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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

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La colite à éosinophiles (CE) est définie par l’accumulation importante d’infiltrat éosinophi-lique au niveau de la muqueuse colique. La CE est souvent associée à des variétés de dé-sordres tels que : gastroentérites à éosinophiles (GEE), entérites à éosinophiles (EIE), colites allergiques alimentaires surtout chez le nourrisson, réactions médicamenteuses, vascularites de type syndrome de Churg-Strauss, infections digestives parasitaires et maladies inflamma-toires du tube digestives (MICI).
En absence d’une méthode de référence “gold standard” pour poser le diagnostic de CE, ce-lui-ci est basé sur un faisceau d’arguments cliniques, endoscopiques, histologiques et biolo-giques.
Le traitement de la CE fait appel au régime d’éviction alimentaire contre l’antigène respon-sable chez le nourrisson de moins d’un an et au traitement médical chez l’adolescent et le jeune adulte.

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Le dépistage des troubles de l’audition à l’adolescence se fait en général avec un audiomètre de dépistage délivrant à une oreille puis l’autre, par l’intermédiaire d’un casque, des stimuli sonores calibrés. Si le résultat est anormal sur une ou plusieurs fréquences, une consultation ORL pour des examens plus approfondis à visée diagnostique est recommandée. Le dépis-tage est l’occasion d’évoquer avec l’adolescent les risques qu’il prend s’il écoute de la mu-sique amplifiée à un niveau sonore élevé.

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Une boiterie chez l’enfant doit mener à un examen complet de l’appareil locomoteur incluant les membres inférieurs, le bassin, le rachis mais aussi un examen abdominal et inguinal.
L’anamnèse doit être précise pour pouvoir établir un lien entre un éventuel traumatisme et la sympto-matologie observée. En effet, les traumatismes chez l’enfant sont fréquents mais une autre cause ne doit pas être méconnue. Le diagnostic le plus urgent est l’infection ostéo-articulaire. Le diagnostic le plus souvent méconnu est l’épiphysiolyse fémorale supérieure. La tendinite ou la “douleur de croissance” doit rester un diagnostic improbable à évoquer en der-nière intention.
Une inégalité de longueur des membres inférieurs de moins de 3 cm ne peut pas être res-ponsable à elle seule d’une boiterie. Une douleur récidivante doit conduire à la réalisation d’examens complémentaires, d’autant plus qu’elle est unilatérale.

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La pyélonéphrite aiguë est une infection qui représente un danger pour le parenchyme rénal en créant des lésions de néphrite tubulo-interstitielle. Elles peuvent évoluer vers des lésions de fibrose et créer ainsi des cicatrices rénales. Beaucoup de cicatrices rénales n’ont pas cette origine. Elles correspondent à des lésions de dysplasie et d’hypoplasie et sont congénitales.
Toutes les cicatrices sont visualisées au mieux par la scintigraphie au DMSA. Le principal risque est l’insuffisance rénale quand elles sont étendues car elles rendent alors compte d’une réduction néphronique importante.
Au-delà d’une certaine réduction néphronique, la progression vers l’insuffisance rénale ter-minale est irrémédiable ; mais elle peut être freinée en agissant sur plusieurs facteurs dont la protéinurie.
La diminution de la protéinurie par les IEC et les ARAII est devenue un moyen de protection du parenchyme rénal. Les antagonistes du récepteur de l’endothéline semblent également pouvoir réduire la protéinurie.

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Les surdités congénitales moyennes à profondes concernent 1/1 000 nouveau-nés. En cas de surdité sévère à profonde, lorsque l’appareillage ne laisse pas espérer une réhabilitation auditive de bonne qualité, la question d’une implantation cochléaire doit être posée. C’est un outil de réhabilitation auditive dont l’efficacité est reconnue, qui nécessite cependant d’en bien connaître les indications et les limites.
En effet, la construction d’un système de référence auditivo-verbal fait intervenir non seule-ment l’audition périphérique mais aussi le développement des aires perceptivo-motrices, et de nombreux facteurs de construction cérébrale interviennent dans le résultat perceptif et lin-guistique.
Chez l’enfant, l’implant cochléaire s’inscrit dans un projet rigoureux qui tient compte des élé-ments médicaux, rééducatifs, psychologiques et sociaux. Les indications particulières sont celles qui concernent le très jeune nourrisson, les enfants ayant une surdité partielle, les im-plantations bilatérales. Dans les cas anatomiques difficiles, soit en cas d’ossification après méningite, soit en cas de malformation complexe de l’oreille interne ou du nerf auditif, l’implant du tronc cérébral peut être discuté.

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Depuis qu’elles existent, les différentes techniques d’AMP – notamment l’ICSI (intracyto-plasmic sperm injection) – ont soulevé des questions sur l’avenir à long terme des enfants nés après une grossesse issue de ces pratiques, et de nombreuses publications ont débattu de ces questions. Cet article fait le point sur les données les plus récentes concernant les trois risques principaux de l’ICSI : risque de cancer, risque pour la santé mentale, risque mal-formatif.
Les données actuelles sont globalement rassurantes : il n’y a pas, chez les enfants nés après ICSI, de risque particulier de cancer ou de troubles mentaux ; seul existe peut-être un sur-risque de malformation congénitale grave dont les futurs parents doivent être préalablement informés. Cependant, ce surrisque est de peu d’importance, et les principales malformations concernées conservent un risque de survenue très faible en valeur absolue.

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