Archives mensuelles : mai, 2023

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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Souvent négligée par les parents mal informés, la traumatologie de la dent temporaire peut avoir des conséquences irrémédiables sur le germe de la dent permanente sous-jacente. Aussi la consultation post-traumatique a toute son importance. Elle se fait le jour même de l’accident quand le tableau clinique est particulièrement sévère et nécessite une prise en charge immédiate par le chirurgien-dentiste. Elle peut être différée de quelques jours et va permettre, en plus de la réalisation de l’examen clinique et radiologique, d’informer les parents et de leur expliquer l’importance du suivi à effectuer chez le chirurgien-dentiste. Ce suivi est particulièrement crucial dans le dépistage des complications post-traumatiques, qu’elles soient d’ordre infectieux ou physique.

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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Les brûlures sont une forme courante de traumatisme infantile, résultant souvent d’échaudures et de chaleur de contact, mais aussi de flammes, de frictions, de sources électriques et chimiques. Il s’agit d’un événement douloureux, qui nécessite des ressources importantes et qui est souvent associé à des cicatrices, à la formation des contractures et à une invalidité à long terme.

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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La traumatologie orthopédique de l’enfant et de l’adolescent nécessite bien souvent des soins spécialisés, réalisables uniquement en milieu chirurgical du fait de la nécessité d’une anesthésie, même si le traitement est orthopédique. Néanmoins, il existe quelques situations où il est possible en pratique de ville, de faire un diagnostic et de proposer un traitement approprié avec peu de moyens. Nous en avons sélectionné quatre : la pronation douloureuse, les fractures dites en motte de beurre où l’ensemble du traitement peut être fait en ville, les entorses de cheville et les entorses du genou où le premier temps dépend du pédiatre. Le travail étant aussi de repérer les éléments de gravité qui nécessitent la réalisation d’explorations complémentaires puis éventuellement d’un avis spécialisé.

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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Il s’agit d’un sujet d’actualité car les centres accueillant les urgences pédiatriques n’ont cessé de diminuer. Les recommandations des plans d’urgences sur les urgences hospitalières tendent à rediriger les patients vers les médecins de ville. Les pédiatres, pourtant en diminution, risquent donc d’être encore plus sollicités pour donner les premiers soins aux enfants. Nous nous contenterons ici de rappeler les limites de la prise en charge des plaies aigües par le pédiatre. La plupart de nos conseils sont déjà bien connus et reposent avant tout sur le bon sens. La première mission du pédiatre tient en un mot : calmer. Cela sous-entend soulager l’enfant et informer, souvent rassurer, les parents sur les conséquences des plaies.

Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
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Les enfants sont perpétuellement en mouvement et peu conscients du danger, ce qui les expose à de nombreux traumatismes, dont la majorité est bénigne. L’idée de ce dossier est d’aider le pédiatre à pouvoir rendre service à l’enfant et ses parents, en leur évitant un passage dans un service d’urgences où le système mis en place donne légitimement la priorité aux “vraies” urgences. Les lésions les moins graves attendent donc plus longtemps. Nous ne reviendrons pas sur la situation difficile de ces unités, connue de tous. Le pédiatre, avec quelques connaissances de base, peut traiter certaines lésions bénignes, prescrire les examens utiles pour prendre une décision thérapeutique, ou préparer au mieux une consultation avec un spécialiste dans un second temps et sans urgence.

Analyse bibliographique
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Les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse, l’hyperphagie boulimique définis par le DSM-5 sont des affections psychiatriques qui ont augmenté au cours de ces 50 dernières années. Elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Une perte de 17 361,5 années de vie entre 1990 et 2019 et la mort de 318,3 personnes ont été estimées à travers le monde. La prévalence de ces troubles dans une population de jeunes de 11-19 ans a été rapportée à 1,2 % et 5,7 % respectivement chez les garçons et les filles avec une augmentation de l’incidence ces dernières années mais ces données sont probablement sous-estimées. Le score SCOFF, simple à réaliser en pratique, mis en place depuis 1999, est le plus utilisé pour évaluer ce type de TCA.

Analyse bibliographique
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Les accidents domestiques mortels par empoisonnement touchent surtout les enfants de moins de 5 ans. Ils dépendent du développement cognitif et moteur de l’enfant ainsi que des personnes ayant la garde de l’enfant au moment de l’accident. Ces empoisonnements peuvent être prévenus et le conditionnement des médicaments et produits chimiques toxiques ont permis de limiter le risque d’accident fatal, cependant le nombre de cas reste encore loin d’être négligeable.

Revues générales
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Les fuites urinaires constituent un motif de consultation courant en pédiatrie. Une pathologie organique sous-jacente est rarement en cause mais doit être exclue. Une approche clinique rigoureuse permet d’orienter le diagnostic et de poser l’indication d’examens complémentaires nécessaires.
De plus, le retentissement psychosocial peut être majeur : difficultés scolaires, moqueries, mésestime de soi, exclusion, etc. avec un retentissement sur la qualité de vie de l’enfant et de ses parents. Ainsi, une prise en charge à la fois précoce et globale visera à atténuer, voire à faire disparaître, les symptômes.
L’instabilité vésicale de l’enfant se manifeste par des troubles mictionnels plus ou moins invalidants ; l’urgence mictionnelle en est le symptôme cardinal. Il s’agit souvent d’un trouble fonctionnel (instabilité vésicale idiopathique) qui régresse spontanément. Cependant, s’il persiste, il peut se compliquer d’infections urinaires ou de reflux vésico-urétéral, menaçant ainsi le pronostic rénal à long terme. Il est également impératif d’éliminer une étiologie organique de l’instabilité vésicale (malformative, neurologique, etc.). Le traitement de première ligne repose sur une thérapie comportementale et des mesures d’hygiène simples. En cas d’échec, d’autres options thérapeutiques (pharmacologiques ou non) sont disponibles.