Sliders Moyen

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Il est important de dépister, parmi les enfants ronfleurs ceux à risque de présenter un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). L’objectif annoncé est de diminuer le recours aux examens du sommeil en ciblant au mieux leurs indications. En effet, seul l’examen du sommeil permet de poser le diagnostic formel de troubles respiratoires du sommeil (TROS) et d’en distinguer la forme et la sévérité. Mais, à défaut de porter le diagnostic de façon certaine, l’approche clinique est une étape clé de la prise en charge de ces troubles respiratoires nocturnes. Un interrogatoire aidé de questionnaires validés suffit-il ? Associés à un examen physique et ORL soigneux permettent-ils de distinguer parmi les enfants ronfleurs ceux ayant un SAOS ?
Pour répondre à cette question, des praticiens spécialistes de cette pathologie ont récemment fait le point au cours de journées de travail consacrées au SAOS de l’enfant et de l’adolescent, organisées sous l’égide de la Société Française de Recherche et de Médecine du sommeil (SFRMS).
On s’intéressera dans cet article essentiellement aux TROS de l’enfant jeune sans comorbidité, secondaire à une hypertrophie des tissus lymphoïdes pour lesquels les recommandations ont été publiées. En effet, pour les enfants avec comorbidité, tous les experts s’accordent à dire que l’examen du sommeil reste indispensable et pour les adolescents, les recommandations en cours de publication ne seront qu’évoquées.

Dossier : Les situations d'urgence à ne pas rater
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Trois catégories de pathologies rénales peuvent, en fonction de leurs sévérités, être considérées comme une urgence en néphrologie pédiatrique : l’insuffisance rénale aiguë, la protéinurie massive et l’hématurie macroscopique.
Il existe bien sûr une multitude de désordres électrolytiques avec potentiellement de graves conséquences, mais ceux-ci ne seront pas traités ici.

Revues générales
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L’incidence de l’obésité augmente dans de nombreux pays, et plus particulièrement chez les enfants. Chez l’adulte, l’association entre psoriasis et comorbidités métaboliques ou cardiovasculaires est bien établie, en particulier pour l’obésité.
Chez l’enfant, peu de données sont disponibles mais les études récentes ont montré des résultats semblables malgré l’existence de différentes définitions de l’obésité. En effet, elles ont rapporté une association significative entre psoriasis et obésité quel que soit le sous-type clinique ou la sévérité du psoriasis.
Le lien physiopathogénique reste cependant difficile à expliquer ; l’obésité pourrait favoriser le développement du psoriasis via la sécrétion d’“adipokines” inflammatoires.
Ces résultats souligneraient l’importance de surveiller l’apparition de comorbidités, en particulier métaboliques chez les enfants atteint de psoriasis.

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L’ERC (European Resuscitation Council) a publié en novembre 2015 une mise à jour des recommandations portant sur la réanimation cardio-respiratoire (RCP) adulte et pédiatrique. En pédiatrie, bien que la séquence ABC (Airway-Breathing-Circulation) ait été maintenue ainsi que les grands principes des algorithmes pédiatriques du BLS (Basic Life Support) et de l’ALS (Advanced Life Support), il est important de noter quelques changements. Ainsi, peu importe le nombre de secouristes, la RCP devrait se faire, après les 5 insufflations initiales, selon le ratio de 15 compressions thoraciques/2 ventilations. La durée des insufflations est réduite à 1 seconde, et le rythme des compressions thoraciques devrait se situer entre 100 et 120 par minute.
En ce qui concerne les accès vasculaires, les tentatives d’accès veineux devraient désormais être limitées à 60 secondes et la voie intra-osseuse peut être envisagée d’emblée en cas d’ACR. En cas de diagnostic de tachycardie supraventriculaire (TSV), si une cardioversion électrique (cardioversion synchrone) est envisagée, celle-ci devra dorénavant se faire avec un dosage suggéré de 1J/kg pour le premier choc, et de 2J/kg en cas de second choc. La dose à délivrer lors d’une défibrillation (en cas de tachycardie ventriculaire ou de fibrillation ventriculaire par exemple) demeure de 4J/kg. Au chapitre de l’enseignement de la RCP, l’accent est mis sur l’utilisation de la simulation, la pratique des compétences non techniques et la formation en équipe multidisciplinaire.

Dossier : Éducation thérapeutique
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La prévalence de l’allergie alimentaire a beaucoup augmenté ces dernières années chez l’enfant. Les formes graves mettant en jeu le pronostic vital sont plus fréquentes, entraînant consultations et hospitalisations. Seule une éviction des aliments incriminés permet d’éviter les accidents.
La prise en charge de l’allergie alimentaire ne se résume pas au diagnostic médical et aux examens complémentaires. Elle passe par l’information, à elle seule insuffisante, qui doit être complétée par l’éducation thérapeutique de l’enfant, de sa famille et de son entourage. Ceux-ci doivent en effet acquérir des compétences pour repérer l’allergène, éviter l’accident et le traiter si nécessaire.
Le Groupe de Réflexion en éducation Thérapeutique dans l’Allergie Alimentaire (GRETAA), s’appuyant sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) en matière d’éducation Thérapeutique du Patient (ETP), a écrit le référentiel de compétences à acquérir par les enfants et leur entourage, puis élaboré des outils éducatifs en lien avec les objectifs de ce référentiel. Le but de cette démarche est d’harmoniser les pratiques et de mettre ces outils à disposition des professionnels concernés par l’ETP en allergie alimentaire.

Dossier : Urgences ophtalmopédiatriques
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Les tumeurs orbitaires des enfants sont rares. L’urgence est d’identifier celles présentant un caractère malin et il ne faut négliger aucun signe d’appel :
– une exophtalmie ou un trouble de l’oculomotricité doivent faire évoquer en premier lieu un rhabdomyosarcome ou une métastase orbitaire mais peuvent aussi révéler un hémolymphangiome ;
– une leucocorie doit faire rechercher un rétinoblastome uni ou bilatéral ;
– un gliome se manifeste par un trouble du comportement visuel (amblyopie, nystagmus, scotome…) et doit déclencher un bilan de neurofibromatose.
Les tumeurs bénignes représentent la majorité des masses orbitaires de l’enfant et leurs complications sont d’ordre visuel (amblyopie) ou esthétique.
L’ophtalmologiste a donc un rôle diagnostique essentiel mais également un rôle important dans le suivi de l’enfant (rééducation de l’amblyopie, dépistage des récidives ou complications).

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Chute de cheveux et alopécie sont des motifs fréquents de consultation. Les alopécies de l’enfant partagent majoritairement les mêmes causes que celles de l’adulte : la pelade, la teigne et les alopécies mécaniques auto-provoquées, comme la trichotillomanie, liée à un tic d’arrachement du cheveu ou les alopécies de traction. Chez le nouveau-né, il y a parfois un hamartome sous-jacent ou une aplasie cutanée congénitale, devant faire éliminer une dysraphisme occulte en cas de “collerette” de cheveux. Enfin, les atrichies ou hypotrichoses diffuses congénitales peuvent s’associer à une dysplasie pilaire parfois syndromique nécessitant un examen complet. Le motif de consultation n’est pas toujours celui d’une alopécie constituée, mais parfois d’une chute récente et rapide orientant vers un effluvium télogène diffus d’évolution spontanément favorable pour lequel il faudra rassurer la famille.