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On ne meurt pas, si… ?

L’enfant qui observait un oiseau blessé avait dit à sa mère : “Pourquoi il va mourir ?”

Celle-ci lui avait répondu : “Parce qu’il doit être vieux, et que tout le monde meurt…”
Il s’était alors inquiété : “Mais nous, on ne meurt pas, si… ?”*

Peut-on demeurer fidèles à nos engagements à rassurer les enfants (ne t’inquiète pas…) sans risquer d’apporter de l’ambiguïté dans les réponses à ces “interrogations qui les font grandir” ?

Dossier : Adolescence
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La couverture vaccinale des adolescents est faible dans tous les pays et plus particulière-ment en France. L’adolescent se sent en bonne santé et n’est donc pas préoccupé par la pré-vention ; il ne consulte jamais. Il faut donc saisir toutes les occasions (demandes de certifi-cats, consultation pour traumatisme, etc.) pour lui parler de vaccination et, contrairement à une idée répandue, il est beaucoup plus intéressé par le sujet que ses parents.
Reste que le nouveau calendrier vaccinal, s’il est bien appliqué, fait que – après l’âge de 11-13 ans et jusqu’à 25 ans – l’adolescent n’a plus besoin de vaccination (exception faite d’un éventuel rappel méningococcique C). Il nous reste donc à convaincre médecins et parents de mieux appliquer le calendrier vaccinal de l’enfant !

Dossier : Adolescence
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Les principaux enjeux du diagnostic d’une aménorrhée chez l’adolescente sont :
– éliminer une cause congénitale pouvant avoir un impact sur la prise en charge globale de la maladie ;
– rechercher une cause fréquente dont la prise en charge spécifique permettra la guérison ;
– en l’absence de cause évidente, initier une prise en charge précoce pour pallier à l’insuffisance estrogénique.
Les ménométrorragies sont le plus souvent fonctionnelles chez l’adolescente, liées à l’anovulation postpubertaire. Elles peuvent néanmoins être à l’origine d’une anémie aiguë et sévère, nécessitant une transfusion et un traitement rapidement efficace pour arrêter le sai-gnement. Un traitement préventif hormonal doit être discuté pour prévenir le risque de compli-cation.
La fréquence et l’impact sur la qualité de vie de la dysménorrhée de l’adolescente sont sous-estimés. la dysménorrhée est le plus souvent primaire, mais la résistance au traitement par les AINS pris de façon précoce doit faire rechercher une cause pelvienne ou, plus rarement, malformative.