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Des enfants émerveillés

Les enfants ont une capacité extraordinaire à s’émerveiller.
Ils savent regarder ce que nous ne voyons plus, entendre ce que nous n’écoutons plus, accueillir les émotions que nous avons perdues.
Combien sommes-nous alors à être tentés de les suivre pour retrouver les éblouissements de notre propre enfance ?

Revues générales
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La relation entre fer et vitamine D n’est pas intuitive. Et pourtant, cette interaction, démontrée tant dans les modèles cellulaires qu’in vivo, semble de la plus haute importance en pédiatrie. Tout d’abord, parce que la carence martiale et la carence en vitamine D sont fréquentes en population générale pédiatrique. Ensuite, parce que nous avons à disposition des moyens de les prévenir. Enfin, parce que nous pouvons imaginer un bénéfice clair et probablement synergique en termes de santé globale et de médecine préventive à corriger ces deux carences.
Des études randomisées évaluant l’intérêt combiné d’une supplémentation en fer et en vitamine D en pédiatrie générale seraient très intéressantes pour évaluer le bénéfice potentiel sur l’anémie et les infections, mais également sur des critères plus globaux, tels le développement psychomoteur. En attendant ces hypothétiques études qui seraient extrêmement difficiles à mettre en œuvre en pratique,
essayons déjà de respecter les recommandations de supplémentation en vitamine D et d’apports en fer !

Revues générales
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L’innocuité est un impératif majeur pour les vaccins car ils sont administrés à des personnes en bonne santé (souvent des enfants).
Ni complètement exempts de réactions secondaires, ni totalement efficaces, ils figurent parmi les traitements présentant les meilleurs rapports bénéfices/risques. Le succès de la vaccination, en permettant une réduction importante de nombreuses maladies, voire une disparition de certaines, a induit par contrecoup une focalisation sur des manifestations cliniques post-vaccination (effets indésirables). Bien que certaines soient dues aux vaccins (réactions secondaires), elles sont pour la plupart, en raison du nombre considérable de vaccinations réalisées, le résultat de coïncidences (événements intercurrents).

Revues générales
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L’hypertension (HTA) est un problème de santé publique majeur. Sa prévalence est en pleine augmentation en lien, notamment, avec l’épidémie d’obésité.
Historiquement peu fréquente chez l’enfant, l’HTA essentielle concerne maintenant presque la moitié des HTA en pédiatrie. Une mauvaise adaptation des systèmes régulateurs hormonaux ou nerveux permet l’installation de l’HTA et de ses conséquences pathologiques. L’HTA essentielle, bien que fréquente, reste un diagnostic d’élimination et les causes d’HTA secondaires doivent être précisément écartées.
Le traitement de l’HTA essentielle n’est pas différent de celui de l’HTA secondaire, mais une compréhension des mécanismes physiopathologiques mis en jeu permet au clinicien de mieux appréhender ses patients et peut-être dans un futur proche d’employer une thérapeutique individualisée.

Revues générales
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Le but du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive est de réduire le mieux possible la ou les courbures scoliotiques et de maintenir cette correction durant la période de croissance.
Il est inutile de le proposer une fois la croissance du rachis achevée. Le traitement orthopédique a pour but de freiner l’aggravation de la scoliose afin de parvenir en fin de croissance à une déformation stable à l’âge adulte et acceptable sur le plan fonctionnel et cosmétique.
Les conditions de réussite du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive reposent sur un début le plus précoce possible, dès que l’évolutivité de la déformation a été prouvée. Le port du corset peut être à plein temps ou à mi-temps (nocturne), en fonction de la topographie et de la sévérité de la déformation. La surveillance des enfants et adolescents traités pour une scoliose évolutive doit être rapprochée, ne serait-ce que pour encourager et contrôler l’observance du port du corset, seule garante du succès de ce traitement dont le but est d’éviter autant que possible le recours à la chirurgie.

Dossier : Questions de bioéthique
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Le devenir psychique des enfants conçus après de longs traitements d’infertilité – y compris après des PMA avec des dons de gamètes anonymes comme le dit la loi française actuelle – est éclairé dans cet article par des éléments de clinique analytique sur plusieurs générations. Ces
“enfants de la dernière chance” sont clairement des enfants précieux et surinvestis par leurs parents, mais pour ces derniers, la page n’est pas définitivement tournée, la naissance d’un enfant étant en même temps source potentielle d’ambivalence dans le couple. L’écoute clinique des enfants eux-mêmes, désormais adultes pour nombre d’entre eux, apporte de nouveaux questionnements. Est discutée la question de l’intérêt psychologique d’une levée possible de l’anonymat des donneurs dans la future loi de bioéthique qui va être révisée en 2019.

Dossier : Questions de bioéthique
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Dans cet entretien mené par Geneviève Delaisi de Parseval, nous abordons sous forme de dialogue la problématique de l’anonymat du don de gamètes en PMA sous son aspect génétique. Nous expliquons en quoi la vogue de tests génétiques directement disponibles aux consommateurs modifie complètement la donne en rendant désormais impossible de garantir l’anonymat des donneurs.
Nous abordons aussi les conséquences médicales du fait de cet anonymat et expliquons pourquoi la demande de pouvoir accéder aux origines des personnes conçues par tiers donneur nous semble légitime. L’exemple des nombreux pays européens ayant modifié leur législation démontre que cela n’a pas perturbé leur mode de fonctionnement. Cela va nous permettre de faire des propositions sur la position que pourrait adopter la loi de bioéthique française.
Nous concluons sur le fait qu’il est urgent de réviser cette loi pour accorder l’accès aux origines des personnes conçues par don de gamètes.

Dossier : Questions de bioéthique
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On présente parfois avec inquiétude l’ouverture de la PMA à toutes les femmes comme une fracture : le passage d’une PMA “thérapeutique” à une PMA “sociale”, voire “de convenance”. Or cette vision est factuellement fausse. La PMA avec tiers donneur est une PMA sociale, et elle a toujours existé. Le vrai problème est qu’en France elle a toujours été cachée, maquillée en pseudoprocréation du couple receveur.
L’enjeu réel de la prochaine réforme est de reconnaître que l’engendrement avec tiers donneur n’est ni une procréation, ni une adoption, mais une troisième façon sui generis de fonder une famille, qui doit être organisée dans le respect prioritaire du droit fondamental de l’enfant à son identité narrative.

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