Revues générales

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Les cauchemars viennent perturber la nuit des enfants et la vie de leurs parents. Ils prennent une place importante dans les consultations pédiatriques, où se posent des questions multiples et des demandes de conseils. Cet article propose, en réponse, des astuces toute simples, des petites mesures qui peuvent calmer les angoisses et qui permettent de faire face à la situation des cauchemars. Le recours à l’avis du psychiatre de l’enfant ne s’impose pas nécessairement car les choses sont susceptibles de rentrer dans l’ordre sans un travail spécifique sur l’angoisse. Ce travail trouve sa place dans le rôle de prévention qui incombe à la pédiatrie car les conséquences des troubles du sommeil peuvent être sévères.

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Les progrès du diagnostic anténatal ont permis une amélioration du pronostic des cardiopathies congénitales. La naissance de l’enfant est organisée dans une structure adaptée au type de cardiopathie. La prise en charge cardiologique et de réanimation est précoce en cas de cardiopathie critique ou compliquant l’adaptation cardiorespiratoire.
L’examen du nouveau-né à la naissance est méticuleux, car les malformations associées sont fréquentes pour certaines cardiopathies et échappent parfois au diagnostic anténatal. Elles peuvent elles-mêmes nécessiter une prise en charge urgente et changer le pronostic.
L’expérience du pédiatre de maternité lui fait apprécier l’enfant dans sa globalité, ce qui lui permet de ne pas sous-estimer des risques associés, parfois oubliés dans le contexte de cardiopathie (risque infectieux, métabolique…).
La rencontre avec les parents est un moment important dans ces grossesses très perturbées par le diagnostic fœtal, mettant souvent à mal les représentations que se font les parents de leur enfant.

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La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente en pédiatrie avec une prévalence estimée entre 5 et 10 %.
Son diagnostic, clinique, est effectué à l’aide des critères de l’International Headache Society (IHS) révisés pour l’enfant en 2004. Les facteurs déclenchants sont multiples et sont dominés par les stimuli émotionnels. La présence d’une aura est retrouvée dans à peu près 25 % des cas et doit être systématiquement recherchée. L’association des migraines avec des céphalées de tension est fréquente. La sémiologie clinique de chaque entité doit être expliquée aux patients, leur prise en charge thérapeutique étant radicalement différente. Les explorations complémentaires sont le plus souvent inutiles en cas de tableau migraineux typique et d’examen clinique normal.
La prise en charge thérapeutique s’effectue selon les recommandations de l’Afssaps de 2009. Elle débute par une hygiène de vie correcte avec éviction des facteurs déclenchants. Le traitement des crises migraineuses est systématique et doit être effectué d’emblée à bonne posologie et le plus rapidement possible.

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Les pollens constituent le deuxième pneumallergène responsable d’allergies dans les régions tempérées. Si, le plus souvent, les pollinoses ne sont pas des affections très sévères, certaines d’entre elles peuvent se compliquer d’asthme aigu grave.
Toutefois, chez de nombreux patients, les pollinoses altèrent la qualité de vie (rhinites sévères) en impactant la vie familiale, les performances scolaires, les activités physiques et récréatives.
Si la pollinose résiste au traitement symptomatique cosaisonnier (antihistaminiques-H1 oraux ou intra-nasaux ou intra-oculaires, corticoïdes intra-nasaux) ou s’aggrave d’une année sur l’autre, l’immunothérapie, le plus souvent sublinguale, est indiquée. Elle dure en moyenne 3 ans. Cet abécédaire passe en revue les différents points-clés de cette affection qui peut débuter, dans 1 cas sur 10, avant l’âge de 2 ou 3 ans.

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