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Des enfants émerveillés

Les enfants ont une capacité extraordinaire à s’émerveiller.
Ils savent regarder ce que nous ne voyons plus, entendre ce que nous n’écoutons plus, accueillir les émotions que nous avons perdues.
Combien sommes-nous alors à être tentés de les suivre pour retrouver les éblouissements de notre propre enfance ?

Dossier : Néonatologie
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L’entérocolite ulcéro-nécrosante est l’urgence digestive la plus redoutée des services de néonatologie car elle est une cause majeure de morbidité et de mortalité, en particulier dans la population des grands prématurés. Sa prévention constitue l’un des enjeux de la néonatologie moderne et repose sur un arsenal de mesures qui tient compte de la composante multifactorielle de son étiologie.
Parmi les mesures préventives figurent la composition et les modalités de l’alimentation entérale, la supplémentation par la lactoferrine et l’administration prophylactique de probiotiques. La publication récente de plusieurs méta-analyses et de nombreux essais cliniques randomisés, visant à réduire l’incidence de l’entérocolite ulcéro-nécrosante, suggère une approche plus rationnelle pour l’élabo­ration d’une stratégie de prévention.

Dossier : Néonatologie
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Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est fréquent en période néonatale. Les principaux symptômes sont les régurgitations, les mâchonnements et les pleurs inexpliqués. Ils ne nécessitent que des mesures hygiéno-diététiques : réassurance parentale, épaississement du lait et fragmentation des repas.
Les enfants hospitalisés en néonatologie sont plus à risque de RGO et présentent un terrain plus fragile, ce qui incite à les traiter au moindre doute. Pourtant, aucune corrélation n’a pu être démontrée entre le RGO et les apnées ou les troubles de l’oralité notamment. En revanche, des complications infectieuses et digestives ont été rapportées avec les traitements médicamenteux utilisés, notamment les antisécrétoires.
Pour limiter la surmédicalisation, il est préférable d’authentifier le lien entre le RGO et les symptômes à l’aide d’examens complémentaires.

Dossier : Néonatologie
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Le clampage retardé du cordon ombilical est une des méthodes permettant le passage du sang résiduel placentaire au nouveau-né. Outre ses bénéfices hématologiques certains à court et moyen terme, cette transfusion de sang oxygéné améliore la stabilité hémodynamique du nouveau-né lors de cette période d’adaptation à la vie extra-utérine.
Il semble indispensable d’attendre l’instauration des premiers cycles respiratoires pour couper le cordon afin de respecter la physiologie du nouveau-né. Des méthodes alternatives comme la traite du cordon en cas d’urgence obstétricale ou de besoin de réanimation néonatale immédiate ont montré des effets bénéfiques similaires au clampage retardé.

Revues générales
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La pratique du ski est à l’origine d’une traumatologie saisonnière toute particulière. Le genou de l’enfant et de l’adolescent est souvent atteint lors des accidents. Son examen clinique est difficile “à chaud”, et la radiographie standard initiale ne montre pas toutes les lésions.
Le genou fait l’objet d’un nouvel examen bien mené lorsqu’il reste douloureux au retour. Les données de cet examen motivent la prescription orientée d’une IRM lorsqu’il y a une hémarthrose post­traumatique. L’IRM montre parfois des fractures cartilagineuses à traiter rapidement, des lésions méniscales qui ne doivent pas souffrir d’un délai trop long pour être suturées et pour cicatriser dans de bonnes conditions, ou des ruptures ligamentaires dont celles, fréquentes, du croisé antérieur, éligibles à une reconstruction même en période de croissance.

Revues générales
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Le développement du système visuel est inachevé à la naissance, et sa maturation se poursuit pendant les premières années de vie. Durant cette période, la détection et prise en charge précoce de troubles visuels permet de prévenir des altérations permanentes à l’âge adulte. Des tests simples permettront au pédiatre d’identifier les enfants à risques ou suspects de pathologie oculaire afin de les adresser précocement vers un ophtalmologiste pédiatrique. Des signes comme la leucocorie ou le strabisme peuvent être associés à des pathologiques organiques sévères nécessitant un traitement sans délai.

Revues générales
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Les rectorragies des nouveau-nés et des jeunes nourrissons sont rarement dues à une allergie au lait de vache. Après avoir éliminé les causes plus rares (entérocolite ulcéro-nécrosante, invagination intestinale aiguë, infection, fissure anale, troubles de l’hémostase, malformation vasculaire) et en l’absence de signes de gravité, aucune intervention n’est nécessaire au cours des 96 premières heures.
Si les rectorragies persistent après cette période, les protéines du lait de vache devront être exclues chez l’enfant et/ou sa mère lorsqu’il est allaité. Si cette éviction permet la disparition des rectorragies, un test de réintroduction précoce est indispensable 2 à 4 semaines après l’exclusion, car elle ne confirmera le diagnostic de proctocolite allergique que dans moins d’un tiers des cas.
Lorsque le diagnostic est confirmé, la tolérance devra être recherchée par un test de réintroduction réalisé tous les 2 mois à partir de l’âge de 4 mois, car celle-ci est acquise plus rapidement que dans les autres formes d’allergie au lait.

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