Sliders Moyen

Revues générales
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La démarche de consulter un psychologue pour son enfant est un acte qui tend à se normaliser dans notre société européenne. La famille a été orientée soit par son médecin de famille, le pédiatre, la maîtresse, soit de sa propre initiative en parlant avec d’autres parents.
Ainsi, ont-ils ont eu connaissance qu’un professionnel pouvait les aider dans leurs difficultés. L’enfant peut également suivre une rééducation orthophonique ou psychomotrice, et ces professionnels savent évaluer finement l’indication de pertinence d’une consultation psychologique.

Revues générales
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L’amélioration de la qualité des soins nécessite de pouvoir prévenir, diminuer les événements indésirables graves et de traiter au plus près leurs éventuelles conséquences.
Les stratégies mises en œuvre reposent sur l’amélioration de compétences personnelles et une approche systémique des organisations selon le modèle de James Reason. Par ailleurs, l’apprentissage selon un modèle réflectif, où l’apprenant cherche lui-même les solutions adaptées à un problème avec un formateur “catalyseur” et bienveillant, s’avère beaucoup plus performant sur le plan cognitif et comportemental.
La simulation est une technique de formation qui permet à la fois de mettre en œuvre les principes sus-cités mais également de travailler des procédures avant de les appliquer chez le sujet vivant, de réaliser, puis d’évaluer des prises en charges en équipes de situations rares et/ou graves.
Cette technique est coûteuse compte tenu du prix des mannequins, des infrastructures et du ratio formateurs/apprenants élevé. Il convient donc de la mettre en œuvre selon les recommandations de bonnes pratiques de la HAS et d’en évaluer les résultats et l’impact sur le devenir des patients.

Revues générales
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Les virus influenza, en période hivernale, ne sont pas les principaux agents responsables des at-teintes respiratoires fébriles de l’enfant. Cependant, le fardeau de la grippe est sous-estimé. Elle est responsable de complications directes respiratoires, de défaillances de différents organes (en-céphalite, myocardite, myosite…), de surinfections bactériennes secondaires (pneumonie, otite…), voire de décès y compris chez l’enfant sain.
Malgré la disponibilité de molécules antivirales, la vaccination reste la clé de voûte de la préven-tion primaire. La grande variabilité du virus nécessite la mise en place d’un système d’alerte pour adapter les vaccins vis-à-vis des souches circulantes. Il est impératif de monitorer chaque année l’efficacité des vaccins disponibles. Cela permet de reconsidérer certaines recommandations.

Dossier : Épilepsie
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60 à 70 % des enfants atteints d’épilepsie sont libres de crises grâce à un traitement bien adapté au syndrome épileptique et aux caractéristiques de l’enfant. Près de 25 % continueront de présenter des crises.
Le nombre croissant de nouveaux médicaments antiépileptiques, disponibles depuis ces 25 dernières années, ont permis une amélioration de la prise en charge des enfants épileptiques. Les nouvelles molécules antiépileptiques ont pour but de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques, de per-mettre un meilleur contrôle des crises et une meilleure tolérance.
Sont résumées dans cet article les caractéristiques de ces nouvelles molécules. Pour bien surveiller un traitement antiépileptique, il est important d’en comprendre les modes d’actions, les indications et les effets secondaires.

Dossier : Remise en cause de nos certitudes
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Le reflux gastro-œsophagien n’est pas un diagnostic de maladie, mais un phénomène physiologique. Il est exacerbé chez le nourrisson du fait des quantités de liquide ingérées.
Il faut distinguer le reflux typique (régurgitations, œsophagite peptique, pyrosis) du reflux atypique accusé de nombreuses manifestations extradigestives (asthme, laryngites, pleurs, érythème pharyn-gé, malaises, mauvaise haleine…) bien souvent sans preuves de causalité et pour lequel les démons-trations par des études contrôlées de l’efficacité des traitements font défaut.
Les mesures “hygiéno-diététiques” concernent surtout le reflux typique, hors œsophagite. Chez le prématuré, une bonne gestion de la sonde nasogastrique et une position ventrale ou latérale sont recommandées. Chez le nourrisson, les laits épaissis sont utiles. Chez l’enfant plus grand, de nombreuses mesures sont proposées : alimentation, position de sommeil, restriction des activités à risque. Leur efficacité est discutable.

Revues générales
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Les torticolis acquis de l’enfant et de l’adolescent répondent à des étiologies multiples : bénignes pour les unes, plus sévères pour les autres. Il importe alors d’en déterminer l’origine.
La démarche diagnostique à suivre est rigoureuse et détaillée, tant sur le plan clinique que sur le choix judicieux des examens complémentaires à prescrire dans un premier temps. Puis sont passées en revue les différentes pathologies acquises, source de torticolis. Pour chacune d’entre elles, la description clinique particulière, le choix des examens complémentaires adaptés, l’évolution et les choix thérapeutiques sont précisés.
Cependant, sont mis en exergue les diagnostics urgents tels la spondylodiscite et les traumatismes. Les autres causes, qui ne sont pas exceptionnelles, sont mentionnées. Pour chacune de ces causes, les difficultés de diagnostic liées à l’immaturité, les risques évolutifs péjoratifs relatifs à la croissance sont évoqués. Le pronostic est lié à la pathologie et à une prise en charge adaptée.

L'année pédiatrique 2015
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Hypertrophie des végétations adénoïdes : un pas vers un traitement médical ?
L’hypertrophie des végétations adénoïdes est très fréquente chez l’enfant, surtout entre 18 mois et 3 ans. Elle est contempo-raine de la maladie d’adaptation. La symptomatologie qu’elle entraîne est bien connue : respiration buccale, ronflements, rhinorrhée chronique, rhinopharyngite à répétition et, indirectement, otite séromuqueuse chronique. Le diagnostic clinique est en général très simple, et la fibroscopie par voie nasale – qui doit être systématique chez tout enfant chez lequel on envisage une intervention – montre ces végétations hypertrophiées, obstruant le cavum, voire les choanes.

L'année pédiatrique 2015
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Les arthrites juvéniles idio-pathiques (AJI) ont fait l’objet sur les 12 derniers mois d’un grand nombre de travaux et publi-cations, portant surtout sur les résultats de suivi de cohortes de patients sous traitements biologiques, l’efficacité des traite-ments notamment biologiques chez les jeunes enfants, les patients avec uvéite et différentes formes d’AJI, la problématique du syndrome d’activation macrophagique associé à la forme systémique d’AJI (FS-AJI). Sur ce dernier point, parallèlement à un effort international pour mieux définir les critères diagnostiques, à la description d’une sémiologie particulière sous certaines biothérapies, à la mise en évidence chez certains patients de mutations et polymorphismes de gènes impliqués dans des maladies comme la lymphohistiocytose familiale, l’étude de l’implication de la voie interféron gamma semble particulièrement intéressante dans la perspective du développement de nouvelles approches thérapeutiques.

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