Auteur Ulinski T.

Néphrologie pédiatrique, hôpital Armand-Trousseau, APHP et université Pierre-et-Marie-Curie, PARIS.

Revues générales
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Les infections urinaires (IU) se dépistent par des bandelettes urinaires (BU), dès l’âge de 1 mois. La confirmation de l’IU par l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) doit, à chaque fois que nécessaire, privilégier d’autres modes de prélèvement que la poche à urines.
Pour les pyélonéphrites aiguës (PNA), les recommandations sont de récupérer le plus rapidement possible le résultat de l’antibiogramme pour adapter au plus tôt le traitement à une éventuelle souche résistante et de privilégier les traitements initiaux par aminosides qui restent actifs en monothérapie sur la majorité des souches BLSE. Le relais oral des traitements parentéraux est guidé par les tests de sensibilité in vitro, en essayant d’épargner l’usage de céphalosporines orales pour limiter la sélection de résistances bactériennes. Sauf situation particulière, il n’y a pas lieu de prescrire une cystographie rétrograde ou une antibioprophylaxie après une première pyélonéphrite.
Pour les cystites, le groupe d’experts recommande, d’une part la réalisation systématique de l’ECBU et d’autre part, la prescription initiale, avant les résultats de l’ECBU, d’un des trois antibiotiques suivants per os : amoxicilline-acide clavulanique, cotrimoxazole ou céfixime. La durée totale du traitement antibiotique est de cinq jours avec adaptation du traitement en fonction de l’évolution clinique et de l’antibiogramme.

Revues générales
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L’hypertension (HTA) est un problème de santé publique majeur. Sa prévalence est en pleine augmentation en lien, notamment, avec l’épidémie d’obésité.
Historiquement peu fréquente chez l’enfant, l’HTA essentielle concerne maintenant presque la moitié des HTA en pédiatrie. Une mauvaise adaptation des systèmes régulateurs hormonaux ou nerveux permet l’installation de l’HTA et de ses conséquences pathologiques. L’HTA essentielle, bien que fréquente, reste un diagnostic d’élimination et les causes d’HTA secondaires doivent être précisément écartées.
Le traitement de l’HTA essentielle n’est pas différent de celui de l’HTA secondaire, mais une compréhension des mécanismes physiopathologiques mis en jeu permet au clinicien de mieux appréhender ses patients et peut-être dans un futur proche d’employer une thérapeutique individualisée.

Dossier : Les situations d'urgence à ne pas rater
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Trois catégories de pathologies rénales peuvent, en fonction de leurs sévérités, être considérées comme une urgence en néphrologie pédiatrique : l’insuffisance rénale aiguë, la protéinurie massive et l’hématurie macroscopique.
Il existe bien sûr une multitude de désordres électrolytiques avec potentiellement de graves conséquences, mais ceux-ci ne seront pas traités ici.

Dossier : EPU de l’hôpital Armand-Trousseau
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La vaccination, en prévenant les infections, présente un intérêt certain pour les sujets immu-nodéprimés. L’objectif de cet article est de faire un état des lieux des données concernant l’efficacité (en termes d’immunogénicité) et la tolérance des vaccins viraux disponibles en France, et de synthétiser les recommandations existantes pour des patients transplantés d’organes solides et traités par immunosuppresseurs pour une maladie rénale ou systé-mique.