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On ne prend pas la vie pour rien

Il avait le sourire d’un jeune adolescent espiègle et ses cheveux étaient de la couleur des feuilles d’automne.
Il avait le cœur devenu trop lourd pour supporter les harcèlements que lui faisaient subir les jeunes de son collège : insultes, brimades, intimidations, moqueries, humiliations, bonnet maintes fois arraché, coups de genoux assénés par surprise… sans qu’aucun collégien ni adulte présents ne soient jamais intervenus.

Revues générales
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La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente en pédiatrie avec une prévalence estimée entre 5 et 10 %.
Son diagnostic, clinique, est effectué à l’aide des critères de l’International Headache Society (IHS) révisés pour l’enfant en 2004. Les facteurs déclenchants sont multiples et sont dominés par les stimuli émotionnels. La présence d’une aura est retrouvée dans à peu près 25 % des cas et doit être systématiquement recherchée. L’association des migraines avec des céphalées de tension est fréquente. La sémiologie clinique de chaque entité doit être expliquée aux patients, leur prise en charge thérapeutique étant radicalement différente. Les explorations complémentaires sont le plus souvent inutiles en cas de tableau migraineux typique et d’examen clinique normal.
La prise en charge thérapeutique s’effectue selon les recommandations de l’Afssaps de 2009. Elle débute par une hygiène de vie correcte avec éviction des facteurs déclenchants. Le traitement des crises migraineuses est systématique et doit être effectué d’emblée à bonne posologie et le plus rapidement possible.

Revues générales
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Les pollens constituent le deuxième pneumallergène responsable d’allergies dans les régions tempérées. Si, le plus souvent, les pollinoses ne sont pas des affections très sévères, certaines d’entre elles peuvent se compliquer d’asthme aigu grave.
Toutefois, chez de nombreux patients, les pollinoses altèrent la qualité de vie (rhinites sévères) en impactant la vie familiale, les performances scolaires, les activités physiques et récréatives.
Si la pollinose résiste au traitement symptomatique cosaisonnier (antihistaminiques-H1 oraux ou intra-nasaux ou intra-oculaires, corticoïdes intra-nasaux) ou s’aggrave d’une année sur l’autre, l’immunothérapie, le plus souvent sublinguale, est indiquée. Elle dure en moyenne 3 ans. Cet abécédaire passe en revue les différents points-clés de cette affection qui peut débuter, dans 1 cas sur 10, avant l’âge de 2 ou 3 ans.

Dossier : Dépistage néonatal de la surdité : où en est-on ?
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A l’heure où certains prônent un repérage post-natal précoce pour découvrir une surdité sans avoir à recourir au dépistage à la naissance, il nous est apparu souhaitable de rappeler l’expérience acquise en Grande-Bretagne. Pendant de nombreuses années, deux programmes alternatifs au dépistage néonatal ont été pratiqués à l’échelle nationale dans ce pays à la population et au niveau social comparables au nôtre. Le premier programme consistait à faire tester l’audition de tous les nourrissons âgés de 7 à 9 mois par des techniciens de santé se rendant au domicile des parents.Le deuxième programme s’appuyait quant à lui sur des recueils d’information auprès des parents et une sensibilisation de ceux-ci à venir consulter un médecin au moindre doute sur l’audition de leur nourrisson. Après une dizaine d’années d’utilisation successive de ces deux stratégies, les pouvoirs publics britanniques ont considéré que leur impact sur l’âge d’identification des enfants sourds était décevant, les amenant à les remplacer par un test généralisé dans toutes les maternités et unités de soins intensifs.

Dossier : Dépistage néonatal de la surdité : où en est-on ?
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Alors que les arguments scientifiques sont en faveur de l’instauration d’un dépistage néonatal (DNN) de la surdité, la décision tarde à venir dans notre pays. Plus de la moitié des maternités le pratiquent pourtant. Il mérite d’être encadré afin d’éviter toute dérive et de contrôler cette action de Santé publique de grande ampleur. Ce sont les otoémissions acoustiques (OEA) qui paraissent la méthode la plus facile et la moins onéreuse pour les nouveau-nés en maternité. En cas de non-réponse aux OEA et dans tous les cas de transfert en néonatologie, il faut utiliser les potentiels évoqués auditifs automatisés (PEAA) qui détectent en plus les neuropathies auditives. Si un trouble de l’audition est confirmé en centre spécialisé par des tests diagnostiques et non plus de dépistage, il convient de donner aux parents les informations nécessaires quant aux différents modes de communication envisageables pour l’enfant, seul moyen de leur permettre d’opérer un choix en toute liberté. Alors que le DNN de la surdité a débuté il y a plus de dix ans dans certaines régions, il est maintenant urgent qu’une décision de généralisation nationale soit prise.

Dossier : Dépistage néonatal de la surdité : où en est-on ?
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Le dépistage néonatal universel permettrait d’abaisser l’âge moyen du diagnostic des surdités congénitales en France et d’optimiser leur prise en charge (appareillage et orthophonie), limitant ainsi les effets de cette surdité, et notamment le retard de développement du langage oral.
La précocité du diagnostic de surdité permet aussi un bilan étiologique plus efficace, notamment en cas de suspicion de fœtopathie à CMV.
Un suivi ultérieur auditif est indispensable en raison de l’existence de surdités évolutives ou d’apparition secondaire [16].
La mobilisation des parents et de tous les professionnels de l’enfance reste essentielle au cours du développement de l’enfant afin d’optimiser le diagnostic et la prise en charge des surdités.

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