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Dossier : Questions de bioéthique
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Le devenir psychique des enfants conçus après de longs traitements d’infertilité – y compris après des PMA avec des dons de gamètes anonymes comme le dit la loi française actuelle – est éclairé dans cet article par des éléments de clinique analytique sur plusieurs générations. Ces
“enfants de la dernière chance” sont clairement des enfants précieux et surinvestis par leurs parents, mais pour ces derniers, la page n’est pas définitivement tournée, la naissance d’un enfant étant en même temps source potentielle d’ambivalence dans le couple. L’écoute clinique des enfants eux-mêmes, désormais adultes pour nombre d’entre eux, apporte de nouveaux questionnements. Est discutée la question de l’intérêt psychologique d’une levée possible de l’anonymat des donneurs dans la future loi de bioéthique qui va être révisée en 2019.

Dossier : Questions de bioéthique
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Dans cet entretien mené par Geneviève Delaisi de Parseval, nous abordons sous forme de dialogue la problématique de l’anonymat du don de gamètes en PMA sous son aspect génétique. Nous expliquons en quoi la vogue de tests génétiques directement disponibles aux consommateurs modifie complètement la donne en rendant désormais impossible de garantir l’anonymat des donneurs.
Nous abordons aussi les conséquences médicales du fait de cet anonymat et expliquons pourquoi la demande de pouvoir accéder aux origines des personnes conçues par tiers donneur nous semble légitime. L’exemple des nombreux pays européens ayant modifié leur législation démontre que cela n’a pas perturbé leur mode de fonctionnement. Cela va nous permettre de faire des propositions sur la position que pourrait adopter la loi de bioéthique française.
Nous concluons sur le fait qu’il est urgent de réviser cette loi pour accorder l’accès aux origines des personnes conçues par don de gamètes.

Dossier : Questions de bioéthique
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On présente parfois avec inquiétude l’ouverture de la PMA à toutes les femmes comme une fracture : le passage d’une PMA “thérapeutique” à une PMA “sociale”, voire “de convenance”. Or cette vision est factuellement fausse. La PMA avec tiers donneur est une PMA sociale, et elle a toujours existé. Le vrai problème est qu’en France elle a toujours été cachée, maquillée en pseudoprocréation du couple receveur.
L’enjeu réel de la prochaine réforme est de reconnaître que l’engendrement avec tiers donneur n’est ni une procréation, ni une adoption, mais une troisième façon sui generis de fonder une famille, qui doit être organisée dans le respect prioritaire du droit fondamental de l’enfant à son identité narrative.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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Des infections variées peuvent se localiser sur le siège du nourrisson et de l’enfant. La topographie des lésions oriente vers le diagnostic. Les plus caractéristiques sont la candidose du siège, marquée par une atteinte initiale des plis, et l’anite streptococcique, où sont présents un érythème périanal, souvent douloureux, fébrile, associé à de petites érosions ou fissurations.
Des infections diffuses peuvent aussi atteindre le siège, virales (syndrome pieds-mains-bouche, par exemple), bactériennes, mycosiques ou parasitaires (gale). Le traitement comprend celui de la cause ainsi que des soins du siège adaptés.

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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La grande majorité des dermites du siège du nourrisson sont de cause irritative, par contact entre la peau, les souillures (urines, selles) et la couche.
Des règles hygiéniques sont généralement suffisantes pour entraîner la guérison. Celles-ci incluent un nettoyage du siège avec un détergent doux, un rinçage et un séchage soigneux, l’application éventuelle d’une crème protectrice, la suppression des facteurs irritants et l’augmentation de la fréquence de changement des couches.
L’irritation n’est toutefois pas la seule cause des dermites du siège. Celui-ci peut être le site d’infections, de dermatoses inflammatoires (eczéma, psoriasis, séborrhée) ou de lésions traduisant une maladie générale, en particulier l’acrodermatite entéropathique et l’histiocytose langerhansienne.

Dossier : Intolérances alimentaires non allergiques
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L’intolérance au lactose existe. Ce n’est pas une maladie, mais une norme génétiquement déterminée pour la majeure partie de l’humanité pour laquelle l’activité lactase diminue de façon physiologique après l’âge de 3 ans. Il existe un gradient nord sud de tolérance décroissante chez l’adulte en Europe et en Afrique, par une sélection génétique. Il n’existe pas d’allergie au lactose.
Certaines maladies génétiques rares s’accompagnent d’une intolérance primitive au lactose, d’autres maladies plus fréquentes sont responsables d’une intolérance secondaire temporaire (toute cause d’atteinte de la muqueuse de l’intestin grêle). Le lactose ne devrait pas être déconseillé en cas de diarrhée, sauf si celle-ci s’avère sévère ou prolongée. La responsabilité du lactose dans les troubles fonctionnels intestinaux attribués aux “FODMAPs” de façon plus générale est discutée, hors intolérance vraie par déficit en lactase. Le rôle du lactose dans le transit et les coliques du nourrisson est également discuté.

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