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Les risques allergiques des inhibiteurs de la pompe à protons : par quel mécanisme ?
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont responsables de réactions d’hypersensibilité immédiate ou retardée. Certaines d’entre elles (anaphylaxies, toxidermies) sont sévères, potentiellement létales. Compte-tenu de la forte prescription de ces médicaments, la fréquence des réactions indésirables pourrait augmenter d’autant que, sous leurs formes légères à modérées, elles peuvent être méconnues.
Toute réaction d’hypersensibilité aux inhibiteurs de la pompe à protons nécessite leur arrêt et la consultation rapide d’un allergologue. Leur structure chimique explique les modalités des réactions croisées : réactivité croisée générale (réactions croisées entre tous les inhibiteurs de la pompe à protons) ; réactivité croisée partielle par analogie structurale (entre oméprazole et pantoprazole mais pas au lansoprazole ; entre lansoprazole et rabéprazole mais pas à l’oméprazole ni au pantoprazole) ; absence de réactivité croisée. La prise d’inhibiteurs de la pompe à protons (lansoprazole) pourrait compromettre le contrôle de l’asthme. Une induction de tolérance orale serait possible dans les allergies IgE-dépendantes.