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Revues générales
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Le syndrome multi-inflammatoire pédiatrique post-Covid-19 est une nouvelle entité décrite en 2020 chez les enfants et adolescents récemment contaminés par le coronavirus SARS-COV-2.
Sa gravité est essentiellement liée la survenue possible de troubles hémodynamiques sévères, d’une pancardite, d’une dysfonction systolique du ventricule gauche et d’une dilatation des artères coronaires. Contrastant avec la gravité initiale, sous l’effet du traitement médical, l’évolution est rapidement favorable avec récupération complète dans la majorité des cas.
La surveillance cardiologique consiste à répéter de façon rapprochée l’examen clinique, le monitorage hémodynamique, l’ECG et l’échocardiographie pendant la phase aiguë afin de vérifier la disparition progressive des anomalies cardiovasculaires (CV) initiales. Après le retour à domicile du patient, la surveillance cardiologique a pour but de s’assurer de l’absence de séquelles cardiaques à distance de la période aiguë. Un contrôle cardiologique est recommandé à 4-6 semaines d’évolution, à répéter en cas d’anomalie persistante. La place de l’IRM cardiaque n’est pas encore bien définie : systématique pour dépister les patients avec myocardite, ou ciblée uniquement sur les patients les plus graves et ceux qui conservent une dysfonction cardiaque après la période aiguë.

L'année pédiatrique 2022
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L’identification de la disposition segmentaire des hémangiomes infantiles (HI) est importante pour la recherche des syndromes PHACE (malformations de la fosse postérieure, hémangiome, anomalies artérielles, anomalies cardiaques, anomalies oculaires) associés aux HI et fournit également des indices sur la physiopathologie. Auparavant, les hémangiomes segmentaires étaient représentés sur 4 régions faciales, dont 3 correspondant à des métamères faciaux connus d’innervation du nerf tri­jumeau (V1, V2, V3).

Revues générales
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L’errance diagnostique dans le trouble du spectre autistique (TSA) retarde une prise en charge adaptée. Notre objectif était d’évaluer l’intérêt des centres de diagnostic du TSA dans le parcours de soins des patients conjointement suivis en neuropédiatrie. Nous avons comparé deux groupes avec un TSA suspecté ou établi adressés dans le service de neuropédiatrie : l’un issu du centre de diagnostic l’Entretemps se situant dans l’hôpital et l’autre issu des centres de proximité alentours nommé “Hors Entretemps”. Le critère de jugement principal était la prise en charge médico-sociale et éducative à 2 ans du suivi.
Les patients de l’Entretemps étaient davantage suivis dans une structure médico-sociale adaptée à 2 ans du suivi. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de scolarité. Un diagnostic de TSA établi en centre de 3e ligne est associé à une prise en charge médico-sociale plus adaptée, comparé aux centres de proximité.

Analyse d'article
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L’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) concerne 2 à 5 % des nourrissons européens. Dans les formes les plus sévères comme l’anaphylaxie, le retard de croissance ou le non-amendement des symptômes sous hydrolysat extensif de PLV et à défaut d’allaitement maternel, les formules à base d’acides aminés (FAA) sont une alternative nécessaire pour la mise en place du régime d’éviction des PLV.

Revues générales
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Un allaitement maternel exclusif prolongé ne diminue pas le risque de survenue d’une allergie aux protéines de lait de vache (APLV) et il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant la prévention de ce type d’allergie chez des nourrissons exclusivement allaités.
Des études récentes ont montré que l’administration de PLV par complément de petits biberons au cours d’un allaitement maternel exclusif dès la maternité ou dès le premier mois de vie aurait un effet bénéfique sur la prévention de l’APLV, à condition que les prises soient régulières et les quantités bues d’au moins 10 mL par jour. Les volumes de lait infantile ne doivent cependant pas être trop importants afin de ne pas compromettre l’allaitement maternel.

Compte rendu des 23es JIRP
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Les troubles du comportement alimentaire se multiplient aujourd’hui chez les enfants et les adolescents pour des raisons qui ne sont pas liées à la nourriture elle-même, mais qui relèvent clairement de l’idéologie. Un faisceau de raisons hétéroclites, qui va de l’indignation face à la souffrance animale à l’inquiétude au sujet du dérèglement climatique, en passant par une culpabilité diffuse, qui ne demande qu’un prétexte pour s’auto-flageller, explique en effet le dégoût moral qui s’exprime de plus en plus à l’égard de l’alimentation carnée, accusée de tous les maux.

Revues générales
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Les troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) sont un gradient de pathologies sous-diagnostiquées, malgré leur prévalence élevée et leurs conséquences sévères sur le développement des enfants. Ces dernières années, les avancées scientifiques ont clairement montré que leur approche diagnostique et thérapeutique devait changer complètement de ce qui se faisait et se fait encore parfois par les professionnels impliqués.
La nécessité d’un dépistage précoce et d’un traitement en équipe multidisciplinaire est absolument indispensable. L’orthopédie orofaciale est un pilier essentiel dans la solution thérapeutique des TROS, ce qui a mis en évidence le besoin d’une connaissance approfondie de la croissance squelettique et fonctionnelle orofaciale par le professionnel.

Revues générales
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Les nævus congénitaux (NC) sont des lésions fréquentes bien que leur prévalence ne soit pas connue précisément, estimée entre 1 et 3 % des nouveau-nés.
Les NC larges ou géants sont bien plus rares. Leur prise en charge est complexe, individualisée selon la considération de plusieurs problématiques : impact psychosocial, risque de mélanome, âge, localisation, souhait des parents.
La prise en charge de ces lésions n’est pas consensuelle à l’heure actuelle et dépend également de l’expérience de l’équipe qui prend en charge le patient.

Revues générales
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L’asthme de l’adolescent est une maladie chronique fréquente, prise en charge par un traitement inhalé en cas de symptômes associé éventuellement à un traitement inhalé quotidien. Depuis 2019, le GINA (Global Initiative Against Asthma) a inclus dans ses recommandations de prise en charge de l’asthme persistant léger la possibilité d’utiliser l’association corticostéroïdes inhalés (CSI) + formotérol comme traitement de secours seul ou comme traitement de secours et de fond. Auparavant, le traitement de secours était toujours les bronchodilatateurs de courte durée d’action, les CSI étant réservés au traitement de fond.
Ce nouveau schéma thérapeutique repose sur des preuves scientifiques solides et doit être une possibilité de traitement chez l’adolescent, tout en favorisant l’observance grâce à l’adhésion du patient via une bonne éducation thérapeutique.

Compte rendu 22es JIRP
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La vaccination des prématurés et notamment des grands et des extrêmes prématurés peut être la source de craintes et de questionnements, pouvant aboutir à un retard vaccinal dommageable. Il a en effet été montré que le retard vaccinal était d’autant plus important que le nouveau-né était prématuré, de petit poids de naissance et avec des comorbidités. Les plus fragiles apparaissent donc les moins bien protégés. Pourtant, une étude récente menée en Allemagne sur 8 401 prématurés de moins de 29 semaines d’aménorrhée (SA) a montré que les nouveau-nés vaccinés dans les temps avaient significativement moins d’infections respiratoires basses de type bronchite déclarées par leur parent à 5 ans, indépendamment d’autres facteurs comme l’âge gestationnel, la bronchodysplasie ou l’exposition au tabac [1].