infectiologie

Analyse bibliographique
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Les infections urinaires fébriles sont caractérisées par une bactériurie, une pyurie, une élévation des marqueurs inflammatoires et des symptômes systémiques. Chez les enfants de plus de 3 mois, le traitement antibiotique peut être donné oralement. La plupart des recommandations internationales préconise un traitement de 7 à 14 jours avec une moyenne de 10 jours. Il n’existe, à ce jour, aucun consensus.

Revues générales
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L’épidémie de COVID-19 a entraîné des syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques (SIMS) proches de la maladie de Kawasaki (MK). La dengue a également été associée à la MK. Une étude a été menée, multicentrique, observationnelle, descriptive et rétrospective, incluant tous les enfants de moins de 15 ans et 3 mois admis dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe (CHUG) et du Centre Hospitalier de Basse-Terre (CHBT) pour une infection COVID-19 et/ou dengue du 1er février 2020 au 1er février 2021, avec une situation clinicobiologique et radiologique compatible avec SIMS et/ou MK.

Revues générales
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Une otorrhée purulente est plutôt fréquente chez l’enfant, la plupart du temps causée par une otite moyenne aiguë perforée, dont le traitement est bien codifié. L’aspiration du pus est utile pour améliorer l’efficacité des gouttes ou pour lever un doute diagnostique, mais elle nécessite une instrumentation et une expérience spécifiques. La très grande majorité des diagnostics peuvent cependant être faits avec quelques éléments cliniques simples et à l’otoscope.

Actualités
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A l’occasion de la journée mondiale de la pneumonie de 2023, décrétée par l’OMS, Réalités Pédiatriques, avec le soutien institutionnel de MSD, a organisé une webconférence réunissant trois experts de l’infectiologie pédiatrique pour faire le point sur la prévention des infections à pneumocoque.

Analyse bibliographique
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Les enfants atteints de drépanocytose ont un risque augmenté d’avoir une infection bactérienne invasive pour des raisons multifactorielles (hypersplénisme, altération des fonctions leucocytaires, activation du complément, déficits micronutritionnels). Le dépistage néonatal, la prophylaxie universelle par pénicilline et la vaccination contre le Streptococcus pneumoniae et l’Haemophilus influenzae type b 12 ont permis une diminution considérable du nombre d’infections bactériennes invasives dans cette population. Seule une étude épidémiologique a été réalisée depuis l’utilisation du vaccin conjugué 13-valent contre S. pneumoniae (VPC13V) aux États-Unis.

Un germe et sa prévention
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La Haute Autorité de santé (HAS) recommande la vaccination contre les rotavirus (RV) de tous les nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois (publication sur le site de la HAS le 23 juin 2022) [1]. Plus précisément, Il s’agit d’une levée de la suspension (émise en 2015) de la précédente recommandation de 2013. Cet article rappelle les caractéristiques des RV, de leur transmission, de leur pathogénicité, le fardeau et l’épidémiologie de ces infections, la nature des deux vaccins, leur efficacité en vie réelle et leur balance bénéfice/risque favorable, et enfin détaille les recommandations de la HAS.

Analyse bibliographique
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Le virus syncytial respiratoire (VRS) est une cause majeure d’infection respiratoire aiguë avec hospitalisation chez le nourrisson. Bien que les anciens prématurés et les enfants ayant une pathologie respiratoire ou cardiaque soient les plus à risque d’infection sévère, les nouveau-nés à terme ont un risque non négligeable d’hospitalisation dans le cadre d’une infection à VRS.

Revues générales
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L’infection à papillomavirus (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle peut être responsable de cancers aussi bien chez la femme que chez l’homme, dont le dépistage est absent ou insuffisant. Le poids de ces maladies en termes de morbidité et de mortalité justifie la prévention primaire par la vaccination universelle des filles et des garçons.
Les vaccins actuellement disponibles sont efficaces et induisent une immunité de groupe mais celle-ci ne permet pas de protéger les sujets de plus de 25 ans non vaccinés. Or, le risque d’infection persiste après cet âge, surtout en présence de facteurs de risque. La vaccination HPV, efficace dans la tranche d’âge 25-45 ans vis-à-vis de nouveaux types d’HPV non rencontrés antérieurement, doit être proposée chez les immunodéprimés, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les femmes en post-conisation, non vaccinés antérieurement. Elle semble avoir un réel bénéfice, diminuant le risque de récidive dans cette population à risque.

Un germe et sa prévention
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À la fin du xviiie siècle, Rudolf Augustin Vogel, professeur de l’université de Göttingen, donne pour la première fois le nom de varicella à cette maladie considérée comme une forme atténuée de variole. C’est l’Anglais William Heberden qui le premier, en 1785, va donner une description précise de la varicelle pour la distinguer de la variole [1].

Analyse bibliographique
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Les enfants et adolescents infectés au SARS-CoV-2 ont moins de risque d’être hospitalisés que les adultes. Chez ces derniers, la persistance de symptômes pendant au moins 2 mois suivant l’infection sans autre diagnostic définit le COVID long. Chez l’enfant, la définition d’un COVID long n’est pas bien précisée, d’autant que la persistance prolongée de symptômes après une infection virale est fréquente dans cette population (toux après une infection au virus respiratoire syncytial, fatigue après une infection au virus d’Epstein-Barr). En outre, la modification des conditions de vie et des interactions sociales pendant la pandémie a eu un impact non négligeable à l’âge pédiatrique.