
Éditorial
Les thérapies complémentaires (et non alternatives) ont pris de plus…
Les thérapies complémentaires (et non alternatives) ont pris de plus…
L’utilisation des nanoparticules en santé connaît un essor particulièrement exceptionnel ces dernières années. Des nanograins sont associés à des molécules organiques pour “vectoriser” des médicaments (chimiothérapie, anti-inflammatoire…). L’objectif est alors de concentrer ces traitements sur le site pathologique en limitant les effets secondaires. Des nanoparticules sont également utilisées comme agents de contraste en imagerie médicale, notamment en IRM ou intrinsèquement comme agents thérapeutiques. Dans ce dernier cas, les nanoparticules, via des phénomènes physiques émanant de leur composition et/ou de leur taille, vont, par exemple, conduire à la destruction de cellules cancéreuses par des phénomènes d’hyperthermie ou de radiosensibilisation.
Un bref état de l’art est présenté dans cet article, étayé de résultats obtenus en interne. La notion de “risque nano” est également abordée, ceci afin que tout un chacun dispose d’éléments antinomiques afin de se faire une opinion concernant l’éternel dilemme associé à chaque nouvelle technologie : Risques ou bénéfices, de quel côté penchera la balance ?
Les applications digitales et les objets connectés de santé connaissent depuis deux ou trois ans un fort engouement de la part du grand public. Le patient peut aujourd’hui suivre l’évolution de sa maladie, surveiller lui-même ses paramètres médicaux, contrôler et assainir son environnement, améliorer ses connaissances et être aidé dans son adhésion thérapeutique.
Faut-il pour autant faire confiance à ces outils? Les professionnels de santé doivent-ils suivre cette évolution et adapter leur pratique? Les bénéfices potentiels pour le patient et le système de santé sont important mais ils nécessitent un contrôle des pouvoirs publics et l’adhésion des médecins si l’on veut éviter les risques liés à la sécurité des données privées et à la performance de programmes facilement accessibles par le grand public.
Plusieurs études, dont un essai randomisé publié en 2013, ont démontré que la transplantation de microbiote fécal est efficace pour mettre fin aux infections récidivantes à Clostridium difficile. Cette pratique est donc validée dans cette indication par les Sociétés d’experts européennes et nord-américaines. Il s’agit actuellement de la seule indication de transplantation de microbiote fécal réalisée dans le cadre du soin. Compte tenu des modifications du microbiote intestinal retrouvées dans un grand nombre de pathologies, la transplantation d e microbiote fécal suscite beaucoup d’intérêt depuis quelques années.
Que ce soit dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales, dans les troubles fonctionnels intestinaux ou dans le syndrome métabolique, les données sont cependant encore insuffisantes pour sa réalisation en dehors d’essais cliniques. De plus, une harmonisation des pratiques et une meilleure connaissance des effets à long terme sont nécessaires pour son utilisation notamment chez l’enfant.
Présent ou futur ? Opportunités de mieux soigner ou craintes pour…
Püttgen K et al. Topical timolol maleate treatment of infantile…
La cause principale du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez l’enfant, de 3 à 8 ans, est l’hypertrophie des tissus lymphoïdes. La chirurgie ORL (adénoïdectomie et amygdalecto-mie) a donc toujours été la première option thérapeutique. Récemment, cette notion a été relati-visée, notamment en cas de SAOS qualifié de léger à modéré : une attitude attentiste avec une surveillance de l’évolution peut être proposée. Encore faut-il faire un diagnostic polysomnogra-phique.
Par ailleurs, l’amygdalectomie partielle tend à se généraliser en France (en Suède, c’est la tech-nique de référence), permettant une prise en charge efficace sur le court terme en limitant les risques postopératoires. Les études de cohorte indiquent une possible récidive des symptômes de SAOS avec un risque de nouvelle intervention chirurgicale de moins de 4 %.
Enfin, l’hypertrophie des tissus lymphoïdes n’est pas la seule cause du SAOS qui, s’il persiste, né-cessite une prise en charge multidisciplinaire associant médecin traitant, chirurgien, orthodon-tiste, kinésithérapeute spécialisé et spécialiste de la ventilation de l’enfant.
L’amygdalectomie chez l’enfant est une intervention fréquente mais dont la gestion postopéra-toire de la douleur pose encore de sérieuses difficultés du fait des options thérapeutiques limi-tées, notamment depuis le retrait des dérivés de la codéine.
Néanmoins, l’utilisation raisonnée des antalgiques de type paracétamol, des corticoïdes, des AINS et des morphiniques en peropératoire et en salle de réveil permet un contrôle de la douleur com-patible avec une prise en charge ambulatoire.
L’information et l’éducation des familles à une bonne utilisation des antalgiques sont fondamen-tales pour un retour à domicile serein. L’évolution des techniques opératoires vers les amygdalec-tomies partielles devrait permettre de raccourcir la durée des douleurs postopératoires.
L’amygdalectomie est une intervention très fréquemment pratiquée chez l’enfant. Sa principale indication est le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) causé par des amygdales hypertrophiques.
Si l’intervention classiquement proposée jusqu’à une période récente était l’amygdalectomie totale, il est maintenant prouvé que dans ce contexte une amygdalectomie partielle est au moins aussi efficace et a des suites beaucoup plus simples.
Plusieurs techniques d’amygdalectomie partielle existent. Celle par radiofréquence en est une, et en plein essor.
Intervention chirurgicale parmi les plus pratiquées chez l’enfant et souvent…