Nutrition

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L’allergie aux protéines de lait de vache est relativement fréquente chez le nourrisson. En attendant sa résolution survenant en général dans la petite enfance, sa prise en charge consiste à exclure les protéines de lait de vache de l’alimentation. Chez l’enfant ne recevant pas d’allaitement maternel ou en complément/relais de celui-ci, un hydrolysat poussé de protéines de lait de vache ou une formule d’acides aminés est prescrit.
Plus l’introduction de ce type de laits infantiles est tardive, plus l’acceptabilité de ceux-ci, en raison de leur amertume spécifique, est difficile, ayant parfois pour conséquence de limiter les quantités consommées. De plus, l’administration des laits sans protéines de lait de vache au cours de la première année de vie aurait des conséquences sur la consommation et l’appréciation de certains aliments plus tard dans l’enfance et à l’adolescence. Ainsi, depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été faits pour améliorer leurs qualités organoleptiques.

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 a été vampirisée par la COVID-19. En nutrition pédiatrique, seul son impact sur les enfants obèses a réellement retenu l’attention, nous développerons ce point et un autre qui nous a paru intéressant en obésité pédiatrique. D’autres publications singulières ne portant ni sur la COVID-19, ni sur l’obésité seront également analysées.

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Les difficultés d’alimentation du nourrisson ou jeune enfant sont des motifs récurrents de consultation chez le pédiatre. La plupart du temps passagères, elles peuvent cependant se pérenniser lorsqu’elles s’accompagnent de facteurs de risque cumulatifs. Lorsqu’à une situation alimentaire fragile s’ajoute une histoire médicale compliquée, une allergie aux protéines du lait de vache ou un reflux gastro-œsophagien sévère, on comprend l’impact direct à la fois sur la croissance et le développement du bébé mais aussi sur toute la structure familiale.
En tant que premiers recours face à ces difficultés, il est essentiel que les pédiatres et médecins généralistes qui suivent ces patients puissent connaître et repérer les signes d’alertes des troubles alimentaires pédiatriques, pour orienter au mieux vers une équipe pluridisciplinaire si nécessaire. Il est aussi primordial de débuter dès la rencontre un accompagnement de ces familles avec des pistes et conseils adaptés, pour éviter d’ancrer certains comportements peu porteurs. L’accompagnement parental et le travail en pluridisciplinarité seront la clé d’un repérage et d’une prise en soin optimale de ces jeunes patients pour éviter de pérenniser des troubles alimentaires.

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La carence en calcium est fréquente à l’adolescence. Elle est multifactorielle, intégrant des aspects liés au mode de vie. Les besoins en minéraux augmentent du fait du pic de croissance pubertaire et du pic de masse osseuse. Une carence en vitamine D amplifie la carence nutritionnelle en calcium.
Une carence calcique sévère peut générer des fractures dont il est difficile d’apprécier l’incidence réelle, car cette période expose aussi à une fragilité osseuse transitoire dite “physiologique”. Celle-ci est liée à une résorption accrue et à une porosité corticale temporaire, la carence calcique et la réaction parathyroïdienne qui en découlent contribuant à l’amplifier. Il existe aussi un découplage temporel entre la croissance osseuse et la minéralisation lors de l’adolescence. Des fractures répétées doivent faire envisager une carence calcique et/ou en vitamine D mais aussi une pathologie constitutionnelle sous-jacente. Un apport calcique suffisant facilite l’acquisition d’un pic de masse osseuse optimal.

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L’allergie aux protéines de lait de vache (APLV) est une des allergies les plus fréquentes chez l’enfant. Sa prise en charge est fondée sur l’exclusion des protéines de lait de vache de son alimentation.
La supplémentation des formules infantiles par des biotiques est de plus en plus développée et permet de moduler l’établissement du microbiote intestinal de l’enfant. Cette intervention précoce sur l’écosystème intestinal a un intérêt santé pour l’enfant et plusieurs études ont montré l’intérêt de ces formules dans la prise en charge de l’APLV.

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L’allergie aux protéines du lait de vache (PLV) requiert une prise en charge nutritionnelle qui ne se limite pas à l’exclusion des PLV. Un hydrolysat extensif de PLV ou un hydrolysat de riz pourra indifféremment être choisi. Les principales carences nutritionnelles à prévenir sont avant tout celles en calcium, mais aussi en fer et en lipides, alors que les risques de carences protéiques et énergétiques sont davantage théoriques que réels. Les viandes de bœuf et de veau sont presque toujours tolérées, alors que les produits à base de laits de chèvre ou de brebis et le soja devront être proscrits.

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Les difficultés alimentaires sont des problèmes fréquemment rencontrés chez le jeune enfant. Le pédiatre est souvent confronté à un jeune nourrisson qui, au cours de la tétée ou de la prise du biberon, se jette en arrière, pleure ou se tortille. Les repas s’éternisent et l’émission du rot est difficile. Dans ces situations, un reflux gastro-œsophagien (RGO) ou une allergie aux protéines de lait de vache (APLV) sont souvent évoqués. La prescription d’hydrolysats poussés et d’inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) concernerait un tiers des enfants présentant des difficultés alimentaires.

L'année pédiatrique 2019
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Plusieurs recommandations institutionnelles ou de sociétés savantes ont été publiées au cours de l’année 2019. Nous les rapporterons et les analyserons. D’autres publications intéressantes portant sur des domaines nutritionnels variés seront également commentées. Cette année encore, la nutrition pédiatrique a réservé des surprises.

Revues générales
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En pédiatrie, les carences lipidiques sont bien plus fréquentes et délétères que les potentiels excès, il est donc essentiel de les prévenir. Les carences quantitatives doivent être évitées en ajoutant des graisses (huile, beurre) dans chacun des plats salés du nourrisson et en proscrivant les aliments allégés en lipides chez l’enfant plus âgé. Les carences qualitatives concernent les acides gras essentiels (acides linoléique et α-linolénique) et leurs dérivés (acides arachidonique [ARA] et docosahexaénoïque [DHA]). Chez le nourrisson non allaité, les formules actuellement enrichies en DHA et ARA devront être privilégiées, en attendant l’application de la directive européenne qui
imposera un enrichissement systématique en DHA à partir de février 2020.
Après cette date, seules les préparations contenant à la fois du DHA et de l’ARA (dont l’ajout ne sera pas obligatoire) devront être prescrites afin de prévenir d’éventuelles carences en ARA. Chez l’enfant plus âgé, les consommations d’huiles végétales et de poissons 1 à 2 fois par semaine assureront les apports en acides gras essentiels et en DHA.