Revue de presse

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Les suicides sont la deuxième cause de décès chez les enfants et adolescents de 10 à 17 ans aux États-Unis. Une revue récente de la littérature révèle une augmentation depuis quelques années de 92 % des consultations annuelles aux urgences pour idées suicidaires ou tentative de suicide chez l’enfant, sans augmentation significative des autres causes de consultations. Plus récemment, de nombreux articles ont révélé une augmentation des troubles psychiatriques depuis le début de la pandémie de COVID-19, notamment chez l’adulte. Chez l’adolescent, des expériences négatives liées à la COVID-19 étaient associées à une augmentation des symptômes dépressifs et d’anxiété.

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Le syndrome hémolytique et urémique (SHU) de l’enfant est caractérisé par une anémie hémolytique micro­angiopathique, une thrombopénie et un degré divers d’insuffisance rénale. Le rein et le cerveau sont les deux organes les plus à risque de complications. L’atteinte neuro­logique, moins fréquente que l’atteinte rénale, est souvent brutale et l’une des principales causes de mortalité ou de séquelles. Les manifestations initiales neurologiques les plus fréquentes sont le coma et les convulsions. Cette atteinte serait due à des lésions microvasculaires cérébrales liées à la toxine, à une dysfonction endothéliale, une hypertension artérielle et des troubles hydro-électrolytiques. Si l’atteinte neurologique est bien décrite chez l’adulte, il n’existe que des données limitées chez les enfants.

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Après l’apparition de la pandémie liée au coronavirus en 2019, plusieurs équipes pédiatriques ont rapporté des cas d’enfants présentant un syndrome inflammatoire aigu fébrile associé à des symptômes digestifs et des complications cardiaques, l’ensemble du tableau évoquant des similitudes avec une maladie de Kawasaki et un choc toxinique. Cette maladie est désormais connue sous le nom de PIMS (pediatric inflammatory multisystem syndrome) ou, selon l’OMS, de MIS-C (multisystem inflammatory syndrome in children). La physiopathologie de ce syndrome reste pour le moment inconnue.

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Les cellules et protéines du système immunitaire jouent un rôle dans le développement et le fonctionnement cérébral. Ainsi, une activation du système immunitaire (infection, maladie auto-immune [MAI], inflammation chronique) chez la mère pendant la grossesse augmente le risque de perturbation du développement neurologique chez l’enfant. Les anticorps et les cytokines pro-inflammatoires maternels, en traversant le placenta, pourraient altérer le développement cérébral du fœtus. Des études antérieures ont mis en évidence une association entre une MAI maternelle et des troubles du spectre autistique. Certaines études avec un faible nombre de patients ont suggéré une augmentation du risque de troubles de l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les enfants nés de mère avec un diabète de type 1 et des polyarthrites rhumatoïdes.

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L’exposition au plomb est neurotoxique chez l’enfant, elle entraîne des anomalies du développement cérébral responsables de troubles moteurs, émotionnels et de capacités intellectuelles diminuées. Cependant, les conséquences à long terme d’une exposition précoce restent imprécises, des études antérieures ont suggéré qu’il existait à l’âge adulte un déclin cognitif. L’étude de Dunedin a été créée pour tester l’hypothèse qu’une exposition au plomb dans l’enfance est associée à des anomalies des structures cérébrales à l’IRM à l’âge adulte, potentiellement responsables d’un risque plus important de développement de maladies neurodégénératives.

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Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune aboutissant à la disparition progressive des cellules bêta du pancréas, nécessitant un traitement par insuline. En dépit des avancées thérapeutiques ces dernières années, le contrôle métabolique des patients atteints d’un diabète de type 1 reste parfois compliqué. Ainsi, la mise en place d’un traitement prévenant ou retardant la destruction des cellules bêta du pancréas pourrait être intéressante. On sait, par ailleurs, que les diabétiques nouvellement diagnostiqués ont des taux sériques de TNFα élevés. Cette cytokine a une toxicité directe sur les cellules bêta du pancréas.

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Les troubles du sommeil, particulièrement les difficultés d’endormissement, sont fréquents chez l’enfant et l’adolescent. Ceux-ci sont souvent associés à des troubles cognitifs et du comportement. La prise en charge de ces enfants repose dans un premier temps sur des mesures d’hygiène du sommeil (absence d’écran 1 heure avant le coucher, éviction des siestes, réveils programmés). En cas d’échec, chez l’adulte, des traitements comme la chronothérapie, la luminothérapie ou encore des sédatifs peuvent être tentés. Ces derniers traite

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Les céphalées sont des symptômes fréquents chez les enfants, 80 % consulteraient au moins une fois par an pour ce motif et 40 % auraient des maux de tête au moins une fois par semaine. Bien que la majorité des céphalées de l’enfant conduisant à une consultation aux urgences soit bénigne, des études rétrospectives et prospectives estiment que 1 à 15 % des patients ont des céphalées en rapport avec une étiologie grave comme des malformations vasculaires, des tumeurs, des méningites bactériennes. L’identification de ces patients nécessite un examen clinique soigneux, complété si besoin par une imagerie. Cette dernière est demandée en cas d’examen clinique anormal ou de symptômes suggérant une dysfonction neurologique, la réalisation systématique d’une imagerie cérébrale est à mettre en balance avec une irradiation et la possible découverte d’incidentalome responsable d’un allongement de la durée des séjours hospitaliers. Il existe actuellement peu d’investigations en pédiatrie concernant les diagnostics manqués de cause grave chez les enfants et adolescents se présentant avec des céphalées aux urgences.

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Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une cause fréquente d’infection respiratoire et d’hospitalisation chez le nourrisson et le jeune enfant. Ces infections peuvent être sévères, particulièrement chez les enfants avec une maladie cardiaque et/ou respiratoire chronique et chez les prématurés. Actuellement, il existe une vaccination prophylactique avec des IgG spécifiques (palivizumab) administrée en 5 injections mensuelles chez des enfants à haut risque de séquelles respiratoires liées au VRS, elle concerne uniquement 2 % des naissances aux États-Unis. Il n’existe actuellement pas de prophylaxie recommandée pour les enfants en bonne santé.

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Depuis l’introduction des vaccins conjugués, les méningites virales sont les causes les plus communes de méningites. Les formes bactériennes, du fait de leur importante morbidité et mortalité, doivent être formellement éliminées lorsqu’un enfant se présente aux urgences pour une méningite. Aucune variable seule ne permet de distinguer une forme bactérienne d’une forme aseptique. Ainsi, il y a quelques années, le score de méningite bactérienne (BMS) a été établi selon le nombre d’éléments dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Cependant, de véritables méningites bactériennes n’étaient pas diagnostiquées. Les auteurs de ce travail ont créé un nouveau score prenant en compte, en plus des éléments du LCR, les valeurs de la CRP et de la procalcitonine.