” encore appelées produits de protection solaire (PPS). En cas d’échec, on peut utiliser avec prudence certains traitements systémiques.

Compte rendu des 25es JIRP
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Le terme d’acrosyndrome désigne un ensemble de pathologies caractérisées par des troubles des extrémités (changements de couleur de la peau, troubles de la sensibilité thermo-algique), la plupart du temps d’origine vasculaire. Les acrosyndromes d’origine vasculaire sont classés selon le caractère paroxystique ou le caractère persistant. Parmi les premiers, figure le phénomène de Raynaud, acrosyndrome le plus fréquent, touchant de préférence les femmes à l’âge jeune adulte ou à l’adolescence.

Revues générales
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Le pédiatre a une place centrale auprès des familles ayant un enfant porteur d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA), avant et après le parcours diagnostic. Le neurodéveloppement est un processus dynamique, influencé par des facteurs génétiques et environnementaux : biologiques, socioculturels, éducatifs et affectifs. C’est ce processus qui est impacté dans les TSA. Dès les premiers mois de grossesse et de façon répétée, le pédiatre a comme mission de procurer aux parents une information claire et compréhensible sur le neurodéveloppement de l’enfant et de repérer ses atypies. Il va leur apporter une écoute attentive et établir avec eux un partenariat effectif dans les soins et l’éducation de leur enfant à risque ou atteint d’un TND, avec ou sans TSA.
Le pédiatre va prescrire et coordonner des soins précoces pour soutenir le développement cérébral de leur enfant, pour l’aider dans ses apprentissages et pour réduire les “surhandicaps”.
Il a aussi de nombreuses missions concernant des demandes d’aides sociales et d’orientation.

Revues générales
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Les progrès importants dans la compréhension des mécanismes à l’origine de l’hyperphagie et de l’obésité de l’enfant ouvrent des perspectives thérapeutiques majeures pour sa prise en charge et la possible prévention de l’obésité massive. L’obésité étant une véritable maladie des centres régulateurs du poids, les prises en charge classiques ont montré leur limite, voire leur inefficacité à long terme, chez les enfants les plus à risque. Le développement des nouvelles molécules ciblant l’hyperphagie, comme les agonistes MC4R pour les formes génétiques par interruption de la voie leptine/mélanocortines et les agonistes du GLP-1 dans les formes plus communes, est un progrès majeur et ouvre la voie vers une véritable médecine de précision dans l’obésité de l’enfant, pouvant éviter l’aggravation inéluctable de la prise de poids, en particulier chez les enfants les plus prédisposés.

Dossier : Néonatologie
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L’ECUN de l’enfant grand prématuré est associée à une morbi-mortalité significative à court et long termes. Cette gravité, associée au fait que nous ne disposons pas de traitements curatifs, souligne l’importance primordiale de sa prévention. L’ECUN étant multifactorielle, sa prévention doit concerner tous les aspects de la prise en charge de ces enfants, depuis la période anténatale. La prise en charge nutritionnelle ainsi que les thérapeutiques utilisées dans la prise en charge néonatale sont des facteurs de risque d’ECUN particulièrement intéressants car ils sont modifiables.

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