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Pourquoi ?

Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

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Les traitements non pharmacologiques sont prescrits en première intention chez les enfants qui régurgitent. Rares sont ceux qui ont démontré leur intérêt, certains n’ont qu’une efficacité empirique et beaucoup sont inutiles. L’utilisation d’une formule épaissie diminue significativement les régurgitations. Le fractionnement des repas est empiriquement efficace seulement lorsque les volumes de lait ingérés sont importants.
La prescription d’un hydrolysat poussé de protéines du lait de vache ou de riz permet de guérir des régurgitations dues à une allergie aux protéines du lait de vache. En revanche, ni la surélévation de la tête, ni le fractionnement systématique des repas, ni l’exclusion de certains aliments, ni la réduction pondérale d’un enfant obèse n’ont d’intérêt.

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Chute de cheveux et alopécie sont des motifs fréquents de consultation. Les alopécies de l’enfant partagent majoritairement les mêmes causes que celles de l’adulte : la pelade, la teigne et les alopécies mécaniques auto-provoquées, comme la trichotillomanie, liée à un tic d’arrachement du cheveu ou les alopécies de traction. Chez le nouveau-né, il y a parfois un hamartome sous-jacent ou une aplasie cutanée congénitale, devant faire éliminer une dysraphisme occulte en cas de “collerette” de cheveux. Enfin, les atrichies ou hypotrichoses diffuses congénitales peuvent s’associer à une dysplasie pilaire parfois syndromique nécessitant un examen complet. Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, mais parfois d’une chute récente et rapide orientant vers un effluvium télogène diffus d’évolution spontanément favorable pour lequel il faudra rassurer la famille.

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Le diabète de type 1 est de plus en plus fréquent avant l’âge de 15 ans, et plus particulièrement avant 5 ans. La fréquence de l’acidocétose au moment du diagnostic chez l’enfant et l’adolescent est très élevée en France, avec une importante morbidité et plusieurs décès chaque année. Le retard au diagnostic peut être évité par l’information des professionnels et du grand public, sur les signes révélateurs du diabète et sur l’urgence du diagnostic, en particulier chez les plus jeunes enfants.
Le rôle des médecins généralistes est crucial pour cette prévention. Le suivi de la fréquence de l’acidocétose au moment du diagnostic, dans maintenant plus de 180 services de pédiatrie, aidera à définir les stratégies ayant le meilleur coût-efficacité, pour réduire de façon pérenne le risque de complications au moment du diagnostic de DT1 chez l’enfant et l’adolescent.

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Le dépistage de la trisomie 21 a considérablement évolué depuis quelques années. L’arrêté de 2009 a permis l’accès à un dépistage combiné au 1er trimestre pour toutes les patientes qui le souhaitent. Néanmoins, cette technique présente un taux de faux positifs non négligeable, avec pour conséquence des fausses couches pour des fœtus exempts de trisomie 21.
Le développement des méthodes de dépistage prénatal non invasif modifie les pratiques actuelles du dépistage, en permettant de réduire de façon drastique le nombre de prélèvements invasifs chez les patientes à risque à l’issue du dépistage conventionnel. Toutefois, il ne s’agit pas d’un caryotype et ses indications sont donc à l’heure actuelle limitées. Par ailleurs, ses performances en population générale restent encore à préciser et ne permettent pas, pour le moment, de le proposer à l’ensemble des patientes en dépistage primaire.

Dossier : Dermatologie pédiatrique
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Les génodermatoses ne relèvent pas en général d’urgences diagnostiques, excepté peut-être trois d’entre elles :
– le bébé collodion en raison d’une prise en charge néonatale spécifique évitant les complications ;
– l’incontinentia pigmenti en raison du risque neurologique devant un nouveau-né présentant un état de mal épileptique associé à une éruption vésiculeuse ;
– les épidermolyses bulleuses dont certaines formes peuvent être létales et nécessiter une prise en charge néonatale spécifique contre la douleur ainsi que des soins locaux adaptés.

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