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Dossier : Dépistages
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Le dépistage des anomalies visuelles est essentiel du fait de leur prévalence élevée (20 %). Ces anomalies sont constituées essentiellement de troubles de la réfraction. Le dépistage précoce est aussi indispensable pour prévenir l’amblyopie et le strabisme. L’examen clinique est systématiquement accompagné d’un interrogatoire des parents. Il recherchera les facteurs de risque et les antécédents. Le carnet de santé prévoit un dépistage visuel lors de la première semaine de vie puis à 2 mois, 4 mois, 9 mois, 2 ans et 3 ans.
L’examen commence par l’observation clinique du comportement visuel de l’enfant. L’éclairage
recherche le réflexe photomoteur, évalue la lueur pupillaire en recherchant des troubles des milieux transparents comme une leucocorie. L’occlusion alternée recherche une amblyopie. Plusieurs outils sont utilisés comme le test de l’œil de bœuf, les tests d’acuité visuelle après 2 ans, les lunettes à secteurs, le stéréotest de Lang, les photoscreeners.
Devant des doutes sur l’existence d’un strabisme ou d’une amblyopie, l’enfant est adressé à un ophtalmologiste ou un orthoptiste dans un premier temps. L’enfant doit être adressé en urgence à l’ophtalmologiste devant une leucocorie ou une cornée trouble.

Dossier : Dépistages
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Le dépistage de la surdité est recommandé en France depuis 2012 en maternité. Il permet de repérer les surdités congénitales moyennes à profondes, uni ou bilatérales. Les nourrissons repérés sont adressés pour une seconde étape de dépistage en ORL et, le cas échéant, vers l’étape diagnostique. Le diagnostic précoce des surdités congénitales permet d’en limiter l’impact sur le développement de l’enfant.
Les surdités peuvent aussi être évolutives ou d’apparition secondaire, il reste donc important de surveiller l’audition chez l’enfant plus grand. Les éléments de repérage cliniques sont plus ou moins spécifiques : retard de langage, troubles de l’articulation, troubles du comportement ou attentionnels… Les outils de dépistage à ce second stade sont cliniques (jouets sonores, tests à la voix) et technologiques (otoémissions acoustiques, audiomètres de dépistage). Au moindre doute, un examen en milieu spécialisé ORL est recommandé.

Dossier : Néonatologie
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L’entérocolite ulcéro-nécrosante est l’urgence digestive la plus redoutée des services de néonatologie car elle est une cause majeure de morbidité et de mortalité, en particulier dans la population des grands prématurés. Sa prévention constitue l’un des enjeux de la néonatologie moderne et repose sur un arsenal de mesures qui tient compte de la composante multifactorielle de son étiologie.
Parmi les mesures préventives figurent la composition et les modalités de l’alimentation entérale, la supplémentation par la lactoferrine et l’administration prophylactique de probiotiques. La publication récente de plusieurs méta-analyses et de nombreux essais cliniques randomisés, visant à réduire l’incidence de l’entérocolite ulcéro-nécrosante, suggère une approche plus rationnelle pour l’élabo­ration d’une stratégie de prévention.

Dossier : Néonatologie
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Le clampage retardé du cordon ombilical est une des méthodes permettant le passage du sang résiduel placentaire au nouveau-né. Outre ses bénéfices hématologiques certains à court et moyen terme, cette transfusion de sang oxygéné améliore la stabilité hémodynamique du nouveau-né lors de cette période d’adaptation à la vie extra-utérine.
Il semble indispensable d’attendre l’instauration des premiers cycles respiratoires pour couper le cordon afin de respecter la physiologie du nouveau-né. Des méthodes alternatives comme la traite du cordon en cas d’urgence obstétricale ou de besoin de réanimation néonatale immédiate ont montré des effets bénéfiques similaires au clampage retardé.

Dossier : École
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Le projet d’accueil individualisé est rédigé avec le médecin scolaire et il est à destination du personnel de l’école. Sa rédaction est souvent basée sur les informations fournies par le médecin traitant ou le spécialiste.
Pour les enfants et adolescents avec épilepsie, la demande de PAI est souvent focalisée sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. Pour cette partie, il faut fournir les éléments permettant d’identifier la crise épileptique avec du vocabulaire non spécialisé. Il est important de dire ce qu’il faut faire pour prendre soin du patient au moment de la crise, et indiquer s’il faut ou non administrer un traitement d’urgence.
Le PAI ne se limite pas à cet aspect, il doit aussi contenir des informations sur la vie quotidienne afin de limiter les restrictions inadaptées comme la limitation d’accès aux écrans (ordinateur…) ou à la pratique sportive, qui sont dans une très grande majorité des cas autorisés et sans risque.

Dossier : École
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Le refus scolaire anxieux est un trouble complexe et fréquent en pédopsychiatrie qui débute par un absentéisme progressif ou brutal, faisant souvent suite à des facteurs déclenchants et/ou à une période de déscolarisation (vacances, maladie). Il est important d’être attentifs aux absences, retards ou passages à l’infirmerie des élèves. Ces patients vont fréquemment présenter des manifestations anxieuses et des signes fonctionnels en lien avec la confrontation scolaire.
Les profils psychopathologiques sous-jacents sont divers : anxiété de séparation, anxiété sociale, phobie simple, dépression, comorbidités anxieuses. Différents facteurs vont conduire à l’apparition du refus scolaire anxieux : facteurs individuels, familiaux et scolaires.
La prise en charge doit effectivement être globale, multimodale et pluridisciplinaire avec un important travail de réseau et une coordination entre les différents intervenants. Le soin de ces patients doit comprendre une prise en charge du sujet, un accompagnement de la famille et la mise en place d’aménagements scolaires. Il est essentiel de ne pas rédiger de certificat médical attestant de la non-reprise de la scolarité et de ne pas inscrire l’enfant ou l’adolescent au CNED.

Dossier : École
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Le nombre de projets d’accueil individualisé (PAI) pour allergie alimentaire augmente régulièrement en France. Sa mise en place requiert une expertise allergologique initiale pour confirmer l’intérêt du PAI et l’indication éventuelle d’une trousse d’urgence (avec ou sans stylo auto-injecteur d’adrénaline) dans le respect des recommandations, les modalités d’un régime d’éviction et les conditions de la restauration scolaire.
Si les parents doivent demander le PAI auprès du responsable de la structure d’accueil, le médecin doit lui s’impliquer dans la mise en œuvre du PAI selon ses compétences propres, dans l’idéal en lien avec un médecin spécialiste en allergologie. Le PAI sera, au final, adapté si nécessaire puis validé par le médecin de l’Éducation nationale en partenariat avec l’enfant et sa famille, l’équipe éducative, la commune, une infirmière de l’Éducation nationale parfois, selon les ressources disponibles.
Le PAI dans sa forme actuelle doit évoluer vers une simplification et une harmonisation afin d’améliorer encore l’accueil des enfants allergiques en milieu scolaire.

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