Revues générales

Revues générales
0

Fréquente mais méconnue, la maladie de Gilles de la Tourette débute dans la petite enfance. Elle est classée dans les troubles neurodéveloppementaux et son diagnostic repose sur des critères cliniques simples. Le tableau clinique est néanmoins complexe par la cooccurrence d’autres pathologies du neurodéveloppement comme le TDA/H (Trouble déficit de l’attention/hyperactivité) ou les TOC (Trouble obsessionnel-compulsif).
L’impact de la maladie peut être multiple : sphères familiale, scolaire, sociale et domaines physique, cognitif et psychoaffectif. Apprécier le retentissement de la maladie est l’étape préalable à la prise en charge. Informer l’enfant, la famille et l’école est systématique et fondamental. La prise en charge est forcément multidisciplinaire, aidée par des recommandations européennes.

Revues générales
0

Les actualités sont riches et il est nécessaire de faire un choix. Parmi les dernières, on retiendra des études incluant un grand nombre de patients. Celles-ci apportent des arguments majeurs en faveur des bronchodilatateurs de longue durée d’action dans l’asthme de l’enfant, et confirment qu’ils sont bien tolérés. L’environnement, autre qu’allergique, joue un rôle dans la genèse de l’asthme : c’est par exemple le cas des endotoxines selon le mode de vie, d’un nouvel acteur qu’est Mycoplasma pneumoniae. À l’inverse, le paracétamol, pendant longtemps incriminé, peut désormais être administré aux asthmatiques. Les études de cohorte montrent que la croissance pondérale et l’âge gestationnel modifient la croissance pulmonaire et le devenir respiratoire pendant l’enfance et à l’âge adulte. Enfin, deux études originales confirment le rôle délétère des anti-inflammatoires non stéroïdiens sur les infections et la vulnérabilité des enfants ayant une atteinte neurologique.

Revues générales
0

La dysplasie bronchopulmonaire (DBP) est responsable d’une insuffisance respiratoire prolongée chez le grand prématuré. Elle est la conséquence d’agressions multiples sur un poumon très im-mature.
Peu de traitements préventifs ont montré leur efficacité dans des essais randomisés. Ce sont l’utilisation du surfactant exogène, au mieux dans les 3 premières heures de vie, le contrôle étroit de l’oxygénothérapie dès la salle de naissance, la caféine et la vitamine A.
Les corticothérapies systémiques sont efficaces, mais leurs effets secondaires neurologiques font déconseiller leur usage en routine. Un essai récent fera peut-être modifier l’attitude sur ce point. Les corticothérapies inhalées n’ont pas montré leur efficacité, mais là aussi, un essai récent est susceptible de faire revoir cette approche. Certaines stratégies ventilatoires sont également pro-posées pour prévenir une évolution respiratoire défavorable, même si les données doivent être analysées avec prudence.
Enfin, la diminution de l’incidence de la DBP chez les “moins” prématurés et la moindre sévérité actuelle de la présentation actuelle de cette pathologie laissent à penser que des progrès ont été réalisés. Ils résultent d’une approche globale associant stratégies de protection pulmonaire et ap-proches médicamenteuses et nutritionnelles, lesquelles sont efficaces bien que non évaluées dans des essais randomisés.

Revues générales
0

Les virus influenza, en période hivernale, ne sont pas les principaux agents responsables des at-teintes respiratoires fébriles de l’enfant. Cependant, le fardeau de la grippe est sous-estimé. Elle est responsable de complications directes respiratoires, de défaillances de différents organes (en-céphalite, myocardite, myosite…), de surinfections bactériennes secondaires (pneumonie, otite…), voire de décès y compris chez l’enfant sain.
Malgré la disponibilité de molécules antivirales, la vaccination reste la clé de voûte de la préven-tion primaire. La grande variabilité du virus nécessite la mise en place d’un système d’alerte pour adapter les vaccins vis-à-vis des souches circulantes. Il est impératif de monitorer chaque année l’efficacité des vaccins disponibles. Cela permet de reconsidérer certaines recommandations.

Revues générales
0

L’hypersensibilité au gluten non cœliaque se manifeste par des symptômes qui apparaissent peu de temps après l’ingestion de gluten, et qui disparaissent suite au retrait du gluten de l’alimentation. Elle se caractérise par des problèmes intestinaux et extra-intestinaux, semblables à ceux qui sont observés dans les cas de maladie cœliaque et de syndrome de l’intestin irritable.
La physiopathologie de ces manifestations n’est pas encore bien comprise, et il s’agit d’un sujet controversé. Les recherches soulèvent l’implication potentielle de plusieurs mécanismes : une per-turbation de la réaction immunitaire sans production d’autoanticorps et sans manifestations auto-immunes, un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) et une perméabilité intestinale accrue.
On estime une prévalence de 3 à 6 % de la population (enfants et adultes). Elle est mal définie en raison de la fréquence des cas d’autodiagnostic conduisant à la suppression du gluten sans avis médical.

Revues générales
0

La réhabilitation rapide postopératoire après césarienne est un concept issu des expériences d’autres chirurgies. Ce concept à la mode, réclamé par les tutelles et les patientes, est difficile à mettre en œuvre. Nous décrivons, après un bref historique, les principes que nous avons déclinés, les obstacles que nous avons rencontrés et la manière de les contourner.

Revues générales
0

Le 11e Congrès francophone d’allergologie (CFA) s’est tenu des 19 au 22 avril 2016 avec pour fil rouge “L’allergologie est bien vivante en toutes saisons !”.
Nous avons sélectionné une dizaine de communications orales et affichées susceptibles d’intéresser le pédiatre : le phénotype d’asthme avec allergies multiples, en particulier alimentaires, est le plus souvent sévère ; le traitement par les corticoïdes inhalés continu est préférable au traitement inter-mittent ; l’allergie au lait de chèvre et/ou de brebis est souvent méconnue, responsables de symp-tômes sévères ; les exacerbations de l’asthme sont définies comme la persistance de symptômes sans retour à la normale au-delà de la 24e heure ; le diagnostic positif et étiologique des anaphylaxies est amélioré par la création de consultations précoces, au maximum 15 jours après l’admission aux ur-gences ; il faut penser à une œsophagite à éosinophiles devant un enfant atteint d’allergies alimen-taires multiples ayant un retard pondéral ; l’application de protéines végétales sur la peau peut en-traîner une sensibilisation puis une allergie alimentaire ; l’application cutanée de chlorhexidine peut entraîner une anaphylaxie ; le chauffage au micro-ondes avec les paramétrages habituels ne diminue par l’allergénicité de l’ovalbumine.

Revues générales
0

L’infection par le virus Zika (ZIKV), connue depuis 1950, connaît actuellement une extension considé-rable en Amérique latine et dans les départements français d’Amérique. Les nombreux voyageurs en provenance de ces régions représentent une source de dissémination du ZIKV en France métropoli-taine, où le vecteur Ædes albopictus est présent dans plusieurs départements.
L’infection à ZIKV est en général peu symptomatique, mais des complications sont possibles du fait du neurotropisme du virus dont le syndrome de Guillain-Barré et surtout – chez le nouveau-né de mère infectée durant sa grossesse – des microcéphalies et autres anomalies neurologiques.
Des recommandations ont été établies par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) pour la prise en charge des patients atteints de ZIKV, et pour la prévention de cette infection, basée sur les me-sures de lutte antivectorielle et sur l’abstention de voyage vers une zone épidémique en cas de gros-sesse.

Revues générales
0

Les onychopathies de l’enfant sont le plus souvent des affections bénignes, suscitant l’inquiétude des parents. Beaucoup d’entre elles vont régresser avec l’âge, et ce d’autant qu’elles surviennent tôt dans la petite enfance.
Les indications chirurgicales sont rares, et devront être pesées avec soin compte tenu du risque cica-triciel important.
Toute dermatose périunguéale retentira assez rapidement sur la matrice sous-jacente et pourra con-tribuer à altérer la régularité de celle-ci.

Revues générales
0

Une réaction locale (douleur, papule, érythème, prurit) est normale après une piqûre de moustique. Les jeunes enfants n’ayant pas encore acquis une tolérance naturelle sont les plus sensibles. En France, les réactions graves, systémiques, sont rares, mais la survenue d’une anaphylaxie doit faire rechercher une mastocytose.
La conduite à tenir varie selon les spécialistes. Certains allergologues considèrent qu’en l’absence de réactions systémiques, une allergie IgE-dépendante peut être exclue, tandis que d’autres réalisent des tests cutanés et envisagent une allergie IgE-dépendante si ceux-ci sont positifs.
Si le test cutané est positif, un anti-H1, une corticothérapie locale, des désinfectants sont indiqués. Le plus souvent, il n’y a pas d’indication à entreprendre une ITS, car les extraits sont mal standardisés ; mais certains ont obtenus de bons résultats avec les extraits actuels, en particulier sublinguaux. L’obtention d’allergènes de meilleure qualité pour le diagnostic et l’ITS est de nature à faire évoluer les indications de l’ITS.

1 25 26 27 28 29 33