0

C’est quoi l’espoir, papa ?

Mon fils pourra-t-il s’aider de l’intelligence artificielle pour augmenter son intelligence, s’interrogeait un père ?
L’intelligence, ce n’est pas seulement ce que mesurent les tests, c’est ce qui leur échappe, lui répondrait Edgard Morin.
Les spectres des intelligences, tels que les définit le philosophe et physicien Emile Klein, n’échappent pas aux interrogations des défis qui sont devenus les nôtres, face aux vertiges des développements de l’intelligence artificielle.

Patrimoine
0

Cet article a été motivé par l’appel de nombreux clients catastrophés par l’évolution de la fiscalité : « Avec le plafonnement des niches, nous n’allons plus pouvoir déduire de nos impôts que 10 000 euros ! Et les investissements réalisés l’année dernière et l’année d’avant ? C’est fini, tous ces avantages sont perdus ? ».

Revues générales
0

La scoliose idiopathique survient sans cause décelable, chez des enfants en parfaite santé. Il s’agit d’une déformation progressive du rachis dans les trois plans de l’espace ayant pour conséquence une rotation vertébrale responsable d’une gibbosité, et une modification de l’équilibre sagittal du tronc. Le diagnostic de scoliose est facile, par le simple examen du tronc penché en avant qui met en évidence une gibbosité et permet d’éliminer bon nombre “d’attitudes scoliotiques”.
La scoliose présente un risque d’aggravation, particulièrement net durant la période de croissance. Durant la puberté, la scoliose peut parfois évoluer rapidement vers une déformation importante, ce qui est fréquemment le cas des scolioses apparues tôt dans l’enfance. Dans ce cas, le traitement orthopédique par corset est le seul moyen réellement efficace pour stopper ou freiner au maximum l’évolution de la déformation.
Toute scoliose doit donc bénéficier d’une surveillance particulièrement attentive au minimum deux fois par an, durant toute la période de croissance

Dossier : Larmoiements de l'enfant
0

Les larmoiements “clairs” sont dépourvus de risque infectieux et font peu l’objet de soins chirurgicaux. Les étiologies sont dominées par les agénésies canaliculaires et les sténoses post-virales.
Les sténoses post-virales succèdent à une conjonctivite typiquement associée à des lésions cutanées situées en regard des canalicules. L’herpès, le zona et les adénovirus sont principalement en cause. Une consultation en urgence doit éliminer une canaliculite. Si une canaliculite est diagnostiquée, l’intubation lacrymale en urgence doit être discutée.

Dossier : Larmoiements de l'enfant
0

La distension néonatale est une variété d’imperméabilité lacrymonasale caractérisée par une dilatation du sac lacrymal qui se prolonge par une poche muqueuse (son équivalent en fosse nasale) située sous le cornet inférieur. Les deux cavités communiquent, c’est un fait fondamental.
Les formes bilatérales sont aussi graves qu’une atrésie des choanes, en raison du risque de détresse respiratoire ; les formes abcédées se caractérisent par une coloration rouge du sac lacrymal.
Dans ces deux cas urgents, la ponction de la poche nasale va vider le sac lacrymal, dispenser de traitement antibiotique général et restaurer la circulation aérienne.

Dossier : Larmoiements de l'enfant
0

L’imperméabilité lacrymonasale se manifeste par un larmoiement associé à des sécrétions. Ces pseudo-conjonctivites sont accentuées au moment des rhumes. Les symptômes sont identiques, quelle que soit la variété d’obstacle lacrymonasal. Tous les intermédiaires existent entre des obstacles avec participation osseuse et un simple “voile” muqueux lacrymonasal. L’imperforation muqueuse de la valve lacrymonasale représente 90 % des obstacles.
La thérapeutique dépend autant de l’âge de l’enfant que de la nature de la sténose. Schématiquement, dès le 3e-6e mois : sondage lacrymal ; au-delà de 12-16 mois : intubation lacrymonasale.

Dossier : Larmoiements de l'enfant
0

Le larmoiement est une production excessive de larmes en dehors du pleurer relationnel (rire, chagrin, etc.) qui est physiologique. L’épiphora décrit préférentiellement le débordement des larmes sur la joue. Un larmoiement aigu impose une consultation en urgence s’il s’accompagne de signes de gravité comme une photophobie, un cercle périkératique, une exophtalmie ou un syndrome infectieux avec altération de l’état général. Un larmoiement accompagné de sécrétions nécessite une consultation ophtalmologique, sans urgence, pour poser un diagnostic et envisager une stratégie thérapeutique. Les larmoiements “clairs” sont le plus souvent le fait de pathologies canaliculaires, et donc dépourvus de risque infectieux.