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Le purpura rhumatoïde est une vascularite systémique touchant les petits vaisseaux, caractérisée par un dépôt d’IgA périvasculaire. Il s’agit de la vascularite la plus fréquente à l’âge pédiatrique, touchant essentiellement la peau, les articulations, le rein et le tube digestif. Dans 65 % des cas, les patients ont des douleurs abdominales et/ou des vomissements, 30 % ont une hémorragie digestive. En cas de douleurs abdominales sévères et persistantes, une corticothérapie prolongée peut être utilisée mais chez certains enfants celle-ci est inefficace et chez d’autres la réponse n’est que partielle. En cas d’occlusion prolongée, la nutrition parentérale est souvent la seule alternative.

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Depuis quelques années, les traitements conservateurs en cas d’appendicite aiguë sont de plus en plus réalisés. Un traitement par antibiotiques seuls entraînerait un taux de succès aux alentours de 75 % à 1 an chez l’enfant. Cette pratique est reconnue comme une alternative au traitement chirurgical aux États-Unis en cas de forme non compliquée, sans stercolithe et après accord de la famille.

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Le diabète de type 2 de l’enfant peut débuter précocement avec une progression rapide des complications. La metformine est le traitement de première intention mais son efficacité est souvent insuffisante et n’évite pas la détérioration rapide des cellules β du pancréas. Récemment, 2 agonistes des récepteurs du GLP1 ont montré une amélioration du contrôle glycémique chez les jeunes patients, mais le liraglutide nécessite des injections quotidiennes et l’exénatide, bien qu’en injection hebdomadaire, requiert une méthode d’administration spécifique. Ainsi, le dulaglutide, un autre agoniste des récepteurs du GLP1, plus facile d’emploi et dont l’injection est hebdomadaire, a été développé et approuvé pour le diabète de type 2 de l’adulte.

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Environ 23 000 nourrissons par an sont hospitalisés aux États-Unis pour une détresse respiratoire aiguë nécessitant une ventilation mécanique invasive. Dans la littérature, les prématurés et les adultes avec des comorbidités font partie des populations à risque de complications. En revanche, il existe peu de données concernant l’évolution neurologique à la sortie d’hospitalisation des enfants n’ayant pas d’antécédents en période néonatale hospitalisés pour une détresse respiratoire aiguë.

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Le virus syncytial respiratoire (VRS) est une cause majeure d’infection respiratoire aiguë avec hospitalisation chez le nourrisson. Bien que les anciens prématurés et les enfants ayant une pathologie respiratoire ou cardiaque soient les plus à risque d’infection sévère, les nouveau-nés à terme ont un risque non négligeable d’hospitalisation dans le cadre d’une infection à VRS.

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Les enfants et adolescents infectés au SARS-CoV-2 ont moins de risque d’être hospitalisés que les adultes. Chez ces derniers, la persistance de symptômes pendant au moins 2 mois suivant l’infection sans autre diagnostic définit le COVID long. Chez l’enfant, la définition d’un COVID long n’est pas bien précisée, d’autant que la persistance prolongée de symptômes après une infection virale est fréquente dans cette population (toux après une infection au virus respiratoire syncytial, fatigue après une infection au virus d’Epstein-Barr). En outre, la modification des conditions de vie et des interactions sociales pendant la pandémie a eu un impact non négligeable à l’âge pédiatrique.

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Les allergies à la cacahuète restent un important problème de santé publique, notamment aux États-Unis où elles atteignent 2 % de la population pédiatrique. La plupart des enfants restent allergiques toute leur vie, avec un risque d’anaphylaxie en cas de contact accidentel. L’éviction complète de la cacahuète reste actuellement la principale mesure de la prise en charge. Plusieurs stratégies d’immunothérapie se sont développées ces dernières années. Récemment, une immunothérapie orale (ITO) à la cacahuète a induit chez l’enfant d’âge scolaire et le jeune adulte une désensibilisation (élévation du seuil de tolérance) dans 50-70 % des cas, peu de participants ont en revanche atteint le seuil de tolérance de 5 000 mg de protéines d’arachide. La rémission, définie par l’absence de réaction clinique lors de la réintroduction de l’aliment après une éviction prolongée, reste un enjeu important.

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Chez l’adulte, les apnées du sommeil sont associées à un risque cardiovasculaire, des changements du diamètre des carotides ont été observés. Chez l’enfant, les conséquences d’un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) sur la fonction artérielle ne sont pas claires. Des variations de la pression artérielle et des modifications du ventricule gauche avec une hypertrophie et/ou une dysfonction ont déjà été décrites. En revanche, les effets d’un SAOS sur le diamètre et la fonction des carotides ont été peu étudiés et les résultats sont parfois discordants.

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L’asthme est une pathologie pédiatrique fréquente. 5 à 10 % des enfants asthmatiques ont une maladie caractérisée comme sévère avec un risque de dégradation progressive de la fonction respiratoire. Une inflammation de type 2 est prédominante dans l’asthme de l’enfant avec la production de cytokines de type IL4, 5 et 13 responsables de l’activation des éosinophiles, de la production d’IgE, d’une augmentation de la fraction expirée de monoxyde de carbone (FeNO) et de la production de mucus.

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Les abcès rétro- et parapharyngés sont des infections sévères pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ils surviennent le plus souvent après un traumatisme pharyngé ou une infection respiratoire haute. Dans ce dernier cas, il existe une inflammation et une suppuration des ganglions rétropharyngés présents chez le petit enfant, qui involuent par la suite avec l’âge. Depuis 20 ans, on assiste à une augmentation de ce type d’abcès, attribuée à une baisse des amygdalectomies chez les patients sujets aux angines et à des changements épidémiologiques du Staphylococcus aureus méthicilline-résistant. Le traitement de ces infections comprend des antibiotiques et parfois un drainage chirurgical. Les corticoïdes sont utilisés dans certains cas dans un but anti-inflammatoire et antalgique, mais leur emploi est limité en raison du risque potentiel d’aggravation de l’infection.