Revues générales

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Les effets secondaires systémiques principaux des corticoïdes inhalés (CI) portent sur la croissance, le métabolisme osseux et la fonction surrénalienne. Ils dépendent des propriétés des molécules choisies, de la dose réellement délivrée, de l’observance et de la susceptibilité individuelle.
Les effets systémiques des différents CI ont été étudiés principalement à des doses faibles à modérées, en poudre sèche, sur des durées de quelques mois et dans un nombre limité d’études. Les CI affectent la taille. Le déficit de taille s’installerait au cours des premiers mois, avant de se rattraper partiellement. Il serait de l’ordre de –1 cm à l’âge adulte après 5 années de traitement à doses modérées. Après un an de traitement l’effet sur la taille serait moindre pour la fluticasone propionate que pour le budésonide ou la béclométhasone dipropionate. Le retentissement osseux semble léger, les données sont insuffisantes pour conclure à une différence d’effet osseux entre les différents CI. L’effet freinateur surrénalien n’est pas cliniquement significatif et serait comparable entre les CI.

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La toxoplasmose congénitale résulte d’une transmission verticale de la mère au fœtus du parasite Toxoplasma gondii après une primo-infection maternelle. L’incidence de la toxoplasmose congénitale est de 200 à 300 cas annuels en France, soit 2,5 pour 10 000 naissances vivantes, en raison d’une diminution régulière de l’exposition de la population au parasite.
En prénatal, l’efficacité du traitement par spiramycine, prescrit après une séroconversion maternelle pour limiter le passage transplacentaire du toxoplasme, n’a pas été étayée par des études prospectives. Néanmoins, les résultats des études récentes s’accordent sur une efficacité à la condition d’un délai limité à quelques semaines entre l’infection maternelle et le début du traitement.
Pour autant, il n’y a pas d’indication à déclencher un accouchement ou à effectuer une césarienne après une séroconversion pendant les dernières semaines de grossesse. Les fœtus infectés après une séroconversion maternelle du premier trimestre et traités en prénatal comme en postnatal ont un bon pronostic à long terme si leurs échographies sont normales. La biologie moléculaire prend une place croissante dans le diagnostic prénatal et néonatal.

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La maladie de Kawasaki (MK) est une maladie aiguë et rare, mais qui peut léser les vais-seaux coronaires de façon définitive, représentant alors la première cause de cardiopathie acquise à l’âge pédiatrique dans les pays industrialisés. Elle touche avant tout les enfants de moins de 5 ans, beaucoup plus rarement de jeunes adultes avant l’âge de 40 ans.
L’introduction du traitement par immunoglobulines intraveineuses (IgIV) en 1984, associé à l’aspirine, a permis une réduction significative de la fréquence des lésions coronaires à 3-5 % (20-30 % sans traitement), permettant en parallèle d’améliorer notablement le pronostic glo-bal de la MK.
Mais, 10-20 % des patients traités par une cure de 2 g/kg IVIg demeurent fébriles ou rede-viennent fébriles dans les 48 heures, et sont à haut risque de développer des lésions coro-naires. Ce qui nécessite, d’une part, de trouver un traitement alternatif efficace et, d’autre part, d’identifier des marqueurs cliniques et biologiques de résistance aux IgIV qui pourraient per-mettre soit une intensification d’emblée du traitement par IgIV en les associant par exemple aux corticoïdes, soit le choix d’un autre traitement qui reste à définir.

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Les conjonctivites de l’enfant constituent une pathologie fréquente. Les germes responsables les plus fréquents sont des bactéries Gram+ et l’Hæmophilus influenzæ. Certaines conjoncti-vites purulentes sont d’origine virale.
La plupart des antibiotiques en collyre sont prescrits empiriquement, sans prélèvement bacté-rien. L’œil rouge et les sécrétions permettent d’établir le diagnostic. Chez le nouveau-né, les conjonctivites à Chlamydia, à gonocoques et à herpès virus sont à craindre et nécessitent un traitement rapide et adapté. La conjonctivite de stase due à une imperforation du conduit la-crymo-nasal sera traitée par une ouverture du canal, et l’enfant doit être vu en consultation d’ophtalmologie avant l’âge de 6 mois.
Au moindre doute, le pédiatre devra adresser l’enfant pour une consultation ophtalmologique pour dépister les complications cornéennes (kératite ou abcès).

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Les facteurs de risque de l’allergie alimentaire (AA) sont complexes. L’exposition aux aller-gènes alimentaires présents dans l’environnement domestique serait plus importante que l’exposition orale. Une exposition à des doses fortes par voie orale entraînerait une tolérance, et une exposition à des doses faibles par voie transcutanée entraînerait une réponse Th2, la production d’IgE et une AA.
Parmi les mesures de prévention chez le nourrisson à risque allergique figurent : une alimen-tation normale
avec diversification au cours des 6 premiers mois ; le traitement actif et pré-coce de la dermatite atopique qui expose au développement des AA ; la réduction de la con-centration des allergènes alimentaires si elle est possible.

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La bronchiolite aiguë du nourrisson est une infection virale aiguë des voies respiratoires défi-nie par une dyspnée expiratoire, un wheezing audible et des sibilants à l’auscultation. De nombreux virus dont le virus respiratoire syncytial (VRS) sont responsables d’épidémies hi-vernales de bronchiolite aiguë.
La susceptibilité de l’hôte joue probablement un rôle et explique à la fois la variabilité de la sévérité clinique et la récurrence des épisodes de bronchiolite aiguë, qui pose le problème du diagnostic différentiel avec “l’asthme du nourrisson”.
Cette ambiguïté explique pourquoi il est encore fréquent dans nombre de services d’Urgences de tenter des nébulisations de sérum adrénaliné, alors que les méta-analyses concluent à leur inefficacité.

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L’obésité résulte d’une interaction gène-environnement. Depuis quelques années, l’implication de facteurs comme le microbiote intestinal, jouant un rôle dans le contrôle de la balance énergétique et l’inflammation de bas grade, est évoquée. Des modifications qualita-tive et quantitative du microbiote intestinal ont été décrites suggérant même que celles-ci au-raient un rôle plus important dans la pathogenèse de l’obésité que des variations du génome humain. Ces découvertes récentes laissent à penser que modifier le microbiote intestinal de patients obèses pour obtenir une diversité bactérienne “normale” qualitativement et quantita-tivement pourrait être une approche thérapeutique dans la prise en charge de ces patients.

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Le thorax en carène est une déformation peu fréquente du thorax. Le problème posé par cette
déformation est essentiellement esthétique.
Les traitements chirurgicaux sont réputés douloureux et difficiles, mais il existe une alterna-tive non
chirurgicale efficace pour la prise en charge de cette déformation. Elle est cependant longue et contraignante.
Le traitement orthopédique de cette déformation sera donc réservé aux patients ayant une gène réelle et
motivés pour le traitement.

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La xérose est une affection fréquente qui peut se retrouver dans différentes situations : des facteurs environnementaux, l’âge, certaines pathologies. Bien que les causes, la sévérité et les symptômes varient beaucoup, les émollients en représentent le principal traitement et sont utilisés comme adjuvant dans les cas les plus sévères.
Plusieurs produits, de différentes compositions, sont disponibles sur le marché ; cependant, il est important pour le médecin de distinguer le caractère marketing de certains composants à d’autres, d’efficacité anecdotique ou prouvée. En effet, un certain nombre d’émollients de faible qualité ne sont pas adapté.
Des travaux ont montré le rôle clé du natural moisturizing factor (NMF), des céramides et des aquaporines. L’impact de l’utilisation de ces ingrédients dans les émollients est discuté.

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À partir du développement normal du langage de l’enfant, plusieurs signes d’appel permet-tent de repérer un enfant à risque de développer une pathologie du langage. Il existe égale-ment des outils permettant au pédiatre de dépister rapidement ces enfants à risque. Il s’agira alors pour le pédiatre de savoir quand et comment prescrire un ou des bilans orthophoniques. Enfin, à l’issue de ce bilan et une fois le diagnostic orthophonique établi par le biais du compte rendu de bilan adressé par l’orthophoniste au médecin prescripteur, le pédiatre va avoir un rôle à jouer dans le suivi, la coordination des soins et les conseils à la famille.
Le bilan orthophonique va donc être utile pour analyser un trouble développemental dépisté par le médecin, mais également pour permettre au pédiatre d’accompagner cet enfant et d’organiser les soins qui lui sont nécessaires.

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