Archives mensuelles : mars, 2023

Revues générales
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L’appendicite aiguë est l’urgence abdominale la plus fréquente de l’enfant, et représente 10 à 25 % des consultations pour douleur abdominale aux urgences pédiatriques. Le diagnostic n’est pas toujours fait à temps et les complications peuvent être responsables d’une morbidité importante. Des scores d’aide au diagnostic (PAS, Alvarado) ont été développés pour aider le clinicien.
Nous avons analysé 824 patients suspects d’appendicite aiguë, en reprenant l’analyse des signes cliniques, biologiques, l’attitude radiologique et de la cotation des scores PAS et Alvarado. L’ensemble de ces données a été rapporté, diagnostic obtenu au terme de la consultation.
Nous montrons ici l’importance de certains signes cliniques et biologiques spécifiques du diagnostic d’appendicite aiguë, de l’échographie abdominale, ainsi que l’intérêt de redéfinir les scores PAS et Alvarado pour une utilité optimale.

Revues générales
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Il existe des consultations avec des patients ou des parents “difficiles”, ou plutôt avec des comportements que nous trouvons inconfortables, voire désagréables. Dans ces situations, il est difficile d’être empathique. Les deux réactions les plus fréquentes sont la critique du patient, et/ou l’auto-jugement dévalorisant. Et le patient va se sentir jugé, ce qui ne nourrit pas la confiance dans la relation de soin. La Communication nonViolente (CNV) propose une troisième voie, dont l’intention est la prise en compte des besoins mutuels, ce qui conduit à des relations de qualité. Elle permet d’établir un dialogue et une relation authentiques entre le médecin et le patient, ce qui a un impact sur chacune des parties : le patient se sent écouté et soutenu dans la gestion de sa maladie, et le bien-être du médecin est préservé. L’approche de la CNV propose des repères (observation, sentiment, besoin, demande) sur lesquels s’appuyer. Ce nouveau dialogue favorise l’émergence d’une action coconstruite, satisfaisante pour les deux parties.

Revues générales
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La chirurgie bariatrique est envisageable chez tout adolescent obèse âgé de plus de 15 ans qui en fait la demande dans un des centres spécialisés d’obésité à compétence pédiatrique, en collaboration avec des équipes adultes et en particulier des chirurgiens expérimentés. La perte de poids induite et les complications restent identiques à celles de l’adulte. Cependant, il existe des limites liées à la classe d’âge et aux spécificités de l’adolescence (incapacité à se projeter dans l’avenir, idée magique de la chirurgie) avec un risque d’aggraver des troubles psychologiques préexistants dans les mois qui suivent la chirurgie. De même, elle est très discutable pour les obésités génétiques (monogéniques ou syndromiques) qui peuvent être améliorées grâce aux innovations thérapeutiques contrôlant l’hyperphagie. Une évaluation pluridisciplinaire de chaque candidat pendant au moins douze mois est donc indispensable en amont afin de repérer les meilleurs candidats et éviter les échecs avec reprise de poids à terme.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les épilepsies de l’enfant et de l’adolescent surviennent en pleine phase de développement physique, cognitif, comportemental et social. Ces maladies sont peu connues, tant par le grand public que par les professionnels de santé. La prise en charge médicale doit s’associer à une information et une guidance pour des éléments de vie quotidienne. Il est important de ne pas laisser se mettre en place des restrictions inappropriées qui peuvent avoir un impact, en particulier chez les adolescents. Au-delà du passage dans un service d’urgence pour une récidive de crise, il existe dans ces maladies neurologiques chroniques des situations nécessitant une réévaluation rapide et aussi des situations complexes pour lesquelles il faut avoir recours à un centre expert. Cet article a pour objectif de donner les éléments permettant de les identifier et orienter le patient de façon adéquate.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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L’épilepsie absence de l’adolescent (EAA) et l’épilepsie myoclonique juvénile (EMJ) sont toutes deux des épilepsies dites “généralisées idiopathiques” qui débutent après 10 ans. Elles sont sous-tendues par des facteurs génétiques complexes, responsables d’une hyperexcitabilité globale du cortex, âge dépendante. La prise en charge de ces deux épilepsies est largement sous-tendue par deux caractéristiques : leur caractère chronique, persistant à l’âge adulte (qui justifie, entre autres, de bien préparer l’avenir), et le risque accru de crise généralisée tonicoclonique (CGTC), qui justifie une information appropriée pour en limiter les risques. La grande majorité des EAA et la majorité des EMJ sont contrôlées par le traitement médical, sous réserve d’une bonne observance et connaissance des facteurs précipitant les crises.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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L’épilepsie est une maladie fréquente chez l’enfant. Dans les syndromes épileptiques de l’enfant, l’épilepsie autolimitée à pointes centrotemporales et l’épilepsie absence de l’enfant sont très fréquentes.
Ces deux syndromes épileptiques surviennent chez des enfants au développement psychomoteur normal et débutent entre 4 et 10 ans. Dans les deux cas, la clinique et l’EEG permettent d’aboutir au diagnostic. Leur évolution est plutôt favorable avec un arrêt des crises dans la majorité des cas et une guérisson de l’épilepsie. Toutefois, même si le pronostic est bon, il est indispensable de dépister les comorbidités associées (notamment troubles attentionnels) qui restent fréquentes.
L’objectif de cet article est de reprendre les principales caractéristiques de ces deux syndromes.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les crises fébriles concernent 2 à 5 % de la population pédiatrique. Le recours aux urgences est très fréquent bien que dans la majorité des cas l’enfant aura complètement récupéré à son admission. Il ne faut cependant pas passer à côté des rares situations d’urgence et ne pas perdre de vue le traumatisme que ce type de crises génère chez les parents et les témoins.
Dès lors, il est surtout important de prendre du temps pour informer les parents sur les mesures à mettre en place en cas de récidive, l’absence de séquelles d’un tel évènement, les raisons d’une abstention thérapeutique.

Dossier : Épilepsies de l’enfant et de l’adolescent
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Les épilepsies sont un groupe de maladies chroniques fréquentes. Il est en effet plus correct de parler “des épilepsies” que de parler “de l’épilepsie” car cela reflète la variété des syndromes et des étiologies. Elle touche à peu près 1 % de la population. L’incidence est plus importante chez l’enfant que chez l’adulte avec une incidence maximale la première année de vie, descendant progressivement au cours de l’enfance.

Billet du mois
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Des enfants d’une école maternelle sont assis à même le sol d’un musée, face à une peinture d’art devant laquelle s’est arrêtée la maîtresse des écoles qui les accompagne. Ils sont silencieux, dans un état d’émerveillement – au sens propre de l’accueil de la beauté, de l’harmonie et du mystère de la découverte – qui illumine leur regard.