
Utilisation d’immunoglobulines dans la prévention d’une infection congénitale à CMV
Revello MG et al. A randomiezd trial of hyperimmune globulin to prevent…
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Les corticoïdes inhalés en nébulisation sont indiqués en cas d’asthme…
Boralevi F et al. Clinical phenotype of scabies by age. Pediatrics, 2014;133:e910-16.…
Le dépistage des troubles de l’audition à l’adolescence se fait en général avec un audiomètre de dépistage délivrant à une oreille puis l’autre, par l’intermédiaire d’un casque, des stimuli sonores calibrés. Si le résultat est anormal sur une ou plusieurs fréquences, une consultation ORL pour des examens plus approfondis à visée diagnostique est recommandée. Le dépis-tage est l’occasion d’évoquer avec l’adolescent les risques qu’il prend s’il écoute de la mu-sique amplifiée à un niveau sonore élevé.
Une boiterie chez l’enfant doit mener à un examen complet de l’appareil locomoteur incluant les membres inférieurs, le bassin, le rachis mais aussi un examen abdominal et inguinal.
L’anamnèse doit être précise pour pouvoir établir un lien entre un éventuel traumatisme et la sympto-matologie observée. En effet, les traumatismes chez l’enfant sont fréquents mais une autre cause ne doit pas être méconnue. Le diagnostic le plus urgent est l’infection ostéo-articulaire. Le diagnostic le plus souvent méconnu est l’épiphysiolyse fémorale supérieure. La tendinite ou la “douleur de croissance” doit rester un diagnostic improbable à évoquer en der-nière intention.
Une inégalité de longueur des membres inférieurs de moins de 3 cm ne peut pas être res-ponsable à elle seule d’une boiterie. Une douleur récidivante doit conduire à la réalisation d’examens complémentaires, d’autant plus qu’elle est unilatérale.
La pyélonéphrite aiguë est une infection qui représente un danger pour le parenchyme rénal en créant des lésions de néphrite tubulo-interstitielle. Elles peuvent évoluer vers des lésions de fibrose et créer ainsi des cicatrices rénales. Beaucoup de cicatrices rénales n’ont pas cette origine. Elles correspondent à des lésions de dysplasie et d’hypoplasie et sont congénitales.
Toutes les cicatrices sont visualisées au mieux par la scintigraphie au DMSA. Le principal risque est l’insuffisance rénale quand elles sont étendues car elles rendent alors compte d’une réduction néphronique importante.
Au-delà d’une certaine réduction néphronique, la progression vers l’insuffisance rénale ter-minale est irrémédiable ; mais elle peut être freinée en agissant sur plusieurs facteurs dont la protéinurie.
La diminution de la protéinurie par les IEC et les ARAII est devenue un moyen de protection du parenchyme rénal. Les antagonistes du récepteur de l’endothéline semblent également pouvoir réduire la protéinurie.
Les surdités congénitales moyennes à profondes concernent 1/1 000 nouveau-nés. En cas de surdité sévère à profonde, lorsque l’appareillage ne laisse pas espérer une réhabilitation auditive de bonne qualité, la question d’une implantation cochléaire doit être posée. C’est un outil de réhabilitation auditive dont l’efficacité est reconnue, qui nécessite cependant d’en bien connaître les indications et les limites.
En effet, la construction d’un système de référence auditivo-verbal fait intervenir non seule-ment l’audition périphérique mais aussi le développement des aires perceptivo-motrices, et de nombreux facteurs de construction cérébrale interviennent dans le résultat perceptif et lin-guistique.
Chez l’enfant, l’implant cochléaire s’inscrit dans un projet rigoureux qui tient compte des élé-ments médicaux, rééducatifs, psychologiques et sociaux. Les indications particulières sont celles qui concernent le très jeune nourrisson, les enfants ayant une surdité partielle, les im-plantations bilatérales. Dans les cas anatomiques difficiles, soit en cas d’ossification après méningite, soit en cas de malformation complexe de l’oreille interne ou du nerf auditif, l’implant du tronc cérébral peut être discuté.
Depuis qu’elles existent, les différentes techniques d’AMP – notamment l’ICSI (intracyto-plasmic sperm injection) – ont soulevé des questions sur l’avenir à long terme des enfants nés après une grossesse issue de ces pratiques, et de nombreuses publications ont débattu de ces questions. Cet article fait le point sur les données les plus récentes concernant les trois risques principaux de l’ICSI : risque de cancer, risque pour la santé mentale, risque mal-formatif.
Les données actuelles sont globalement rassurantes : il n’y a pas, chez les enfants nés après ICSI, de risque particulier de cancer ou de troubles mentaux ; seul existe peut-être un sur-risque de malformation congénitale grave dont les futurs parents doivent être préalablement informés. Cependant, ce surrisque est de peu d’importance, et les principales malformations concernées conservent un risque de survenue très faible en valeur absolue.
L’AVC de l’enfant est mal reconnu à la phase aiguë. La survenue soudaine d’un déficit neuro-logique focal, parfois transitoire et fluctuant, est pourtant caractéristique.
L’imagerie précise le type d’accident (hémorragie cérébrale, infarctus artériel ou thrombose veineuse) et oriente le diagnostic étiologique, qui sera rapidement étayé par quelques inves-tigations simples : bilan cardiaque, biologie sanguine ou du LCR. Certaines mesures théra-peutiques immédiates sont adaptées à tous les AVC : surveillance continue, maintien de l’homéostasie, traitement de la cause, prévention des complications et rééducation précoce. L’indication des antithrombotiques dépend du mécanisme de l’accident.
Une attitude intégrative au sein d’unités neurovasculaires dédiées a permis de diminuer la morbi-mortalité post-AVC chez l’adulte. Un diagnostic urgent et des soins adaptés doivent permettre d’atteindre le même objectif chez l’enfant.
La période de l’adolescence est marquée par la croissance staturale et la puberté, intimement liées aux étapes du développement neuropsychique. La prise en charge à cette période déli-cate a des implications importantes, aussi bien sur le plan de la santé physique de l’adolescent que pour la construction de sa personnalité future.
Les développements physique, cognitif et psychologique, bien qu’ils présentent une variabili-té individuelle dans leur expression et leur temporalité, peuvent être déclinés en trois grandes étapes communes.
La première correspond au début de l’adolescence ; elle est marquée par la métamorphose physique des premiers signes pubertaires, par le développement des capacités d’abstraction, de raisonnement hypothético-déductif sur le plan cognitif et, sur le plan psychologique, par le début du processus de séparation/individuation.
La seconde correspond à la mi-adolescence avec la mise en place des dernières étapes pu-bertaires et la poursuite de la croissance, l’apparition de la capacité à manipuler des con-cepts théoriques et de l’intérêt pour les questions fondamentales (sens de la vie…) et, sur le plan psychologique, par le tiraillement entre des mouvements contradictoires et des compor-tements d’expérimentation et de prise de risque.
La fin de l’adolescence est marquée par la fin de la croissance staturale, par la capacité à mener un raisonnement jusqu’à son terme, par l’intérêt pour le raisonnement intellectuel et sociétal et par la stabilisation identitaire et des capacités relationnelles.