
Questions flash – 1 000 premiers jours
Existe-t-il réellement un intérêt à repérer un Haut Potentiel Intellectuel (HPI) dans les 1 000 premiers jours ? Dans un contexte médiatique de “HPI bashing”, la question mérite d’être posée !
UERTD – Service de psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent, CHU, BRON.
Existe-t-il réellement un intérêt à repérer un Haut Potentiel Intellectuel (HPI) dans les 1 000 premiers jours ? Dans un contexte médiatique de “HPI bashing”, la question mérite d’être posée !
Traiter l’enfant agité a longtemps été une source de polémiques peu constructives et délétères pour les familles. Ces conflits d’un autre siècle ont fait place à des attitudes médicales plus responsables, rigoureuses et concertées. Le trouble déficit d’attention, avec ou sans hyperactivité (TDA/H), est maintenant bien connu, et surtout reconnu ! En février 2015, la Haute autorité de santé (HAS) décrit le TDA/H comme une pathologie à part entière [1]. Les recommandations incitent à sensibiliser les médecins de premier recours aux caractéristiques du trouble afin de mettre rapidement en place des prises en charge adaptées. Si les modalités de prescription ont récemment évolué, une règle reste inchangée : la solution médicamenteuse ne doit jamais survenir en première intention.
Une diarrhée chronique correspond à la modification de la consistance des selles qui sont liquides ou molles et plus ou moins abondantes depuis au moins 2 à 4 semaines. C’est un motif fréquent de consultation, les causes varient selon l’âge.
Le refus scolaire anxieux (RSA), anciennement appelé “phobie scolaire”, est un sujet d’actualité. Depuis le début de la crise sanitaire, les demandes de scolarisation à la maison ne cessent d’augmenter et posent un vrai problème, aussi bien à l’Éducation nationale qu’aux familles et aux médecins. Déjà constaté avant la pandémie, ce mouvement d’évitement scolaire est lié à un ensemble de facteurs qu’il importe de bien comprendre pour mieux les prendre en charge.
Passionnés et passionnants, intelligents, parfois étranges car décalés dans leur posture et leur apparence, certains enfants porteurs de troubles du spectre de l’autisme (TSA) ou à haut potentiel intellectuel (HPI) présentent des caractéristiques communes qui peuvent surprendre ou interpeller. Le challenge est de savoir à quel champ rattacher cette séméiologie particulière, sans oublier que ces deux profils peuvent aussi coexister ! La démarche diagnostique est essentiellement clinique et nécessite de bien connaître les spécificités de chaque entité.
Le développement visuel de l’enfant s’effectue progressivement après la naissance. Celui-ci suit des étapes qui peuvent varier selon les enfants mais dans des limites “dites normales”. Les nourrissons naissent avec un système visuel immature qui se développe rapidement au cours de la première année de la vie, se poursuit jusqu’à l’âge de 10 ans et même au-delà avec la maturation des saccades oculaires. Selon les études de l’Inserm et de l’AsnaV, environ 20 % des enfants de moins de 6 ans présentent une anomalie visuelle. Les anomalies de réfraction sont très nettement les plus fréquentes. À la naissance, le nouveau-né présente une vision évaluable à environ 1/20e. Le risque visuel est majeur chez l’enfant prématuré et nécessite des contrôles plus rapprochés. Le dépistage visuel est donc essentiel pour mettre en évidence les éventuelles anomalies de réfraction que sont l’hypermétropie, l’astigmatisme et la myopie.
Le haut potentiel intellectuel (HPI) est défini par un quotient intellectuel (QI) supérieur à 130. Ce repérage est utile à tout instant du développement. Le rôle du pédiatre est fondamental, car si le HPI n’est pas une maladie, sa non-reconnaissance peut rendre malade.
Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un motif fréquent de consultation en pédiatrie et on estime qu’il affecte entre 3 et 7 % des enfants et adolescents à travers le monde. Ce trouble du neurodéveloppement est caractérisé par la triade symptomatique : trouble de l’attention, impulsivité et/ou hyperactivité. Pour poser le diagnostic, ces symptômes doivent être présents avant l’âge de 12 ans, persister plus de 6 mois et impacter de façon significative le fonctionnement familial, scolaire et relationnel [1]. Chez l’enfant et l’adolescent TDAH, des perturbations du sommeil sont très fréquemment associées. Elles concerneraient près de la moitié d’entre eux, avec des conséquences négatives sur différents aspects de leur vie quotidienne dont l’attention, le comportement, la régulation émotionnelle et la vigilance diurne, qui sont déjà altérés chez eux [2].
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