Revues générales

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L’appareillage auditif s’impose chez l’enfant sourd d’autant plus tôt que la déficience est importante. En effet, la stimulation auditive périphérique est indispensable à la mise en place des structures centrales permettant la communication orale. La démarche d’appareillage à la recherche de l’amplification la mieux adaptée tient compte des caractéristiques de la surdité, de l’âge de l’enfant, de l’existence de troubles associés, des capacités d’apprentissage et du contexte familial.
Les mots clés sont : précocité du dépistage et du diagnostic, adaptation de l’audiométrie aux capacités psychomotrices, contours d’oreille, choix évolutif des réglages en fonction des contrôles interactifs, éducation prothétique et guidance parentale, port régulier, suivi dans le cadre d’une équipe pluridisciplinaire où la place prépondérante est celle de l’orthophoniste du fait de l’existence d’une perte résiduelle et du retard initial de stimulation.
L’appareillage auditif permet, par la restitution d’une audition de qualité, l’intégration scolaire de la majorité des déficients auditifs légers, moyens et sévères. En cas d’insuffisance de résultats pour les surdités profondes, l’indication de l’implantation cochléaire se justifie et doit se poser avant deux ans.

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La chirurgie laryngée de l’enfant a connu une importante évolution au cours de la dernière décennie. Les indications sont devenues plus restreintes par une meilleure prévention des lésions acquises, l’introduction de certaines thérapeutiques médicamenteuses ou le recours à la ventilation non invasive. En outre, les voies d’abord endoscopiques se sont largement développées, permettant de réduire la morbidité de ces prises en charge. La chirurgie laryngée par voie externe reste cependant indiquée dans les obstructions majeures ainsi que les malformations complexes.

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L’augmentation régulière des consultations non programmées en pédiatrie auprès de l’ensemble des structures de soins suscite de nombreux problèmes : embouteillage des services d’accueil, augmentation des délais d’attente et risque de prise en charge inadaptée des urgences réelles.
Le réseau de soins ville/hôpital Courlygones se propose de réaliser une régulation en amont des urgences. Pour cela, il a élaboré et édité des fiches d’information-éducation destinées aux familles. Ces conseils de prise en charge sont diffusés sous trois formes : papier, site Internet et téléphone par le biais du SAMU-C15. L’ensemble des textes et des algorithmes a été validé par les acteurs concernés et les usagers.
Le suivi des parents d’enfants soumis aux conseils téléphoniques a montré que 80 % des appelants se conformaient aux conseils donnés.
La diffusion de ces recommandations à l’ensemble du territoire français pourrait être, à terme, une régulation adéquate pour la prise en charge des urgences pédiatriques.

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La scoliose idiopathique survient sans cause décelable, chez des enfants en parfaite santé. Il s’agit d’une déformation progressive du rachis dans les trois plans de l’espace ayant pour conséquence une rotation vertébrale responsable d’une gibbosité, et une modification de l’équilibre sagittal du tronc. Le diagnostic de scoliose est facile, par le simple examen du tronc penché en avant qui met en évidence une gibbosité et permet d’éliminer bon nombre “d’attitudes scoliotiques”.
La scoliose présente un risque d’aggravation, particulièrement net durant la période de croissance. Durant la puberté, la scoliose peut parfois évoluer rapidement vers une déformation importante, ce qui est fréquemment le cas des scolioses apparues tôt dans l’enfance. Dans ce cas, le traitement orthopédique par corset est le seul moyen réellement efficace pour stopper ou freiner au maximum l’évolution de la déformation.
Toute scoliose doit donc bénéficier d’une surveillance particulièrement attentive au minimum deux fois par an, durant toute la période de croissance

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’ectopie testiculaire est l’anomalie génitale la plus fréquente du garçon et peut, outre le problème esthétique, se compliquer d’hypofertilité et de cancérisation à l’âge adulte. Le traitement est chirurgical avec un âge de correction qui tend à diminuer progressivement depuis les années 2000. Certaines recommandations scandinaves et nord-américaines préconisent une intervention dès l’âge de 6 mois afin de préserver au mieux la fertilité et minimiser le risque de dégénérescence. Ces pratiques doivent être mises en balance avec le risque chirurgical (lésion déférentielle, ischémie testiculaire) qui pourrait être plus important à cet âge. Actuellement, il n’y a pas d’argument objectif suffisant pour affirmer la nécessité d’une intervention avant 1 an. Nous proposons une chirurgie entre 1 et 2 ans. Plus de la moitié des enfants étant opérés après 2 ans, il existe un potentiel d’amélioration important impliquant une bonne collaboration entre les praticiens.

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La bronchiolite oblitérante (BO) est par définition une entité anatomopathologique. Il s’agit d’une atteinte inflammatoire transmurale et circonférentielle de la bronchiole, dont elle réduit la lumière, épargnant les voies aériennes très distales. Cette atteinte évolue vers une fibrose parfois définitive. Elle se rencontre chez l’enfant essentiellement après des infections le plus souvent virales (rougeole, adénovirus, grippe…). Le début est souvent insidieux, associant une dyspnée de plus en plus importante, une toux qui peut être productive ou sèche, des décompensations sifflantes.
Le diagnostic est actuellement réalisé devant l’association d’un syndrome obstructif fixé et d’un aspect en mosaïque sur le scanner thoracique. La prise en charge en période aiguë aura pour but de lutter contre l’inflammation. En présence de dilatations des bronches séquellaires, la lutte contre la surinfection bactérienne bronchique est indispensable. La mise en place d’une réadaptation à l’effort est parfois nécessaire.

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Les cauchemars viennent perturber la nuit des enfants et la vie de leurs parents. Ils prennent une place importante dans les consultations pédiatriques, où se posent des questions multiples et des demandes de conseils. Cet article propose, en réponse, des astuces toute simples, des petites mesures qui peuvent calmer les angoisses et qui permettent de faire face à la situation des cauchemars. Le recours à l’avis du psychiatre de l’enfant ne s’impose pas nécessairement car les choses sont susceptibles de rentrer dans l’ordre sans un travail spécifique sur l’angoisse. Ce travail trouve sa place dans le rôle de prévention qui incombe à la pédiatrie car les conséquences des troubles du sommeil peuvent être sévères.

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Les progrès du diagnostic anténatal ont permis une amélioration du pronostic des cardiopathies congénitales. La naissance de l’enfant est organisée dans une structure adaptée au type de cardiopathie. La prise en charge cardiologique et de réanimation est précoce en cas de cardiopathie critique ou compliquant l’adaptation cardiorespiratoire.
L’examen du nouveau-né à la naissance est méticuleux, car les malformations associées sont fréquentes pour certaines cardiopathies et échappent parfois au diagnostic anténatal. Elles peuvent elles-mêmes nécessiter une prise en charge urgente et changer le pronostic.
L’expérience du pédiatre de maternité lui fait apprécier l’enfant dans sa globalité, ce qui lui permet de ne pas sous-estimer des risques associés, parfois oubliés dans le contexte de cardiopathie (risque infectieux, métabolique…).
La rencontre avec les parents est un moment important dans ces grossesses très perturbées par le diagnostic fœtal, mettant souvent à mal les représentations que se font les parents de leur enfant.

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La migraine est la céphalée primaire la plus fréquente en pédiatrie avec une prévalence estimée entre 5 et 10 %.
Son diagnostic, clinique, est effectué à l’aide des critères de l’International Headache Society (IHS) révisés pour l’enfant en 2004. Les facteurs déclenchants sont multiples et sont dominés par les stimuli émotionnels. La présence d’une aura est retrouvée dans à peu près 25 % des cas et doit être systématiquement recherchée. L’association des migraines avec des céphalées de tension est fréquente. La sémiologie clinique de chaque entité doit être expliquée aux patients, leur prise en charge thérapeutique étant radicalement différente. Les explorations complémentaires sont le plus souvent inutiles en cas de tableau migraineux typique et d’examen clinique normal.
La prise en charge thérapeutique s’effectue selon les recommandations de l’Afssaps de 2009. Elle débute par une hygiène de vie correcte avec éviction des facteurs déclenchants. Le traitement des crises migraineuses est systématique et doit être effectué d’emblée à bonne posologie et le plus rapidement possible.

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Les pollens constituent le deuxième pneumallergène responsable d’allergies dans les régions tempérées. Si, le plus souvent, les pollinoses ne sont pas des affections très sévères, certaines d’entre elles peuvent se compliquer d’asthme aigu grave.
Toutefois, chez de nombreux patients, les pollinoses altèrent la qualité de vie (rhinites sévères) en impactant la vie familiale, les performances scolaires, les activités physiques et récréatives.
Si la pollinose résiste au traitement symptomatique cosaisonnier (antihistaminiques-H1 oraux ou intra-nasaux ou intra-oculaires, corticoïdes intra-nasaux) ou s’aggrave d’une année sur l’autre, l’immunothérapie, le plus souvent sublinguale, est indiquée. Elle dure en moyenne 3 ans. Cet abécédaire passe en revue les différents points-clés de cette affection qui peut débuter, dans 1 cas sur 10, avant l’âge de 2 ou 3 ans.

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