Neurologie

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La prématurité entraîne un risque de lésions cérébrales avec un retard de maturation et de développement du cerveau. Plusieurs facteurs de risque comme le faible âge gestationnel, une infection postnatale, une maladie pulmonaire chronique ou un statut socio-économique précaire sont associés à un plus mauvais pronostic. Plusieurs études ont retrouvé que les garçons avaient plus de risques de morbidité et de retard du développement comparés aux filles, notamment dans les 2 années suivant la naissance. Une étude a montré une augmentation du volume de la substance blanche et une diminution du volume cortical chez les garçons par rapport aux filles. L’évaluation de cette différence entre filles et garçons est souvent limitée à la période de la petite enfance.

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Les enfants et adolescents sont plus souvent concernés par des traumatismes crâniens (TC) que les adultes, notamment lors de la pratique sportive ou lors d’activités ludiques quotidiennes. La plupart des études réalisées se sont focalisées sur les adolescents sportifs ; il existe peu de données chez l’enfant plus jeune. Des travaux des années 2000-2010 montraient que les TC les plus fréquents chez les enfants de moins de 9 ans étaient dus à des chutes de vélo et des accidents dans les cours de récréation. Entre 10 et 14 ans, les accidents liés à une pratique sportive, comme le football notamment, étaient au premier plan.

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La déficience intellectuelle (DI) fait partie des troubles du neurodéveloppement et concerne environ 1-2 % des enfants. La réalisation d’analyses génétiques constitue une étape importante dans la démarche étiologique d’une DI, et le séquençage haut débit (SHD) de génome est un examen de choix compte tenu de la grande hétérogénéité clinique et génétique (> 700 gènes impliqués) de la DI. Grâce au Plan France Médecine Génomique (PFMG) 2025 et l’introduction du SHD de génome dans le parcours de soin des patients atteints de DI, un diagnostic génétique est désormais posé chez plus de la moitié d’entre eux. Le diagnostic génétique dans la DI est d’une utilité majeure, car il permet de nommer la maladie, améliorer la prise en charge médicale, préciser la trajectoire développementale et le pronostic, et proposer un conseil génétique adapté à la famille.

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L’encéphalopathie néonatale due à une asphyxie périnatale est associée à des taux de décès et de handicaps importants. L’IRM cérébrale précoce avant une semaine de vie est réalisée pour évaluer les lésions cérébrales et essayer de définir un pronostic. Quand des lésions sont observées, l’IRM est refaite vers 3 mois pour voir les dommages résiduels, elle est aussi importante pour évaluer les effets de l’hypothermie thérapeutique.

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Les encéphalites sont des tableaux graves avec souvent des séquelles au long cours qui peuvent être importantes, à la fois sur le plan cognitif et moteur. Les étiologies sont dominées par les causes infectieuses en particulier par l’herpès virus mais les pathologies auto-immunes et inflammatoires représentent une deuxième partie importante. Ces dernières années, de nombreux nouveaux anticorps ont été mis en évidence et il est indispensable de les reconnaître afin de pouvoir proposer une prise en charge adéquate et rapide.

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Environ un enfant ou adolescent sur dix souffre de migraines. La prise en charge prend en compte plusieurs aspects : la mise en place du traitement aigu, voire préventif, l’éducation, l’identification et le traitement des comorbidités. Les symptômes d’intériorisation, définis par une tendance à réagir à un stress selon un processus anxieux ou dépressif, seraient élevés chez les enfants et adolescents migraineux.

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La myéloméningocèle (MMC) est une malformation du rachis et de la moelle épinière responsable d’un déficit des membres inférieurs et de troubles sphinctériens, et associée à des anomalies cérébrales pouvant entraîner une déficience intellectuelle. Il a été démontré que la chirurgie in utero des MMC permettait d’améliorer le pronostic des enfants.
Les bénéfices attendus sont une diminution du risque d’hydrocéphalie nécessitant une dérivation ventriculo-péritonéale et une amélioration du niveau fonctionnel moteur, d’un à deux niveaux. Deux techniques sont actuellement réalisées : la chirurgie à ciel ouvert et la chirurgie par fœtoscopie.

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Plusieurs études ont montré que l’exposition prolongée aux écrans était associée à des troubles du sommeil, une moins bonne estime de soi et de moins bonnes performances scolaires chez l’enfant et l’adolescent. Plus l’exposition est précoce au moment des connexions synaptiques, et plus le développement cognitif pourrait être altéré. Ceci est suggéré dans quelques études pédiatriques mais sur des périodes d’observations courtes.

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La migraine est fréquente chez l’enfant et ses conséquences sur le quotidien peuvent rapidement s’installer. L’identification des facteurs déclenchants, notamment via un agenda, permet de prévenir les récidives de crise. Le traitement de crise doit être pris le plus précocement possible, d’où l’intérêt de mettre en place un projet d’accueil individualisé.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à proposer en première intention pour le traitement de la crise : l’ibuprofène (10 mg/kg/prise) est d’abord recommandé, l’utilisation du sumatriptan nasal (10 à 20 mg) est également possible chez l’adolescent de plus de 12 ans avec une bonne efficacité et une bonne tolérance. Les traitements de fond non médicamenteux sont recommandés en première intention chez l’enfant. La mise en place d’un traitement de fond médicamenteux relève de l’avis d’un centre spécialisé et elle n’est à envisager qu’après échec des traitements non pharmacologiques.

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L’errance diagnostique dans le trouble du spectre autistique (TSA) retarde une prise en charge adaptée. Notre objectif était d’évaluer l’intérêt des centres de diagnostic du TSA dans le parcours de soins des patients conjointement suivis en neuropédiatrie. Nous avons comparé deux groupes avec un TSA suspecté ou établi adressés dans le service de neuropédiatrie : l’un issu du centre de diagnostic l’Entretemps se situant dans l’hôpital et l’autre issu des centres de proximité alentours nommé “Hors Entretemps”. Le critère de jugement principal était la prise en charge médico-sociale et éducative à 2 ans du suivi.
Les patients de l’Entretemps étaient davantage suivis dans une structure médico-sociale adaptée à 2 ans du suivi. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de scolarité. Un diagnostic de TSA établi en centre de 3e ligne est associé à une prise en charge médico-sociale plus adaptée, comparé aux centres de proximité.

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