
Pourquoi ?
Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

Le diagnostic au cours des 1 000 premiers jours des troubles de l’attachement : éviter les impacts à long terme
Les interactions précoces parents-enfant influencent le développement des compétences cognitives (langage, raisonnement, attention, motricité), la régulation des émotions, du comportement, ainsi que la socialisation de l’enfant. Elles impactent étroitement la qualité des relations que l’enfant nouera avec son entourage proche et, plus généralement, avec son environnement de vie. L’enjeu est donc de repérer, au plus tôt, les interactions de mauvaise qualité, afin d’éviter des impacts néfastes au long cours. Pour ce faire, nous expliquerons le concept de l’attachement et en quoi il a une influence tout au long de la vie, puis quand et comment il se met en place, pour finir avec les éléments qui peuvent nous orienter vers de possibles troubles de l’attachement.

Enjeux à long terme du développement pulmonaire prénatal
Le développement pulmonaire prénatal influence directement notre capital fonctionnel respiratoire. Le développement pulmonaire est un très long processus, qui débute depuis la différentiation à la 4e semaine de grossesse de la trachée à partir du tube digestif primitif, et se termine à la fin de la deuxième année après la naissance lorsque la quasi-totalité de notre capital alvéolaire est acquis.

Nutrition dans les 1 000 premiers jours : vraies et fausses hypothèses
Le concept des 1 000 premiers jours a pris un essor considérable depuis le début du siècle. De nombreuses études expérimentales ont ainsi montré, chez l’animal, l’impact que pouvait avoir la nutrition in utero et au cours des premiers mois de la vie sur la santé future.

Valeur additionnelle de l’IRM cérébrale à 3 mois pour prédire le développement neurologique des enfants nés dans un contexte d’anoxie prénatale
L’encéphalopathie néonatale due à une asphyxie périnatale est associée à des taux de décès et de handicaps importants. L’IRM cérébrale précoce avant une semaine de vie est réalisée pour évaluer les lésions cérébrales et essayer de définir un pronostic. Quand des lésions sont observées, l’IRM est refaite vers 3 mois pour voir les dommages résiduels, elle est aussi importante pour évaluer les effets de l’hypothermie thérapeutique.

Exposition au lithium des eaux de boisson in utero et risque de troubles du spectre autistique
Le lithium est un oligoélément naturel présent dans l’eau potable à de faibles concentrations, du fait de sa présence dans les nappes phréatiques. D’un point de vue thérapeutique, il est également connu pour ses effets de stabilisation de l’humeur dans les troubles bipolaires et la dépression. Les mécanismes précis de son action cérébrale ne sont pas connus.

Traumatismes des dents temporaires : quand l’avis du chirurgien-dentiste est-il nécessaire ?
Souvent négligée par les parents mal informés, la traumatologie de la dent temporaire peut avoir des conséquences irrémédiables sur le germe de la dent permanente sous-jacente. Aussi la consultation post-traumatique a toute son importance. Elle se fait le jour même de l’accident quand le tableau clinique est particulièrement sévère et nécessite une prise en charge immédiate par le chirurgien-dentiste. Elle peut être différée de quelques jours et va permettre, en plus de la réalisation de l’examen clinique et radiologique, d’informer les parents et de leur expliquer l’importance du suivi à effectuer chez le chirurgien-dentiste. Ce suivi est particulièrement crucial dans le dépistage des complications post-traumatiques, qu’elles soient d’ordre infectieux ou physique.

Brûlures : premiers soins et limites de la prise en charge
Les brûlures sont une forme courante de traumatisme infantile, résultant souvent d’échaudures et de chaleur de contact, mais aussi de flammes, de frictions, de sources électriques et chimiques. Il s’agit d’un événement douloureux, qui nécessite des ressources importantes et qui est souvent associé à des cicatrices, à la formation des contractures et à une invalidité à long terme.

Traumatologie orthopédique bénigne
La traumatologie orthopédique de l’enfant et de l’adolescent nécessite bien souvent des soins spécialisés, réalisables uniquement en milieu chirurgical du fait de la nécessité d’une anesthésie, même si le traitement est orthopédique. Néanmoins, il existe quelques situations où il est possible en pratique de ville, de faire un diagnostic et de proposer un traitement approprié avec peu de moyens. Nous en avons sélectionné quatre : la pronation douloureuse, les fractures dites en motte de beurre où l’ensemble du traitement peut être fait en ville, les entorses de cheville et les entorses du genou où le premier temps dépend du pédiatre. Le travail étant aussi de repérer les éléments de gravité qui nécessitent la réalisation d’explorations complémentaires puis éventuellement d’un avis spécialisé.

Plaies : premiers soins et limites de la prise en charge
Il s’agit d’un sujet d’actualité car les centres accueillant les urgences pédiatriques n’ont cessé de diminuer. Les recommandations des plans d’urgences sur les urgences hospitalières tendent à rediriger les patients vers les médecins de ville. Les pédiatres, pourtant en diminution, risquent donc d’être encore plus sollicités pour donner les premiers soins aux enfants. Nous nous contenterons ici de rappeler les limites de la prise en charge des plaies aigües par le pédiatre. La plupart de nos conseils sont déjà bien connus et reposent avant tout sur le bon sens. La première mission du pédiatre tient en un mot : calmer. Cela sous-entend soulager l’enfant et informer, souvent rassurer, les parents sur les conséquences des plaies.

Éditorial – Dossier : Soins chirurgicaux pour le pédiatre
Les enfants sont perpétuellement en mouvement et peu conscients du danger, ce qui les expose à de nombreux traumatismes, dont la majorité est bénigne. L’idée de ce dossier est d’aider le pédiatre à pouvoir rendre service à l’enfant et ses parents, en leur évitant un passage dans un service d’urgences où le système mis en place donne légitimement la priorité aux “vraies” urgences. Les lésions les moins graves attendent donc plus longtemps. Nous ne reviendrons pas sur la situation difficile de ces unités, connue de tous. Le pédiatre, avec quelques connaissances de base, peut traiter certaines lésions bénignes, prescrire les examens utiles pour prendre une décision thérapeutique, ou préparer au mieux une consultation avec un spécialiste dans un second temps et sans urgence.