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Dossier : Infectiologie : nouveaux regards
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Comme le rappelle Santé publique France (bulletin de la semaine 15, 2019), “la réduction du fardeau lié à la grippe chaque année repose sur l’amélioration de la couverture vaccinale mais égale­ment sur le respect des mesures barrières, la limitation des contacts avec des sujets à risque en cas de syndrome grippal et l’utilisation des antiviraux pour les sujets à risque.”
La saison 2018-2019 a été marquée par sa brièveté et la prédominance de la co-circulation des virus influenza A/H1N1 et A/H3N2. La place des enfants dans la diffusion de la grippe en population et dans le nombre de consultations ambulatoires et d’hospitalisations est une constante, ils ne sont pas indemnes de formes sévères.
Les professionnels de santé comme le public ont besoin d’être sensibilisés à la grippe et à sa
prévention pour augmenter la couverture vaccinale, nettement insuffisante dans tous les groupes ciblés par les recommandations. Les pharmaciens ont vacciné dans quatre régions métropolitaines cette saison ; une extension à l’ensemble du territoire est faite à partir de la saison 2019-2020.
Les vaccins tétravalents sont possibles chez les enfants dès l’âge de 6 mois à dose pleine (selon les recommandations du calendrier vaccinal 2019). Les recommandations des antiviraux ont été actu­alisées en mars 2018 par le HCSP.

Dossier : Infectiologie : nouveaux regards
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Face à l’augmentation des infections à bactéries multirésistantes (BMR) dues à la surprescription des antibiotiques, des équipes d’infectiologie transversale sont maintenant présentes dans de nombreux hôpitaux en France. Ces équipes, coordonnées par un clinicien référent en antibiothérapie, travaillent en lien étroit avec les microbiologistes, les pharmaciens et les hygiénistes. Elles exercent une activité transversale dans tous les services cliniques de l’hôpital afin d’optimiser la prise en charge des patients hospitalisés nécessitant un traitement antibiotique et de réduire les antibiothérapies inutiles ou inappropriées.
Ces équipes sont particulièrement utiles dans les services à haut risque infectieux (réanimation, hémato-oncologie…), dans les services de chirurgie et pour la prise en charge des infections à BMR et à bactéries hautement résistantes.

Dossier : Dépistages
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Les pédiatres “rencontrent” régulièrement les troubles des apprentissages dans leurs cabinets alors qu’ils les ont peu connus sur les bancs de la faculté. Les outils à leur disposition sont précieux pour les aider à dépister, décider des interventions nécessaires, suivre les enfants et accompagner leurs parents.
Les outils de dépistage des troubles du langage oral et écrit sont anciens. De nouveaux outils
s’intéressent également au dépistage des troubles praxiques et du calcul, plus largement ignorés. La description des outils, de leur validation, de leurs objectifs et des actions à proposer participe à éclairer le choix du pédiatre. Les formations aux outils et à leur interprétation permettent une montée en compétences pour une meilleure coordination avec l’ensemble des professionnels concernés. C’est l’enfant qui en bénéficie.

Dossier : Dépistages
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Le dépistage des anomalies visuelles est essentiel du fait de leur prévalence élevée (20 %). Ces anomalies sont constituées essentiellement de troubles de la réfraction. Le dépistage précoce est aussi indispensable pour prévenir l’amblyopie et le strabisme. L’examen clinique est systématiquement accompagné d’un interrogatoire des parents. Il recherchera les facteurs de risque et les antécédents. Le carnet de santé prévoit un dépistage visuel lors de la première semaine de vie puis à 2 mois, 4 mois, 9 mois, 2 ans et 3 ans.
L’examen commence par l’observation clinique du comportement visuel de l’enfant. L’éclairage
recherche le réflexe photomoteur, évalue la lueur pupillaire en recherchant des troubles des milieux transparents comme une leucocorie. L’occlusion alternée recherche une amblyopie. Plusieurs outils sont utilisés comme le test de l’œil de bœuf, les tests d’acuité visuelle après 2 ans, les lunettes à secteurs, le stéréotest de Lang, les photoscreeners.
Devant des doutes sur l’existence d’un strabisme ou d’une amblyopie, l’enfant est adressé à un ophtalmologiste ou un orthoptiste dans un premier temps. L’enfant doit être adressé en urgence à l’ophtalmologiste devant une leucocorie ou une cornée trouble.

Dossier : Dépistages
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Le dépistage de la surdité est recommandé en France depuis 2012 en maternité. Il permet de repérer les surdités congénitales moyennes à profondes, uni ou bilatérales. Les nourrissons repérés sont adressés pour une seconde étape de dépistage en ORL et, le cas échéant, vers l’étape diagnostique. Le diagnostic précoce des surdités congénitales permet d’en limiter l’impact sur le développement de l’enfant.
Les surdités peuvent aussi être évolutives ou d’apparition secondaire, il reste donc important de surveiller l’audition chez l’enfant plus grand. Les éléments de repérage cliniques sont plus ou moins spécifiques : retard de langage, troubles de l’articulation, troubles du comportement ou attentionnels… Les outils de dépistage à ce second stade sont cliniques (jouets sonores, tests à la voix) et technologiques (otoémissions acoustiques, audiomètres de dépistage). Au moindre doute, un examen en milieu spécialisé ORL est recommandé.

Dossier : Néonatologie
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L’entérocolite ulcéro-nécrosante est l’urgence digestive la plus redoutée des services de néonatologie car elle est une cause majeure de morbidité et de mortalité, en particulier dans la population des grands prématurés. Sa prévention constitue l’un des enjeux de la néonatologie moderne et repose sur un arsenal de mesures qui tient compte de la composante multifactorielle de son étiologie.
Parmi les mesures préventives figurent la composition et les modalités de l’alimentation entérale, la supplémentation par la lactoferrine et l’administration prophylactique de probiotiques. La publication récente de plusieurs méta-analyses et de nombreux essais cliniques randomisés, visant à réduire l’incidence de l’entérocolite ulcéro-nécrosante, suggère une approche plus rationnelle pour l’élabo­ration d’une stratégie de prévention.

Dossier : Néonatologie
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Le clampage retardé du cordon ombilical est une des méthodes permettant le passage du sang résiduel placentaire au nouveau-né. Outre ses bénéfices hématologiques certains à court et moyen terme, cette transfusion de sang oxygéné améliore la stabilité hémodynamique du nouveau-né lors de cette période d’adaptation à la vie extra-utérine.
Il semble indispensable d’attendre l’instauration des premiers cycles respiratoires pour couper le cordon afin de respecter la physiologie du nouveau-né. Des méthodes alternatives comme la traite du cordon en cas d’urgence obstétricale ou de besoin de réanimation néonatale immédiate ont montré des effets bénéfiques similaires au clampage retardé.

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