Auteur Tounian P.

Service de Nutrition et Gastroentérologie Pédiatriques, Hôpital Armand-Trousseau, PARIS.

Dossier : Controverses en nutrition
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Une étude qui vient de paraître dans The Lancet Planetary Health résume parfaitement les dégâts causés par l’écologisme alarmiste et militant prôné par certains. 10 000 jeunes de 16 à 25 ans vivant dans 10 pays des 5 continents (dont la France) ont été interrogés sur leur ressenti concernant le discours dominant sur le changement climatique. Les résultats sont effrayants : 60 % se disent extrêmement ou très inquiets (58 % en France), 45 % répondent que ces messages influent négativement sur leur vie quotidienne, 51 % se sentent coupables et 58 % pensent que l’humanité est condamnée !

Tribune
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La mairie écologiste de Lyon a décidé de retirer la viande des menus proposés aux enfants d’école primaire au retour des vacances de février. Cette décision a suscité de nombreuses polémiques politiciennes dans lesquelles je ne m’immiscerai pas. Mais en tant que pédiatre spécialisé en nutrition, mon devoir est de dénoncer cette dérive qui risque de se propager au détriment de la santé des enfants.

Dossier : Nouveautés en gastroentérologie
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Chaque année, Réalités Pédiatriques vous propose un numéro spécial intitulé “Quoi de neuf ? ” qui reprend dans chaque surspécialité pédiatrique les publications scientifiques de l’année jugées comme étant les plus pertinentes. Nous savons qu’il est très apprécié par nos lecteurs. Il nous semble également intéressant de publier des dossiers traitant des nouveautés dans un domaine précis afin de développer plus amplement certaines d’entre elles. La gastroentérologie pédiatrique a été choisie ce mois-ci.

Compte rendu 21es JIRP
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Le développement visuel de l’enfant s’effectue progressivement après la naissance. Celui-ci suit des étapes qui peuvent varier selon les enfants mais dans des limites “dites normales”. Les nourrissons naissent avec un système visuel immature qui se développe rapidement au cours de la première année de la vie, se poursuit jusqu’à l’âge de 10 ans et même au-delà avec la maturation des saccades oculaires. Selon les études de l’Inserm et de l’AsnaV, environ 20 % des enfants de moins de 6 ans présentent une anomalie visuelle. Les anomalies de réfraction sont très nettement les plus fréquentes. À la naissance, le nouveau-­né présente une vision évaluable à environ 1/20e. Le risque visuel est majeur chez l’enfant prématuré et nécessite des contrôles plus rapprochés. Le dépistage visuel est donc essentiel pour mettre en évidence les éventuelles anomalies de réfraction que sont l’hypermétropie, l’astigmatisme et la myopie.

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 a été vampirisée par la COVID-19. En nutrition pédiatrique, seul son impact sur les enfants obèses a réellement retenu l’attention, nous développerons ce point et un autre qui nous a paru intéressant en obésité pédiatrique. D’autres publications singulières ne portant ni sur la COVID-19, ni sur l’obésité seront également analysées.

Dossier : Covid-19
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Chez l’adulte, l’obésité est un facteur indépendant de gravité d’infection Covid-19 selon des mécanismes incomplètement élucidés. En revanche, les enfants obèses n’ont pas cette susceptibilité.
L’inquiétude de certains pédiatres devant le risque de relâchement des enfants obèses durant le confinement reflétait l’habitude qu’ils ont de dramatiser une situation qui ne le mérite pas. Il en était de même pour ceux qui craignaient que le confinement conduise à déséquilibrer l’alimentation des enfants. Espérons enfin que certains extrémistes ne profitent pas de cette crise sanitaire pour imposer leurs doctrines alimentaires, comme celle qui promouvrait le végétalisme, les conséquences chez l’enfant seraient alors bien plus dramatiques que la pandémie.

Revues générales
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L’allergie aux protéines du lait de vache (PLV) requiert une prise en charge nutritionnelle qui ne se limite pas à l’exclusion des PLV. Un hydrolysat extensif de PLV ou un hydrolysat de riz pourra indifféremment être choisi. Les principales carences nutritionnelles à prévenir sont avant tout celles en calcium, mais aussi en fer et en lipides, alors que les risques de carences protéiques et énergétiques sont davantage théoriques que réels. Les viandes de bœuf et de veau sont presque toujours tolérées, alors que les produits à base de laits de chèvre ou de brebis et le soja devront être proscrits.

L'année pédiatrique 2019
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Plusieurs recommandations institutionnelles ou de sociétés savantes ont été publiées au cours de l’année 2019. Nous les rapporterons et les analyserons. D’autres publications intéressantes portant sur des domaines nutritionnels variés seront également commentées. Cette année encore, la nutrition pédiatrique a réservé des surprises.

Revues générales
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En pédiatrie, les carences lipidiques sont bien plus fréquentes et délétères que les potentiels excès, il est donc essentiel de les prévenir. Les carences quantitatives doivent être évitées en ajoutant des graisses (huile, beurre) dans chacun des plats salés du nourrisson et en proscrivant les aliments allégés en lipides chez l’enfant plus âgé. Les carences qualitatives concernent les acides gras essentiels (acides linoléique et α-linolénique) et leurs dérivés (acides arachidonique [ARA] et docosahexaénoïque [DHA]). Chez le nourrisson non allaité, les formules actuellement enrichies en DHA et ARA devront être privilégiées, en attendant l’application de la directive européenne qui
imposera un enrichissement systématique en DHA à partir de février 2020.
Après cette date, seules les préparations contenant à la fois du DHA et de l’ARA (dont l’ajout ne sera pas obligatoire) devront être prescrites afin de prévenir d’éventuelles carences en ARA. Chez l’enfant plus âgé, les consommations d’huiles végétales et de poissons 1 à 2 fois par semaine assureront les apports en acides gras essentiels et en DHA.