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Dossier : Remise en cause de nos certitudes
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Le reflux gastro-œsophagien n’est pas un diagnostic de maladie, mais un phénomène physiologique. Il est exacerbé chez le nourrisson du fait des quantités de liquide ingérées.
Il faut distinguer le reflux typique (régurgitations, œsophagite peptique, pyrosis) du reflux atypique accusé de nombreuses manifestations extradigestives (asthme, laryngites, pleurs, érythème pharyn-gé, malaises, mauvaise haleine…) bien souvent sans preuves de causalité et pour lequel les démons-trations par des études contrôlées de l’efficacité des traitements font défaut.
Les mesures “hygiéno-diététiques” concernent surtout le reflux typique, hors œsophagite. Chez le prématuré, une bonne gestion de la sonde nasogastrique et une position ventrale ou latérale sont recommandées. Chez le nourrisson, les laits épaissis sont utiles. Chez l’enfant plus grand, de nombreuses mesures sont proposées : alimentation, position de sommeil, restriction des activités à risque. Leur efficacité est discutable.

Revues générales
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Les torticolis acquis de l’enfant et de l’adolescent répondent à des étiologies multiples : bénignes pour les unes, plus sévères pour les autres. Il importe alors d’en déterminer l’origine.
La démarche diagnostique à suivre est rigoureuse et détaillée, tant sur le plan clinique que sur le choix judicieux des examens complémentaires à prescrire dans un premier temps. Puis sont passées en revue les différentes pathologies acquises, source de torticolis. Pour chacune d’entre elles, la description clinique particulière, le choix des examens complémentaires adaptés, l’évolution et les choix thérapeutiques sont précisés.
Cependant, sont mis en exergue les diagnostics urgents tels la spondylodiscite et les traumatismes. Les autres causes, qui ne sont pas exceptionnelles, sont mentionnées. Pour chacune de ces causes, les difficultés de diagnostic liées à l’immaturité, les risques évolutifs péjoratifs relatifs à la croissance sont évoqués. Le pronostic est lié à la pathologie et à une prise en charge adaptée.

L'année pédiatrique 2015
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Hypertrophie des végétations adénoïdes : un pas vers un traitement médical ?
L’hypertrophie des végétations adénoïdes est très fréquente chez l’enfant, surtout entre 18 mois et 3 ans. Elle est contempo-raine de la maladie d’adaptation. La symptomatologie qu’elle entraîne est bien connue : respiration buccale, ronflements, rhinorrhée chronique, rhinopharyngite à répétition et, indirectement, otite séromuqueuse chronique. Le diagnostic clinique est en général très simple, et la fibroscopie par voie nasale – qui doit être systématique chez tout enfant chez lequel on envisage une intervention – montre ces végétations hypertrophiées, obstruant le cavum, voire les choanes.

L'année pédiatrique 2015
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Les arthrites juvéniles idio-pathiques (AJI) ont fait l’objet sur les 12 derniers mois d’un grand nombre de travaux et publi-cations, portant surtout sur les résultats de suivi de cohortes de patients sous traitements biologiques, l’efficacité des traite-ments notamment biologiques chez les jeunes enfants, les patients avec uvéite et différentes formes d’AJI, la problématique du syndrome d’activation macrophagique associé à la forme systémique d’AJI (FS-AJI). Sur ce dernier point, parallèlement à un effort international pour mieux définir les critères diagnostiques, à la description d’une sémiologie particulière sous certaines biothérapies, à la mise en évidence chez certains patients de mutations et polymorphismes de gènes impliqués dans des maladies comme la lymphohistiocytose familiale, l’étude de l’implication de la voie interféron gamma semble particulièrement intéressante dans la perspective du développement de nouvelles approches thérapeutiques.

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