
L’asthme de l’enfant : sur ou sous-diagnostiqué ?
Devant une toux exacerbatrice de l’enfant, de nombreux médecins, qui…
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La bactérie et sa pathologie Les Hæmophilus sont des coccobacilles…
Le développement du système visuel est inachevé à la naissance, et sa maturation se poursuit pendant les premières années de vie. Durant cette période, la détection et prise en charge précoce de troubles visuels permet de prévenir des altérations permanentes à l’âge adulte. Des tests simples permettront au pédiatre d’identifier les enfants à risques ou suspects de pathologie oculaire afin de les adresser précocement vers un ophtalmologiste pédiatrique. Des signes comme la leucocorie ou le strabisme peuvent être associés à des pathologiques organiques sévères nécessitant un traitement sans délai.
La calprotectine est une protéine relarguée par les polynucléaires neutrophiles…
La relation entre fer et vitamine D n’est pas intuitive. Et pourtant, cette interaction, démontrée tant dans les modèles cellulaires qu’in vivo, semble de la plus haute importance en pédiatrie. Tout d’abord, parce que la carence martiale et la carence en vitamine D sont fréquentes en population générale pédiatrique. Ensuite, parce que nous avons à disposition des moyens de les prévenir. Enfin, parce que nous pouvons imaginer un bénéfice clair et probablement synergique en termes de santé globale et de médecine préventive à corriger ces deux carences.
Des études randomisées évaluant l’intérêt combiné d’une supplémentation en fer et en vitamine D en pédiatrie générale seraient très intéressantes pour évaluer le bénéfice potentiel sur l’anémie et les infections, mais également sur des critères plus globaux, tels le développement psychomoteur. En attendant ces hypothétiques études qui seraient extrêmement difficiles à mettre en œuvre en pratique,
essayons déjà de respecter les recommandations de supplémentation en vitamine D et d’apports en fer !
Arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) 1. Forme systémique d’AJI Dans la…
L’uvéite est un problème rare en pédiatrie. Sa prise en charge relève d’un tandem actif entre ophtalmologue et pédiatre. Le rôle de ce dernier est essentiel lors de l’évaluation initiale pour rechercher des éléments extra-oculaires, mais également pour le choix du traitement systémique et sa surveillance.
Le premier enjeu est d’en repérer les signes cliniques car le retard diagnostique est parfois considérable ; il faut ensuite préciser la topographie/type de l’atteinte oculaire pour orienter le bilan étiologique.
Les causes infectieuses représentent environ 20 %. Les causes non infectieuses sont principalement : les uvéites antérieures associées aux arthrites juvéniles idiopathiques (avec facteur antinucléaire et spondyloarthropathies), les formes idiopathiques (1/3) et les uvéites associées à la sarcoïdose et au syndrome de Behçet à début précoce.
Le traitement des uvéites antérieures aiguës repose sur les collyres aux corticoïdes. Dans les formes chroniques cortico-dépendantes, ou en cas d’atteinte postérieure et/ou intermédiaire, un traitement systémique est le plus souvent nécessaire, à choisir selon l’orientation étiologique et la gravité.
Le trouble stress post-traumatique (TSPT) est la principale conséquence psychopathologique d’un événement potentiellement traumatique (EPT). Les EPT sont d’une importance méconnue malgré leur grande fréquence. Certaines situations imposent particulièrement la vigilance, comme le handicap, des tentatives de suicide, des conduites addictives ou des fugues.
Il importe pour le pédiatre de savoir reconnaître le TSPT chez l’enfant par une bonne connaissance de la clinique qui est complexe, variant en fonction de l’âge, mais bien définie, même pour de très jeunes enfants. La consultation de pédiatrie est un temps privilégié pour le repérage et l’évaluation des troubles.
Dans certains cas, elle mènera à des mesures de protection. Plus souvent, le pédiatre pourra jouer un rôle essentiel pour conseiller les familles et aider à la bonne orientation de l’enfant, sachant que les thérapeutiques ont une efficacité bien validée. Dans son rôle d’accompagnement des familles, il pourra se montrer précieux pour limiter les perdus de vue en cours de traitement, les conduites d’évitement faisant partie du TSPT.
Pour les parents, l’annonce de la maladie à la naissance est un choc. Commence alors un travail de deuil de l’enfant idéal attendu pour accepter cet enfant réel. La relation de confiance avec l’équipe médicale et paramédicale est indispensable car elle permet aux parents de supporter la difficile réalité. La maladie mobilise les ressources psychiques des parents ainsi que leurs capacités d’adaptation.
Ces derniers sont aussi traversés par la problématique de la culpabilité et mettent en place divers mécanismes de défense comme le déni, la colère, le repli, l’ambivalence ainsi que des rituels pour canaliser l’angoisse. L’accompagnement psychologique des parents est primordial pour surmonter cette étape de vie et contenir les effets de la maladie sur leur construction identitaire et leur parentalité.
Du fait d’un environnement médiatique qui dramatise les éléments d’information…