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Dossier : Néonatologie
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L’ECUN de l’enfant grand prématuré est associée à une morbi-mortalité significative à court et long termes. Cette gravité, associée au fait que nous ne disposons pas de traitements curatifs, souligne l’importance primordiale de sa prévention. L’ECUN étant multifactorielle, sa prévention doit concerner tous les aspects de la prise en charge de ces enfants, depuis la période anténatale. La prise en charge nutritionnelle ainsi que les thérapeutiques utilisées dans la prise en charge néonatale sont des facteurs de risque d’ECUN particulièrement intéressants car ils sont modifiables.

Analyse bibliographique
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Les infections urinaires fébriles sont caractérisées par une bactériurie, une pyurie, une élévation des marqueurs inflammatoires et des symptômes systémiques. Chez les enfants de plus de 3 mois, le traitement antibiotique peut être donné oralement. La plupart des recommandations internationales préconise un traitement de 7 à 14 jours avec une moyenne de 10 jours. Il n’existe, à ce jour, aucun consensus.

Revues générales
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L’étude LARMES, conduite chez 898 nourrissons âgés de 6 mois au plus, vus en consultation de ville pour pleurs jugés excessifs par les parents, a montré que, dans 84 % des cas, les médecins en avaient confirmé le caractère excessif. L’impact sur les parents était important : parents soucieux, vie quotidienne et/ou sommeil perturbés, surtout en cas de pleurs excessifs confirmés par les médecins. La prise en charge de ces pleurs reposait avant tout sur la réassurance et les conseils aux parents (97 %), la préconisation d’une formule infantile (66 %) et/ou la prescription d’un traitement pharmacologique (57 %). La préconisation d’une formule infantile ou d’un traitement était plus fréquente en cas de pleurs excessifs confirmés.

L’année pédiatrique 2023
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Cette année 2023 a été marquée en France par les résultats d’une nouvelle campagne de labellisation de centres maladies rares lancée fin 2022.
Depuis la mise en place du premier plan national maladies rares (PNMR) et la labellisation des premiers centres de référence maladies rares (CRMR) de 2004 à 2007, trois nouvelles vagues de labellisation ont eu lieu (2009-2012, 2017 et donc 2023), ainsi que la création de filières maladies rares regroupant plusieurs centres pédiatriques et d’adultes sur des thématiques communes. Le modèle des PNMR français, lancé à l’initiative et avec le financement des associations de patients, a essaimé en Europe avec la création de réseaux maladies rares appelés European Rare Diseases Networks (ERN), dont un, RITA, a pour thématique les déficits immunitaires primitifs, les maladies rhumato­logiques pédiatriques, les maladies auto-immunes, les vascularites et les maladies auto-inflammatoires rares.

Dossier : Allergies alimentaires
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Le syndrome d’allergie pollen-aliment, parfois indûment appelé syndrome oral, peut, dans certains cas, se manifester par des réactions sévères, voire des anaphylaxies. L’approche diagnostique via l’allergologie moléculaire permet de comprendre les allergies croisées, de prédire leur sévérité, d’adapter le régime d’éviction (aliment cuit/cru, fruits pelés…) et de prescrire la trousse de secours adéquate.

Analyse bibliographique
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L’allergie à la cacahuète affecte environ 2 % des enfants dans les pays industrialisés et sa prévalence a augmenté ces 20 dernières années. Elle persiste souvent à l’âge adulte et les réactions anaphylactiques sont fréquentes, rendant la qualité de vie des patients altérée. Il existe des traitements d’immunothérapie orale chez l’enfant de plus de 4 ans mais avant cet âge, ils sont potentiellement associés à des réactions anaphylactiques et des troubles digestifs. À l’inverse, les traitements d’immunothérapie épicutanée (ITE), efficaces chez les enfants de 4 à 11 ans avec une allergie à la cacahuète, en utilisant des doses d’allergènes plus faibles, pourraient être une alternative intéressante chez le nourrisson.

Compte rendu des 24es JIRP
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Les interactions précoces parents-­enfant influencent le développement des compétences cognitives (langage, raisonnement, attention, motricité), la régulation des émotions, du comportement, ainsi que la socialisation de l’enfant. Elles impactent étroitement la qualité des relations que l’enfant nouera avec son entourage proche et, plus généralement, avec son environnement de vie. L’enjeu est donc de repérer, au plus tôt, les interactions de mauvaise qualité, afin d’éviter des impacts néfastes au long cours. Pour ce faire, nous expliquerons le concept de l’attachement et en quoi il a une influence tout au long de la vie, puis quand et comment il se met en place, pour finir avec les éléments qui peuvent nous orienter vers de possibles troubles de l’attachement.

Analyse bibliographique
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Le lithium est un oligoélément naturel présent dans l’eau potable à de faibles concentrations, du fait de sa présence dans les nappes phréatiques. D’un point de vue thérapeutique, il est également connu pour ses effets de stabilisation de l’humeur dans les troubles bipolaires et la dépression. Les mécanismes précis de son action cérébrale ne sont pas connus.

Analyse bibliographique
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Les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse, l’hyperphagie boulimique définis par le DSM-5 sont des affections psychiatriques qui ont augmenté au cours de ces 50 dernières années. Elles peuvent mettre en jeu le pronostic vital. Une perte de 17 361,5 années de vie entre 1990 et 2019 et la mort de 318,3 personnes ont été estimées à travers le monde. La prévalence de ces troubles dans une population de jeunes de 11-19 ans a été rapportée à 1,2 % et 5,7 % respectivement chez les garçons et les filles avec une augmentation de l’incidence ces dernières années mais ces données sont probablement sous-estimées. Le score SCOFF, simple à réaliser en pratique, mis en place depuis 1999, est le plus utilisé pour évaluer ce type de TCA.

Revues générales
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La chirurgie bariatrique est envisageable chez tout adolescent obèse âgé de plus de 15 ans qui en fait la demande dans un des centres spécialisés d’obésité à compétence pédiatrique, en collaboration avec des équipes adultes et en particulier des chirurgiens expérimentés. La perte de poids induite et les complications restent identiques à celles de l’adulte. Cependant, il existe des limites liées à la classe d’âge et aux spécificités de l’adolescence (incapacité à se projeter dans l’avenir, idée magique de la chirurgie) avec un risque d’aggraver des troubles psychologiques préexistants dans les mois qui suivent la chirurgie. De même, elle est très discutable pour les obésités génétiques (monogéniques ou syndromiques) qui peuvent être améliorées grâce aux innovations thérapeutiques contrôlant l’hyperphagie. Une évaluation pluridisciplinaire de chaque candidat pendant au moins douze mois est donc indispensable en amont afin de repérer les meilleurs candidats et éviter les échecs avec reprise de poids à terme.