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Défendons la Science (stand-up for science !)

L’université et la Recherche sont actuellement les cibles d’attaques sans précédent aux États-Unis, menaçant les libertés académique et scientifique. Des coupes budgétaires brutales affectent directement les agences fédérales de recherches, notamment en matière de santé publique et d’environnement. Il en est ainsi pour les instituts nationaux de Santé dont le très renommé National Institutes of Health dédié à la recherche médicale et biomédicale, et plus récemment l’Université Johns Hopkins, l’une des plus prestigieuses, en particulier dans les domaines des maladies infectieuses et de la santé publique.

Ainsi se dessine une “restructuration majeure” des agences supervisées par le ministère de la Santé des États-Unis, et notamment de celles chargées des réponses à apporter aux épidémies ou à l’évaluation de nouveaux médicaments.

Dossier : Vaccins non obligatoires : vaincre les réticences
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Deux vaccins contre le papillomavirus sont disponibles en France, dirigés contre les papilloma-virus oncogènes 16 et 18, responsables d’environ 70 % des cancers du col de l’utérus. Un des vaccins cible également les génotypes 6 et 11, respon-sables des condylomes. En France, la vaccination contre les papillomavirus est recommandée chez les filles de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans révolus. Pour les filles qui initient leur vaccination entre 11 et 13 ou 14 ans (selon le vaccin), le schéma vaccinal recommandé comporte deux doses espacées de 6 mois.
Alors que des polémiques itératives ont gravement affecté la confiance du public et des médecins vis-à-vis de cette vacci-nation, les premières données – en situation réelle – confirment l’efficacité vaccinale avec une réduction de la circulation des virus vaccinaux, la baisse de l’incidence des condylomes et des lésions cervicales de haut grade. Plusieurs études dé-mentent par ailleurs la responsabilité des vaccins vis-à-vis de l’induction de maladies auto-immunes dont la sclérose en plaques.
La vaccination des garçons est en discussion, et l’arrivée d’un nouveau vaccin (contenant 9 génotypes) pourrait remettre en cause les stratégies actuelles.

Revue de presse
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Jimenez-Rivera C et al. Incidence and characteristics of autoimmune hepatitis. Pediatrics, 2015;136:e1237-e1248.
Les hépatites auto-immunes (HAI) sont des maladies inflammatoires hépatiques d’évolution progressive dont l’étiologie est inconnue. La physiopathologie inclut plusieurs facteurs dont le terrain génétique, une régulation anormale de la réponse immunitaire et des facteurs environnementaux. Deux types peuvent être individualisés : les HAI de type 1 (facteurs antinu-cléaires et anticorps anti-muscles lisses) et les HAI de type 2 (anticorps anti-LKM1). Les deux types peuvent être diagnos-tiqués dans l’enfance, plus fréquemment chez les filles et chez les enfants ayant une pathologie auto-immune associée (thy-roïdite, diabète, maladies inflammatoires intestinales, maladie cœliaque…). Les HAI peuvent également être secondaires à des médicaments hépatotoxiques (diclofénac, minocycline, anti-TNF…). Dans les études pédiatriques, l’incidence varie selon les pays ; elle s’échelonne entre 0,4 et 4 cas pour 100 000 enfants.

Revue de presse
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Le développement du fœtus peut être influencé par des facteurs extérieurs au cours de la grossesse. Chez les femmes ayant un diagnostic de cancer pendant la grossesse, la maladie elle-même mais aussi les examens diagnostiques, les traitements, le stress induit par la maladie pourraient entraîner une altération du développement fœtal. On sait notamment que certaines chimiothérapies peuvent traverser le placenta et agir sur la division cellulaire, mais les données actuelles sont limitées et rétrospectives. Leurs connaissances sont pourtant essentielles, car elles peuvent influencer la décision thérapeutique dans l’utilisation de la chimiothérapie, le risque à poursuivre la grossesse, le retard de traitement pour la mère et l’induction d’une éventuelle prématurité.

Repères pratiques
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Qu’est-ce que l’anaphylaxie ?
C’est la forme la plus grave de l’allergie IgE-dépendante. Elle survient de façon brutale, en quelques minutes (voire moins), après exposition à un allergène. Chez l’enfant, les réactions alimentaires sont de loin les plus fréquentes, avec prédomi-nance de l’arachide et des fruits à coques, mais l’anaphylaxie peut aussi survenir après contact avec des allergènes médi-camenteux (bêta-lactamines, anesthésiques généraux…), du latex, après piqûres d’hyménoptères (abeille, guêpe, frelon). Parfois, il n’y a pas d’allergène retrouvé, on parle d’anaphylaxie idiopathique. Des cofacteurs peuvent favoriser la réaction anaphylactique tels que l’effort, les infections, le stress, voire des prises médicamenteuses.

Revues générales
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Les torticolis acquis de l’enfant et de l’adolescent répondent à des étiologies multiples : bénignes pour les unes, plus sévères pour les autres. Il importe alors d’en déterminer l’origine.
La démarche diagnostique à suivre est rigoureuse et détaillée, tant sur le plan clinique que sur le choix judicieux des examens complémentaires à prescrire dans un premier temps. Puis sont passées en revue les différentes pathologies acquises, source de torticolis. Pour chacune d’entre elles, la description clinique particulière, le choix des examens complémentaires adaptés, l’évolution et les choix thérapeutiques sont précisés.
Cependant, sont mis en exergue les diagnostics urgents tels la spondylodiscite et les traumatismes. Les autres causes, qui ne sont pas exceptionnelles, sont mentionnées. Pour chacune de ces causes, les difficultés de diagnostic liées à l’immaturité, les risques évolutifs péjoratifs relatifs à la croissance sont évoqués. Le pronostic est lié à la pathologie et à une prise en charge adaptée.

Revues générales
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L’adressage d’un enfant à l’ophtalmologiste ne pose pas qu’un problème d’accessibilité au spécialiste de la vision mais également la question de son indication. Pourtant, de nombreux signes et symptômes signifiant le caractère impératif de cette consultation sont facilement identifiables par le pédiatre ou le médecin généraliste.
Garder à l’esprit que ces signes et symptômes sont différents selon l’âge, tout en y associant un examen simple de l’enfant, et l’interrogatoire de l’entourage doit permettre d’apprécier facilement la nécessité d’un examen spécialisé. En cas de doute, le recours à l’orthoptiste permettra de conforter et d’appuyer la demande de consultation chez l’ophtalmologiste.

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