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Les encéphalites sont des tableaux graves avec souvent des séquelles au long cours qui peuvent être importantes, à la fois sur le plan cognitif et moteur. Les étiologies sont dominées par les causes infectieuses en particulier par l’herpès virus mais les pathologies auto-immunes et inflammatoires représentent une deuxième partie importante. Ces dernières années, de nombreux nouveaux anticorps ont été mis en évidence et il est indispensable de les reconnaître afin de pouvoir proposer une prise en charge adéquate et rapide.

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Les vulvo-vaginites sont le plus souvent non spécifiques. Il n’y a pas (ou exceptionnellement) de candidose chez la petite fille. Le lichen scléreux nécessite un traitement fort, prolongé et une surveillance à vie. Les condylomes du nourrisson et du jeune enfant ne sont le plus souvent pas des IST. Penser à l’ulcération aigüe non vénérienne de Lipschutz chez la jeune fille. Garder en mémoire les causes plus rares et la possibilité d’un abus sexuel.

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La migraine est fréquente chez l’enfant et ses conséquences sur le quotidien peuvent rapidement s’installer. L’identification des facteurs déclenchants, notamment via un agenda, permet de prévenir les récidives de crise. Le traitement de crise doit être pris le plus précocement possible, d’où l’intérêt de mettre en place un projet d’accueil individualisé.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à proposer en première intention pour le traitement de la crise : l’ibuprofène (10 mg/kg/prise) est d’abord recommandé, l’utilisation du sumatriptan nasal (10 à 20 mg) est également possible chez l’adolescent de plus de 12 ans avec une bonne efficacité et une bonne tolérance. Les traitements de fond non médicamenteux sont recommandés en première intention chez l’enfant. La mise en place d’un traitement de fond médicamenteux relève de l’avis d’un centre spécialisé et elle n’est à envisager qu’après échec des traitements non pharmacologiques.

Dossier : La responsabilité médicale en pédiatrie
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Tous les pédiatres et pas seulement les néonatologistes seront confrontés à une expertise au cours de leur carrière. Il est important de s’y préparer. Les procédures sont le plus souvent à visée de réparation, la victime ou sa famille voulant être indemnisée de préjudices souvent lourds.
Les pédiatres doivent se protéger en étant rigoureux dans leur pratique, en traçant leur activité, en s’adaptant à leur mode d’exercice. Le maintien d’un lien avec les familles est fondamental. La gestion et la prévention des risques doivent faire partie aujourd’hui de la formation de tout pédiatre.

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La dermatite atopique est une maladie inflammatoire de la peau qui évolue sur un mode chronique, le plus souvent associée à d’autres phénotypes de l’atopie tels que l’asthme, la rhinite allergique et l’allergie alimentaire (AA). L’étude LEAP (Learning About Peanut Allergy) a montré une réduction significative du risque de développer une AA à l’arachide chez les nourrissons atteints d’eczéma sévère et/ou d’allergie à l’œuf ayant bénéficié de l’introduction précoce de protéines d’arachide entre les âges de 4 et 11 mois.
Cet article évalue les conséquences de l’étude LEAP, y compris sa faisabilité chez les enfants nourris au sein, les avantages de l’introduction précoce de divers aliments “allergisants” usuels entre 4 et 6 mois et les effets éventuels d’une restauration de la fonction barrière de la peau par l’application d’émollients, associés ou non à l’introduction précoce des aliments.

Compte rendu des 23es JIRP
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Les surdités sévères ou profondes concernent 1 nouveau-né sur 1 000 : sur 780 000 nouveau-nés en France, environ 800 présenteront cette déficience à la naissance. À ceux-là s’ajoutent les enfants qui acquièrent une surdité secondairement et ceux qui développent une surdité transitoire de transmission. Les surdités de perception sévères et profondes congénitales sont celles dont la prise en charge est la plus urgente. En France, le dépistage néonatal de la surdité est proposé à tous les nourrissons en maternité depuis 2012 [1, 2].

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Depuis quelques années, les cas d’allergies alimentaires et d’anaphylaxies augmentent de façon inquiétante chez des enfants de plus en plus jeunes, avec des polyallergies et des polysensibilisations, notamment à l’arachide et aux fruits à coque. Elles impactent grandement la qualité de vie et le futur de ces enfants. De plus, les allergies aux protéines du lait de vache persistantes, pourtant moins fréquentes, sont véritablement préoccupantes car à très haut risque anaphylactique voire létal et posent aussi le problème de leur prévention.
Il est donc urgent de proposer des mesures de prévention primaire pour ces pathologies qui n’existaient pas auparavant, à la lumière des découvertes récentes sur les modes de sensibilisation cutanée et, à l’inverse, de tolérance par voie digestive.

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Alors que de nombreux questionnements circulent depuis des années sur la pédiatrie libérale de première ligne en ville, de nouvelles organisations professionnelles pourraient possiblement répondre au besoin exprimé par les plus jeunes d’un travail en équipe pluriprofessionnelle, comme ils ont pu le vivre lors de leur formation hospitalière.
Nous rapportons ici le chemin qui a permis la naissance de la première maison de santé pluri­professionnelle pédiatrique d’Île-de-France. Au-delà du parcours administratif qui pourrait décourager, il existe de nombreuses aides pour développer ce type de projet et garantir une offre spécialisée de premier recours indispensable pour les familles.

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L’épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) est la pathologie de hanche la plus fréquente de l’adolescent et du grand enfant. Si l’obésité est le principal facteur de risque d’un glissement épiphysaire en période pubertaire, de nombreux autres facteurs ont été identifiés. Une EFS dite “secondaire” à une pathologie systémique doit être évoquée lorsque l’âge est inférieur à 10 ans ou supérieur à 15 ans. L’EFS peut être secondaire à des troubles endocriniens tels que l’hypothyroïdie, à des maladie métaboliques ou rhumatologiques, ou à la iatrogénicité d’une radiothérapie.
Quelle que soit la cause, le diagnostic d’une EFS est clinique et nécessite une radiographie de face et de profil. Sa prise en charge est toujours une urgence chirurgicale.