Revues générales

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Les troubles alimentaires de l’enfant sont des motifs de consultation fréquents chez le pédiatre. Ils sont parfois liés à des problématiques organiques qu’il faut diagnostiquer, mais bien souvent, et ce quel que soit l’âge de l’enfant, ils sont à mettre en perspectives avec des troubles des interactions parents/enfants, parfois directement en lien avec une psychopathologie parentale.
L’auteur fait le point sur les principaux caps de développement de l’enfant en ce qui concerne la place de la nourriture, puis évoque les différents types de problématiques psychopathologiques parentales pouvant introduire des interactions pathogènes.

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Les traumatismes en varus forcé de la cheville de l’enfant et de l’adolescent sont très fréquents. Ils sont à l’origine d’entorse vraie, plus ou moins sévère, du ligament latéral externe et de décollement épiphysaire de l’extrémité inférieure de la fibula.
Les circonstances de l’accident, l’examen clinique, l’âge de l’enfant et ses activités sportives habituelles sont à prendre en compte pour proposer le traitement le plus adapté à chaque situation.

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La peau du nouveau-né est l’objet de toutes les attentions des parents (et plus particulièrement des mères), mais aussi des industriels qui sont bien conscients des attentes en termes de sécurité et d’efficacité des produits qu’ils vont utiliser.
Mis à part le problème spécifique des grands prématurés, les soins d’hygiène cutanée relèvent de simples principes de bon sens : produits utilisés non toxiques, peu ou pas irritants et efficaces.
L’hygiène, à cet âge, doit être soigneuse mais sans excès, car une hygiène excessive, plus encore que chez l’adulte, peut perturber l’homéostasie cutanée, favoriser l’apparition de dermatoses irritatives et aggraver une pathologie dermatologique sous-jacente (dermatite atopique ou ichtyose vulgaire). Cette attitude raisonnable et logique vis-à-vis de l’hygiène cutanée du nouveau-né est, malgré tout, parfois en contradiction avec le désir parental d’une peau parfaite.

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La clinique des aspects dermatologiques des maltraitances de l’enfant est diverse. Si certaines lésions peuvent être facilement évocatrices d’un mécanisme susceptible d’avoir induit une maltraitance, d’autres peuvent évoquer des lésions dermatologiques d’origines différentes.
Il convient dans tous les cas de recueillir les éléments du contexte de la consultation, seuls susceptibles de relier à leur origine probable des lésions suspectes et d’induire des mesures de signalements administratifs (CRIP) ou judiciaires les plus appropriés.

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L’appareillage auditif s’impose chez l’enfant sourd d’autant plus tôt que la déficience est importante. En effet, la stimulation auditive périphérique est indispensable à la mise en place des structures centrales permettant la communication orale. La démarche d’appareillage à la recherche de l’amplification la mieux adaptée tient compte des caractéristiques de la surdité, de l’âge de l’enfant, de l’existence de troubles associés, des capacités d’apprentissage et du contexte familial.
Les mots clés sont : précocité du dépistage et du diagnostic, adaptation de l’audiométrie aux capacités psychomotrices, contours d’oreille, choix évolutif des réglages en fonction des contrôles interactifs, éducation prothétique et guidance parentale, port régulier, suivi dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire où la place prépondérante est celle de l’orthophoniste du fait de l’existence d’une perte résiduelle et du retard initial de stimulation.
L’appareillage auditif permet, par la restitution d’une audition de qualité, l’intégration scolaire de la majorité des déficients auditifs légers, moyens et sévères. En cas d’insuffisance de résultats pour les surdités profondes, l’indication de l’implantation cochléaire se justifie et doit se poser avant deux ans.

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La chirurgie laryngée de l’enfant a connu une importante évolution au cours de la dernière décennie. Les indications sont devenues plus restreintes par une meilleure prévention des lésions acquises, l’introduction de certaines thérapeutiques médicamenteuses ou le recours à la ventilation non invasive. En outre, les voies d’abord endoscopiques se sont largement développées, permettant de réduire la morbidité de ces prises en charge. La chirurgie laryngée par voie externe reste cependant indiquée dans les obstructions majeures ainsi que les malformations complexes.

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L’augmentation régulière des consultations non programmées en pédiatrie auprès de l’ensemble des structures de soins suscite de nombreux problèmes : embouteillage des services d’accueil, augmentation des délais d’attente et risque de prise en charge inadaptée des urgences réelles.
Le réseau de soins ville/hôpital Courlygones se propose de réaliser une régulation en amont des urgences. Pour cela, il a élaboré et édité des fiches d’information-éducation destinées aux familles. Ces conseils de prise en charge sont diffusés sous trois formes : papier, site Internet et téléphone par le biais du SAMU-C15. L’ensemble des textes et des algorithmes a été validé par les acteurs concernés et les usagers.
Le suivi des parents d’enfants soumis aux conseils téléphoniques a montré que 80 % des appelants se conformaient aux conseils donnés.
La diffusion de ces recommandations à l’ensemble du territoire français pourrait être, à terme, une régulation adéquate pour la prise en charge des urgences pédiatriques.

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La scoliose idiopathique survient sans cause décelable, chez des enfants en parfaite santé. Il s’agit d’une déformation progressive du rachis dans les trois plans de l’espace ayant pour conséquence une rotation vertébrale responsable d’une gibbosité, et une modification de l’équilibre sagittal du tronc. Le diagnostic de scoliose est facile, par le simple examen du tronc penché en avant qui met en évidence une gibbosité et permet d’éliminer bon nombre “d’attitudes scoliotiques”.
La scoliose présente un risque d’aggravation, particulièrement net durant la période de croissance. Durant la puberté, la scoliose peut parfois évoluer rapidement vers une déformation importante, ce qui est fréquemment le cas des scolioses apparues tôt dans l’enfance. Dans ce cas, le traitement orthopédique par corset est le seul moyen réellement efficace pour stopper ou freiner au maximum l’évolution de la déformation.
Toute scoliose doit donc bénéficier d’une surveillance particulièrement attentive au minimum deux fois par an, durant toute la période de croissance

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’ectopie testiculaire est l’anomalie génitale la plus fréquente du garçon et peut, outre le problème esthétique, se compliquer d’hypofertilité et de cancérisation à l’âge adulte. Le traitement est chirurgical avec un âge de correction qui tend à diminuer progressivement depuis les années 2000. Certaines recommandations scandinaves et nord-américaines préconisent une intervention dès l’âge de 6 mois afin de préserver au mieux la fertilité et minimiser le risque de dégénérescence. Ces pratiques doivent être mises en balance avec le risque chirurgical (lésion déférentielle, ischémie testiculaire) qui pourrait être plus important à cet âge. Actuellement, il n’y a pas d’argument objectif suffisant pour affirmer la nécessité d’une intervention avant 1 an. Nous proposons une chirurgie entre 1 et 2 ans. Plus de la moitié des enfants étant opérés après 2 ans, il existe un potentiel d’amélioration important impliquant une bonne collaboration entre les praticiens.

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La bronchiolite oblitérante (BO) est par définition une entité anatomopathologique. Il s’agit d’une atteinte inflammatoire transmurale et circonférentielle de la bronchiole, dont elle réduit la lumière, épargnant les voies aériennes très distales. Cette atteinte évolue vers une fibrose parfois définitive. Elle se rencontre chez l’enfant essentiellement après des infections le plus souvent virales (rougeole, adénovirus, grippe…). Le début est souvent insidieux, associant une dyspnée de plus en plus importante, une toux qui peut être productive ou sèche, des décompensations sifflantes.
Le diagnostic est actuellement réalisé devant l’association d’un syndrome obstructif fixé et d’un aspect en mosaïque sur le scanner thoracique. La prise en charge en période aiguë aura pour but de lutter contre l’inflammation. En présence de dilatations des bronches séquellaires, la lutte contre la surinfection bactérienne bronchique est indispensable. La mise en place d’une réadaptation à l’effort est parfois nécessaire.