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Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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L’épilepsie absence de l’adolescent (EAA) et l’épilepsie myoclonique juvénile (EMJ) sont toutes deux des épilepsies dites “généralisées idiopathiques” qui débutent après 10 ans. Elles sont sous-tendues par des facteurs génétiques complexes, responsables d’une hyperexcitabilité globale du cortex, âge dépendante. La prise en charge de ces deux épilepsies est largement sous-tendue par deux caractéristiques : leur caractère chronique, persistant à l’âge adulte (qui justifie, entre autres, de bien préparer l’avenir), et le risque accru de crise généralisée tonicoclonique (CGTC), qui justifie une information appropriée pour en limiter les risques. La grande majorité des EAA et la majorité des EMJ sont contrôlées par le traitement médical, sous réserve d’une bonne observance et connaissance des facteurs précipitant les crises.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les crises fébriles concernent 2 à 5 % de la population pédiatrique. Le recours aux urgences est très fréquent bien que dans la majorité des cas l’enfant aura complètement récupéré à son admission. Il ne faut cependant pas passer à côté des rares situations d’urgence et ne pas perdre de vue le traumatisme que ce type de crises génère chez les parents et les témoins.
Dès lors, il est surtout important de prendre du temps pour informer les parents sur les mesures à mettre en place en cas de récidive, l’absence de séquelles d’un tel évènement, les raisons d’une abstention thérapeutique.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les épilepsies sont un groupe de maladies chroniques fréquentes. Il est en effet plus correct de parler “des épilepsies” que de parler “de l’épilepsie” car cela reflète la variété des syndromes et des étiologies. Elle touche à peu près 1 % de la population. L’incidence est plus importante chez l’enfant que chez l’adulte avec une incidence maximale la première année de vie, descendant progressivement au cours de l’enfance.

Dossier : La responsabilité médicale en pédiatrie
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Certaines professions médicales ou chirurgicales ont une fréquence de sinistralité très élevée, comme par exemple la chirurgie du rachis ou la chirurgie orthopédique et traumatologique. En revanche, la pédiatrie correspond à une profession médicale dont la fréquence de sinistralité est très basse.
Si le risque médico-juridique en pédiatrie est faible, il n’est pas non plus inexistant. Au travers d’une étude menée sur un échantillon de 125 réclamations patients enregistrées à la MACSF de 2016 à 2020 mettant en cause un médecin pédiatre, il est possible de dégager des tendances statistiques. L’objectif de cette analyse est également de mettre en évidence des récurrences sur les motifs de réclamations, objectivant des vulnérabilités dans les process de prise en charge, et permettant ainsi aux praticiens de mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation à ces risques (individuelles ou collectives).

Dossier : La responsabilité médicale en pédiatrie
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Le rôle du médiateur médical n’est pas de prévenir un engrenage juridique mais d’écouter et d’informer les patients sur leurs doléances. La qualité et la traçabilité des décisions médicales et des informations sont des données médico-légales essentielles et qui sont utilisées comme telles à l’occasion d’une expertise consécutive à une plainte. Les médiateurs des centres hospitaliers devraient pouvoir compléter leur mission, en amont, vis-à-vis des équipes soignantes, pour les informer sur les aspects médico-légaux du dossier médical.
Les plaintes en périnatologie et en pédiatrie aboutissent, dans une proportion importante de cas, à la validation par les experts judiciaires de la prise en charge de l’enfant. Les parents sont alors les victimes – au plan financier comme au plan psychologique – d’une procédure inutile. Si, lors de l’entretien avec les médiateurs, la prise en charge est expliquée et bien comprise, il est possible que cela réduise le nombre de procédures en aval.

Dossier : La responsabilité médicale en pédiatrie
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Le rôle du médiateur médical au sein d’une communauté hospitalière n’est pas en premier lieu, comme le souligne Yannick Aujard, de prévenir un engrenage juridique mais se situe le plus souvent comme un exercice qui exige neutralité, écoute, analyse et accompagnement. Autant de qualités qui permettent d’établir la confiance par une communication éthique responsable même si non décisionnelle. Une médiation réussie n’est pas la seule approche de la résolution d’un conflit. Elle peut être aussi l’occasion de la révélation mutuelle d’une part inconnue de soi, écrit Didier Sicard.

Dossier : Malformations médullaires
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Il est primordial de tirer la sonnette d’alarme devant différentes anomalies orthopédiques qui font suspecter une anomalie médullaire, car l’éventuel traitement neurochirurgical de cette malformation stabilise au mieux les lésions périphériques, qu’elles soient orthopédiques ou vésicosphinctériennes, mais ne permettra quasiment jamais une récupération neurologique. Il est donc essentiel de faire le diagnostic le plus précocement possible.
Les trois points orthopédiques d’appel sont : une anomalie des pieds surtout si elle est asymétrique, une déformation rachidienne et tout signe de déficit sensitivomoteur distal (pieds creux, griffe des orteils, lésions cutanées chroniques). Cette démarche de dépistage se situe à différentes périodes de la croissance.

Dossier : Malformations médullaires
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Les symptômes les plus souvent observés dans les dysraphismes médullaires sont la constipation et l’hyperactivité détrusorienne. Le dépistage des malformations médullaires n’est pas évident à cause de leur fréquence importante dans la population générale. L’association de plusieurs signes ou l’évolution anormale de ces symptômes doit faire rechercher une cause secondaire, dont les dysraphismes.
Le traitement de ces troubles a pour but la préservation de la fonction rénale et l’obtention d’une continence urinaire et fécale adaptée à l’âge de l’enfant. Cette prise en charge requiert une coordination multidisciplinaire entre le neurochirurgien, le médecin de MPR, le chirurgien orthopédique et viscéral et l’équipe paramédicale de rééducation. Chaque traitement doit être adapté régulièrement en fonction des capacités et des besoins fonctionnels des enfants.

Dossier : Malformations médullaires
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Les malformations vertébromédullaires ou dysraphismes spinaux sont des pathologies rares, mais leurs signes révélateurs représentent des situations fréquentes en pédiatrie. En effet, de nombreux praticiens se trouvent confrontés à une fossette sacro-coccygienne atypique, une énurésie tardive ou une rotation exagérée d’un pied. Les questions qui en découlent sont les suivantes :
– ces symptômes sont-ils le reflet d’un problème neurologique sous-jacent ?
– cette anomalie cutanée est-elle associée à une malformation médullaire ?
– quels sont les critères pour demander un examen complémentaire ?

Dossier : Allergies alimentaires
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Les preuves sont aujourd’hui nombreuses pour recommander une diversification alimentaire dès l’âge de 4 à 6 mois, avec une introduction précoce des aliments à fort potentiel allergénique (notamment œuf, arachide) chez tous les nourrissons dans l’objectif de diminuer le risque de survenue d’allergie alimentaire. En l’absence de dermatite atopique sévère, aucun bilan allergologique n’est nécessaire au préalable.