Auteur Lemale J.

Service de Gastro-Entérologie et Nutrition Pédiatriques, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.

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Les effets secondaires systémiques principaux des corticoïdes inhalés (CI) portent sur la croissance, le métabolisme osseux et la fonction surrénalienne. Ils dépendent des propriétés des molécules choisies, de la dose réellement délivrée, de l’observance et de la susceptibilité individuelle.
Les effets systémiques des différents CI ont été étudiés principalement à des doses faibles à modérées, en poudre sèche, sur des durées de quelques mois et dans un nombre limité d’études. Les CI affectent la taille. Le déficit de taille s’installerait au cours des premiers mois, avant de se rattraper partiellement. Il serait de l’ordre de –1 cm à l’âge adulte après 5 années de traitement à doses modérées. Après un an de traitement l’effet sur la taille serait moindre pour la fluticasone propionate que pour le budésonide ou la béclométhasone dipropionate. Le retentissement osseux semble léger, les données sont insuffisantes pour conclure à une différence d’effet osseux entre les différents CI. L’effet freinateur surrénalien n’est pas cliniquement significatif et serait comparable entre les CI.

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L’obésité résulte d’une interaction gène-environnement. Depuis quelques années, l’implication de facteurs comme le microbiote intestinal, jouant un rôle dans le contrôle de la balance énergétique et l’inflammation de bas grade, est évoquée. Des modifications qualita-tive et quantitative du microbiote intestinal ont été décrites suggérant même que celles-ci au-raient un rôle plus important dans la pathogenèse de l’obésité que des variations du génome humain. Ces découvertes récentes laissent à penser que modifier le microbiote intestinal de patients obèses pour obtenir une diversité bactérienne “normale” qualitativement et quantita-tivement pourrait être une approche thérapeutique dans la prise en charge de ces patients.