Non classé

Dossier : Malformations médullaires
0

Les malformations vertébromédullaires ou dysraphismes spinaux sont des pathologies rares, mais leurs signes révélateurs représentent des situations fréquentes en pédiatrie. En effet, de nombreux praticiens se trouvent confrontés à une fossette sacro-coccygienne atypique, une énurésie tardive ou une rotation exagérée d’un pied. Les questions qui en découlent sont les suivantes :
– ces symptômes sont-ils le reflet d’un problème neurologique sous-jacent ?
– cette anomalie cutanée est-elle associée à une malformation médullaire ?
– quels sont les critères pour demander un examen complémentaire ?

Dossier : Allergies alimentaires
0

Les preuves sont aujourd’hui nombreuses pour recommander une diversification alimentaire dès l’âge de 4 à 6 mois, avec une introduction précoce des aliments à fort potentiel allergénique (notamment œuf, arachide) chez tous les nourrissons dans l’objectif de diminuer le risque de survenue d’allergie alimentaire. En l’absence de dermatite atopique sévère, aucun bilan allergologique n’est nécessaire au préalable.

Dossier : Allergies alimentaires
0

L’augmentation de la prévalence de l’allergie alimentaire (AA) chez le jeune enfant est continue depuis 20 à 30 ans. Les causes sont diverses, mais les changements de mode de vie associés à des changements de mode de sensibilisation alimentaire sont les points les plus importants, pour lesquels une prévention primaire de l’AA peut être envisagée.

Dossier : Allergies alimentaires
0

L’allergologie alimentaire est une spécialité qui a connu une évolution particulièrement marquée au cours des deux dernières décennies. La prévalence des allergies alimentaires s’est majorée, l’incidence de nouvelles formes d’allergie comme les infiltrations éosinophiliques du tube digestif a considérablement crû, les méthodes de prévention secondaire comme l’induction de tolérance se sont développées et les recommandations de prévention primaire ont subi des revirements surprenants.

Dossier : Controverses en nutrition
0

Une étude qui vient de paraître dans The Lancet Planetary Health résume parfaitement les dégâts causés par l’écologisme alarmiste et militant prôné par certains. 10 000 jeunes de 16 à 25 ans vivant dans 10 pays des 5 continents (dont la France) ont été interrogés sur leur ressenti concernant le discours dominant sur le changement climatique. Les résultats sont effrayants : 60 % se disent extrêmement ou très inquiets (58 % en France), 45 % répondent que ces messages influent négativement sur leur vie quotidienne, 51 % se sentent coupables et 58 % pensent que l’humanité est condamnée !

Dossier : Pathologies sinusiennes
0

La chirurgie endonasale chez l’enfant a moins d’indications que chez l’adulte, mais reste possible à tout âge avec du matériel adapté. Les malformations congénitales chez le tout-petit, les lésions obstructives ensuite puis les tumeurs bénignes chez le plus grand sont les principales raisons d’opérer. Outre l’absence de cicatrice cutanée, les principaux avantages de cette chirurgie endos­copique sont les suites simples et la sortie précoce du patient.

Dossier : Pathologies sinusiennes
0

L’ORL pédiatrique, en tant que surspécialité de l’otorhinolaryngologie, a véritablement pris son essor il y a une trentaine d’années. Depuis, au sein même de cette discipline, des branches encore plus spécialisées ont émergé : entre autres la laryngologie ou l’otologie pédiatriques, l’audiophonologie de l’enfant, la prise en charge et la reconstruction des malformations complexes de la face et des pavillons, mais également – et c’est le sujet qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui – la rhinologie pédiatrique. Cette dernière sur(sur)spécialité a en effet particulièrement bénéficié des avancées des connaissances et de la technique réalisée chez l’adulte : physiopathologie, bactériologie, imagerie, instrumentation, qui ont été adaptées au format, à la physiologie et aux spécificités des pathologies de l’enfant.

Dossier : Nouveautés en gastroentérologie
0

Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) à début pédiatrique sont associées à une évolution plus sévère, à une atteinte plus étendue avec des complications telles que retard de croissance et pubertaire et à un recours à la chirurgie précoce.
En pédiatrie, seuls les anti-TNF ont l’AMM pour induire une rémission après échec des immuno­suppresseurs dans les MICI. Dans la maladie de Crohn, ils sont indiqués dès la première ligne de traitement dans la maladie périnéale fistulisante active chez des patients à risque de mauvaise évolution ou ceux avec atteinte extra-digestive sévère associée. Dans la RCH, ils sont indiqués en première intention en cas de colite aiguë grave si échec de la corticothérapie.
L’échec primaire des anti-TNF doit être évalué dès la troisième injection et doit faire discuter leur arrêt. En cas de réponse partielle ou de perte de réponse, mesurer le résiduel d’anti-TNF peut aider à la stratégie de prise en charge. Après échec des anti-TNF, d’autres biothérapies peuvent être envisagées.

Dossier : Nouveautés en gastroentérologie
1

La maladie cœliaque reste encore sous-diagnostiquée en pédiatrie du fait de sa présentation hétérogène. En 2012, des experts de la Société européenne de gastroentérologie, hépato­logie et nutrition pédiatriques avaient établi des recommandations pour le diagnostic de la maladie cœliaque de l’enfant, avec notamment la possibilité d’un diagnostic sans biopsie digestive dans certaines situations.
À partir de nouvelles données de la littérature, ces experts ont actualisé ces critères diagnostiques en 2020. En cas de suspicion de maladie cœliaque, un dosage des IgA totales et des IgA anti-transglutaminases doit être réalisé. Que l’enfant soit symptomatique ou non, si les IgA anti­transglutaminases sont ≥ 10 fois la limite supérieure de la normale, après accord de la famille, les IgA anti-endomysium sont dosées sur un deuxième prélèvement et, en cas de positivité de celles-ci, le diagnostic est confirmé sans biopsie digestive. Le typage HLA DQ2/DQ8 n’est plus nécessaire. Si l’enfant a des IgA anti-transglutaminases < 10 fois la normale, au moins 4 biopsies duodénales et 1 biopsie bulbaire sont nécessaires. En cas d’IgA totales basses, des tests sérologiques basés sur des IgG doivent être utilisés.

Dossier : Nouveautés en gastroentérologie
0

Chaque année, Réalités Pédiatriques vous propose un numéro spécial intitulé “Quoi de neuf ? ” qui reprend dans chaque surspécialité pédiatrique les publications scientifiques de l’année jugées comme étant les plus pertinentes. Nous savons qu’il est très apprécié par nos lecteurs. Il nous semble également intéressant de publier des dossiers traitant des nouveautés dans un domaine précis afin de développer plus amplement certaines d’entre elles. La gastroentérologie pédiatrique a été choisie ce mois-ci.