Sliders Moyen

Revues générales
0

L’hypoglycémie non iatrogène est un symptôme banal en pédiatrie. Certains contextes, comme la période néonatale, ou certaines étiologies sont cependant à risque de séquelles neurologiques (hyperinsulinisme congénital, glycogénose…).
Par ailleurs, une hypoglycémie peut également être le premier symptôme d’une maladie plus générale et dont le diagnostic à cette occasion permettra d’éviter des complications et des décompensations plus sérieuses, dans l’insuffisance surrénalienne ou les déficits de la ß-oxydation des acides gras par exemple. Des questions simples (jeûne court/jeûne long ? Hépatomégalie ? Contexte et autres défaillances d’organes associées ? Présence d’une cétose ?) permettent d’orienter le diagnostic rapidement.

Dossier : Questions de bioéthique
0

Les lois de bioéthique adoptées en 1994 puis revues en 2010 sont en cours de révision.
À l’ordre du jour des débats : l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux célibataires.
L’expansion du travail féminin induit un retard de plus en plus important de l’âge de la première maternité.
Certaines femmes à l’approche de la quarantaine, inquiètes de la baisse de leur fertilité, se décident à enfanter seules. En mal de conjugalité, elles choisissent d’avoir un enfant malgré leur célibat et demandent à la médecine de les aider dans ce projet hors norme. Elles décident, après moult hésitations et réflexions, de s’engager dans une monoparenté assumée et non subie.
Comment en viennent-elles à emprunter cette voie iconoclaste ? Comment le vivent-elles et comment voient-elles l’avenir de leurs enfants privés de père non par suite d’un accident conjugal mais du fait du désir de leur mère ?

Revues générales
2

Les traitements des pieds bots se sont modifiés ces dernières années, grâce à la diffusion de la méthode de Ponseti (plâtres successifs et attelles de maintien prolongé).
Elle est maintenant la méthode de référence dans le monde entier. Ceci a eu pour effet de diminuer le nombre d’interventions chirurgicales. Il reste néanmoins des indications de kinésithérapie et de chirurgie plus spécifiques et moins enraidissantes. Quel que soit le traitement, le but fixé est d’obtenir un pied plantigrade fonctionnel, indolore et vieillissant bien.

Revues générales
1

La puberté précoce (PP) est définie chez la fille par le développement des caractères sexuels avant l’âge de 8 ans. Cette situation conduit à se poser successivement les deux questions suivantes :
– le développement précoce est-il dû à une anomalie ?
– conduit-il à un traitement ?
Chacun des deux développements précoces (seins ou pilosité pubienne/ou axillaire) pose des questions différentes lorsqu’il est isolé.
Chez la fille, le développement des seins entre les âges de 2 et 8 ans est le plus souvent le signe d’une PP centrale idiopathique. L’indication d’un traitement freinateur est à discuter au cas par cas.
La difficulté est essentiellement de distinguer une PP pathologique, c’est-à-dire nécessitant une évaluation, d’une variante de la puberté normale. Cette distinction est basée sur la clinique, des examens complémentaires bien ciblés et fiables, et sur le suivi. En effet, les examens sont onéreux et source d’inquiétude pour l’enfant et sa famille ; il est donc nécessaire de bien les cibler et de les faire dans un endroit compétent dans la prise en charge des enfants.

Revues générales
0

Il est important de dépister, parmi les enfants ronfleurs ceux à risque de présenter un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS). L’objectif annoncé est de diminuer le recours aux examens du sommeil en ciblant au mieux leurs indications. En effet, seul l’examen du sommeil permet de poser le diagnostic formel de troubles respiratoires du sommeil (TROS) et d’en distinguer la forme et la sévérité. Mais, à défaut de porter le diagnostic de façon certaine, l’approche clinique est une étape clé de la prise en charge de ces troubles respiratoires nocturnes. Un interrogatoire aidé de questionnaires validés suffit-il ? Associés à un examen physique et ORL soigneux permettent-ils de distinguer parmi les enfants ronfleurs ceux ayant un SAOS ?
Pour répondre à cette question, des praticiens spécialistes de cette pathologie ont récemment fait le point au cours de journées de travail consacrées au SAOS de l’enfant et de l’adolescent, organisées sous l’égide de la Société Française de Recherche et de Médecine du sommeil (SFRMS).
On s’intéressera dans cet article essentiellement aux TROS de l’enfant jeune sans comorbidité, secondaire à une hypertrophie des tissus lymphoïdes pour lesquels les recommandations ont été publiées. En effet, pour les enfants avec comorbidité, tous les experts s’accordent à dire que l’examen du sommeil reste indispensable et pour les adolescents, les recommandations en cours de publication ne seront qu’évoquées.

Dossier : Les situations d'urgence à ne pas rater
0

Trois catégories de pathologies rénales peuvent, en fonction de leurs sévérités, être considérées comme une urgence en néphrologie pédiatrique : l’insuffisance rénale aiguë, la protéinurie massive et l’hématurie macroscopique.
Il existe bien sûr une multitude de désordres électrolytiques avec potentiellement de graves conséquences, mais ceux-ci ne seront pas traités ici.

Revues générales
0

L’incidence de l’obésité augmente dans de nombreux pays, et plus particulièrement chez les enfants. Chez l’adulte, l’association entre psoriasis et comorbidités métaboliques ou cardiovasculaires est bien établie, en particulier pour l’obésité.
Chez l’enfant, peu de données sont disponibles mais les études récentes ont montré des résultats semblables malgré l’existence de différentes définitions de l’obésité. En effet, elles ont rapporté une association significative entre psoriasis et obésité quel que soit le sous-type clinique ou la sévérité du psoriasis.
Le lien physiopathogénique reste cependant difficile à expliquer ; l’obésité pourrait favoriser le développement du psoriasis via la sécrétion d’“adipokines” inflammatoires.
Ces résultats souligneraient l’importance de surveiller l’apparition de comorbidités, en particulier métaboliques chez les enfants atteint de psoriasis.