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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Dossier : Neurologie
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La période de l’adolescence est marquée par la croissance staturale et la puberté, intimement liées aux étapes du développement neuropsychique. La prise en charge à cette période déli-cate a des implications importantes, aussi bien sur le plan de la santé physique de l’adolescent que pour la construction de sa personnalité future.
Les développements physique, cognitif et psychologique, bien qu’ils présentent une variabili-té individuelle dans leur expression et leur temporalité, peuvent être déclinés en trois grandes étapes communes.
La première correspond au début de l’adolescence ; elle est marquée par la métamorphose physique des premiers signes pubertaires, par le développement des capacités d’abstraction, de raisonnement hypothético-déductif sur le plan cognitif et, sur le plan psychologique, par le début du processus de séparation/individuation.
La seconde correspond à la mi-adolescence avec la mise en place des dernières étapes pu-bertaires et la poursuite de la croissance, l’apparition de la capacité à manipuler des con-cepts théoriques et de l’intérêt pour les questions fondamentales (sens de la vie…) et, sur le plan psychologique, par le tiraillement entre des mouvements contradictoires et des compor-tements d’expérimentation et de prise de risque.
La fin de l’adolescence est marquée par la fin de la croissance staturale, par la capacité à mener un raisonnement jusqu’à son terme, par l’intérêt pour le raisonnement intellectuel et sociétal et par la stabilisation identitaire et des capacités relationnelles.

Dossier : Neurologie
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Les étapes du développement de l’enfant nécessitent une analyse intégrative. Le but de cet article est de donner des éléments de réflexion au pédiatre dans sa démarche hypothético-déductive de compréhension d’un décalage développemental, d’une dysharmonie qui s’installe ou d’une déficience et de sa signification. Pour interpréter les étapes du dévelop-pement d’un enfant et ses variations, il y a nécessité de connaître certes les étapes clas-siques des acquisitions mais surtout d’avoir une vision à la fois chronologique et transversale des composantes du développement. Cette analyse neuropédiatrique doit être intégrative. Les principaux concepts nécessaires à la compréhension du développement de ces diffé-rentes fonctions seront décrits.

Patrimoine
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Sartorius est l’un des principaux fournisseurs d’équipements et de services de pointe destinés à l’industrie biopharmaceutique. Il propose des solutions pour fermenter, filtrer, traiter et stocker des fluides ainsi que des technologies de laboratoire.

Patrimoine
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Vous êtes un certain nombre à nous poser la question de ce qui est déductible ou non, en matière de travaux. Que ce soit dans le cadre de vos investissements ou dans le cadre de vos SCI. Alors, voyons comment cela fonctionne et comment vous en servir pour réduire vos impôts !

Revues générales
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Face à l’augmentation des demandes de chirurgie bariatrique chez les adolescents obèses, est née une initiative de groupes de parole ayant pour objectif l’évaluation du niveau d’élaboration des adolescents autour de l’acte opératoire, en favori-sant leur expression avant l’intervention. Pour réaliser ce travail, il nous a semblé utile de confronter ces adolescents à la réalité d’un adolescent déjà opéré.
Cet article développe les échanges de ces adolescents, lors de deux séances, à 6 mois d’intervalle. La première séance a permis d’aborder des thématiques telles la confiance à accorder aux autres, la douleur, l’image du corps, la difficulté de l’attente ainsi que les questions posées par les traitements post-chirurgicaux. La seconde séance a mis en évidence un blo-cage de la pensée, du fait de l’imminence de l’intervention : l’acte semble sidérer la pensée et désolidariser le groupe.
Nous avons pu ainsi constater que l’appropriation d’informations médicales et diététiques est un préalable indispensable à tout travail d’élaboration. Malgré une diversité des situations présentées, l’angoisse sous-jacente révèle une peur de mort indicible qui sidère et qui doit donc tenter d’être contenue. De plus, même si elle peut aussi comporter certaines limites, la confrontation à un pair ayant vécu une chirurgie bariatrique est riche d’expérience, puisqu’elle amène les adolescents à penser la relativité de l’intervention et à élaborer autour d’un “acte concret”.

Revues générales
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Chaque année, entre 100 à 120 enfants de moins de 15 ans présentent un syndrome hémolytique et urémique post-diarrhée. La mortalité liée au SHU post-diarrhée est de 2 %, mais peut s’élever à 10 % en cas d’atteinte neurologique asso-ciée. Le traitement n’a que peu évolué et la prise en charge reste, à ce jour, principalement symptomatique. L’utilisation de l’azithromycine pour ses propriétés antitoxiniques semble prometteuse mais nécessite des études complémentaires pour valider son efficacité chez l’homme. De même, des cas rapportant une efficacité de l’eculizumab – un anticorps anti-fraction C5 du complément, dans les formes sévères avec atteinte neurologique – en font actuellement un traitement re-commandé dans ces formes sévères de SHU.
Bien qu’une récupération ad integrum de la fonction rénale soit observée chez 60 à 80 % des patients, la réduction né-phronique secondaire à l’épisode aigu est responsable de séquelles rénales pouvant se manifester plusieurs dizaines d’années plus tard. Près de 2/3 des patients ayant eu un syndrome hémolytique et urémique post-diarrhée dans l’enfance, présentent une protéinurie, une hypertension artérielle ou une insuffisance rénale 20 ans après. Le suivi “à vie” des patients ayant présenté un SHU post-diarrhée est donc recommandé.
La prévention des SHU post-diarrhée passe par une vaste campagne d’information et d’éducation des parents, campagne dans laquelle le pédiatre tient un rôle clé en transmettant les règles hygiéno-diététiques prévenant les infections à germes sécréteurs de vérotoxines.

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