Sliders Moyen

Compte rendu 22es JIRP
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La pandémie de COVID-19 causée par le SARS-CoV-2 a bouleversé nos vies, nos comportements, notre santé physique et mentale, nos activités sociales et professionnelles, ainsi que nos pratiques médicales. Elle a aussi stimulé la recherche médicale comme jamais dans le passé et le développement de vaccins très efficaces qui ont été produits à une vitesse sans précédent grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. L’efficacité de ces vaccins a été érodée pour les formes les moins sévères de la maladie et la transmissibilité a été modifiée par l’émergence de nouveaux variants plus contagieux. Sans programme de vaccination extensif et maintenu, cette situation sanitaire risque de durer des années. Nous sommes toujours dans une course pour enrayer la diffusion des variants, course que nous ne pourrons gagner que grâce à une vaccination intensive.

L'année pédiatrique 2021
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En effectuant la revue bibliographique en nutrition pédiatrique, j’ai d’abord été attristé par le nombre d’articles qui reprennent les poncifs habituels sur les risques liés à l’obésité et à la “malbouffe” sous toutes ses formes, sans rien nous apprendre de nouveau ou, pire encore, en sombrant dans des clichés erronés nourris par une interprétation biaisée des données récoltées. Je vous en épargnerai. Mon choix s’est ainsi porté vers des papiers scientifiquement fiables qui vont modifier notre pratique au quotidien.

Dossier : Controverses en nutrition
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Le végétarisme a de plus en plus d’adeptes en France chez l’adulte mais également indirectement chez l’enfant et l’adolescent. Le bénéfice pour la santé est souvent mis en avant pour justifier la réalisation de ce régime. La littérature adulte abonde d’articles sur les bienfaits du végétarisme pour limiter la survenue des maladies cardiovasculaires, d’un diabète de type 2 ou encore d’une obésité.
De tels bénéfices n’ont pas été démontrés chez l’enfant et les hypothétiques avantages sont à mettre en balance avec les carences nutritionnelles, principalement en fer, souvent inévitables et pouvant survenir après la mise en place de ce type de régime alimentaire.

Dossier : Pathologies sinusiennes
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Les sinusites sont le plus fréquemment d’origine virale et ne justifient pas de traitement spécifique ni d’imagerie. L’imagerie est indiquée quand on suspecte une complication d’une sinusite bactérienne : abcès sous-périosté, thrombose, complication intracrânienne… Il n’y a pas d’indication aux radiographies simples des sinus.
L’examen de choix est le scanner du fait des informations qu’il apporte sur le contenu sinusien, l’existence de collections, d’une éventuelle thrombose associée après injection de produits de contraste et de sa rapidité d’acquisition. Si une complication intracrânienne est identifiée au scanner, l’IRM doit être demandée en complément car elle est plus performante pour évaluer l’existence d’un empyème, une ostéomyélite ou encore une atteinte vasculaire.

Revues générales
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Époque propice aux doutes métaphysiques et aux questionnements existentiels, l’adolescence est particulièrement perméable aux idéologies les plus extrêmes. Le végétalisme joue ainsi habilement sur la culpabilité tardive mais vive du “plus grand prédateur de la planète”, pour le pousser à adopter un régime alimentaire très restrictif. Il s’agit au fond moins de nourriture que d’hygiène morale, la purification de soi passant par le refus de tout “sacrifice” sanglant.
Le véganisme se présente comme un progrès décisif de la civilisation alors qu’il constitue en réalité une régression inquiétante. Comme toute croyance millénariste, il cherche à s’imposer de gré ou de force, personne ne devant ignorer la révélation d’un monde meilleur, pacifié. Ce virage brutal, que des repentis zélés demandent à l’humanité de prendre, est censé la guérir de ses pulsions sauvages, mais le traitement de choc proposé n’est-il pas pire que le mal ? En jetant l’opprobre sur le plaisir innocent de manger, le véganisme nuit en tout cas dangereusement à la santé physique et mentale.

Revues générales
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Les arthralgies chez l’enfant sont un symptôme pouvant se retrouver dans de nombreuses pathologies. Un interrogatoire minutieux permet d’orienter le diagnostic, avec notamment la recherche de signes cliniques généraux associés (fièvre, asthénie, perte de poids) ou encore l’horaire inflammatoire ou mécanique des arthralgies. L’examen clinique analyse la mobilité. Il recherche une douleur à la palpation, une déformation ou la présence d’un gonflement articulaire pouvant faire évoquer un épanchement intra-articulaire. Les examens d’imagerie ou biologiques sont à réaliser en fonction des éléments recueillis. Les diagnostics urgents à éliminer en priorité sont l’infection et les néoplasies.

Revues générales
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Les auto-anticorps sont des marqueurs biologiques utiles au diagnostic et/ou au pronostic de maladies auto-immunes en pédiatrie. Présents dans d’autres contextes ou même chez des sujets sains, ils ne doivent être recherchés qu’en cas de suspicion clinique d’atteinte auto-immune.
Devant un tableau de maladie systémique, le contexte clinique fera rechercher les anticorps anti-nucléaires, les facteurs rhumatoïdes, les anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, les anticorps spécifiques des myosites ou les anticorps anti-phospholipides. Dans le cadre d’une maladie auto-immune spécifique d’organe, des auto-anticorps spécifiques peuvent également être recherchés.

Revues générales
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La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central chez l’enfant, pouvant entraîner des répercussions psychosociales et/ou académiques importantes si elle n’est pas traitée rapidement. De nouveaux critères de la SEP de l’enfant ont été validés récemment et les résultats des nouveaux essais cliniques ont élargi les possibilités thérapeutiques, permettant ainsi un diagnostic et une prise en charge précoce.

Revues générales
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Les leucémies aiguës sont la première cause de cancer chez l’enfant et représentent près de 30 % de la totalité des cancers pédiatriques. Les progrès réalisés au cours des 50 dernières années ont conduit à une amélioration exceptionnelle du pronostic de ces pathologies autrefois incurables. Les protocoles actuels permettent d’atteindre une survie globale de l’ordre de 90 % pour les leucémies aiguës lymphoblastiques.
Ces succès ne doivent pas faire oublier que des progrès doivent encore être obtenus, notamment dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes mais également dans les leucémies aiguës des nourrissons. L’enjeu principal demeure cependant la prise en charge des rechutes, cette dernière doit passer par le développement de thérapies innovantes s’appuyant nécessairement sur l’identification de nouvelles cibles révélées par l’essor et le perfectionnement des techniques de
biologie moléculaire.

Compte rendu 21es JIRP
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On regroupe classiquement sous le terme générique de “fausses allergies alimentaires” diverses entités dont les signes cliniques peuvent s’apparenter à ceux de l’allergie mais ne sont pas de nature allergique. L’intolérance à l’histamine en est le principal exemple. Cet article aborde de manière plus large les situations susceptibles de conduire le praticien à “se tromper” face à des symptômes évocateurs ou à des résultats de bilan, faisant retenir à tort le diagnostic d’allergie alimentaire.