
Pourquoi ?
Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

Pourquoi le comportement alimentaire des enfants et des adolescents se dégrade-t-il ?
Les troubles du comportement alimentaire se multiplient aujourd’hui chez les enfants et les adolescents pour des raisons qui ne sont pas liées à la nourriture elle-même, mais qui relèvent clairement de l’idéologie. Un faisceau de raisons hétéroclites, qui va de l’indignation face à la souffrance animale à l’inquiétude au sujet du dérèglement climatique, en passant par une culpabilité diffuse, qui ne demande qu’un prétexte pour s’auto-flageller, explique en effet le dégoût moral qui s’exprime de plus en plus à l’égard de l’alimentation carnée, accusée de tous les maux.

Équilibre alimentaire chez l’enfant et l’adolescent : quelles recommandations suivre ?
Certaines recommandations nutritionnelles institutionnelles ne sont pas toujours en phase avec celles élaborées par les pédiatres experts au nom de sociétés savantes. En effet, celles provenant du Haut Conseil de santé publique (HCSP) [1], constitué majoritairement de médecins épidémiologistes et reprenant presque intégralement les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) élaborées en majeure partie par des ingénieurs agronomes [2], divergent parfois avec celles des experts pédiatriques.

Nouvelles recommandations sur la supplémentation en vitamine D en population pédiatrique générale
La vitamine D joue un rôle majeur dans la croissance et la qualité osseuse, mais a également des effets bénéfiques systémiques. La supplémentation en vitamine D a pour objectif de limiter les rachitismes carentiels et d’optimiser le pic de masse osseuse, qui sont deux objectifs prioritaires en termes de santé publique, dans un contexte où les rachitismes carentiels n’ont pas disparu en France [1, 2].

Association entre une insuffisance respiratoire aiguë chez le nourrisson et le développement neurocognitif ultérieur
Environ 23 000 nourrissons par an sont hospitalisés aux États-Unis pour une détresse respiratoire aiguë nécessitant une ventilation mécanique invasive. Dans la littérature, les prématurés et les adultes avec des comorbidités font partie des populations à risque de complications. En revanche, il existe peu de données concernant l’évolution neurologique à la sortie d’hospitalisation des enfants n’ayant pas d’antécédents en période néonatale hospitalisés pour une détresse respiratoire aiguë.

Prévention des infections à VRS par nirsevimab chez des nouveau-nés à terme bien portants
Le virus syncytial respiratoire (VRS) est une cause majeure d’infection respiratoire aiguë avec hospitalisation chez le nourrisson. Bien que les anciens prématurés et les enfants ayant une pathologie respiratoire ou cardiaque soient les plus à risque d’infection sévère, les nouveau-nés à terme ont un risque non négligeable d’hospitalisation dans le cadre d’une infection à VRS.

Troubles respiratoires obstructifs du sommeil : pourquoi la prise en charge orthopédique est-elle un maillon clé ?
Les troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) sont un gradient de pathologies sous-diagnostiquées, malgré leur prévalence élevée et leurs conséquences sévères sur le développement des enfants. Ces dernières années, les avancées scientifiques ont clairement montré que leur approche diagnostique et thérapeutique devait changer complètement de ce qui se faisait et se fait encore parfois par les professionnels impliqués.
La nécessité d’un dépistage précoce et d’un traitement en équipe multidisciplinaire est absolument indispensable. L’orthopédie orofaciale est un pilier essentiel dans la solution thérapeutique des TROS, ce qui a mis en évidence le besoin d’une connaissance approfondie de la croissance squelettique et fonctionnelle orofaciale par le professionnel.

Les syndromes de Marfan et apparentés : quand adresser à l’expert ?
Les syndromes de Marfan et apparentés sont des pathologies rares causées par des mutations dans des gènes codant pour les protéines du tissu élastique. La fragilité qui en résulte est responsable d’atteintes des appareils musculo-squelettique, oculaire et cardiovasculaire (ce dernier faisant la gravité de ces syndromes). Les principaux critères diagnostiques basés sur la classification de Ghent sont l’anévrysme ou la dissection de l’aorte, l’ectopie du cristallin et la présence de signes systémiques, dont les plus souvent retrouvés à l’examen clinique sont : la survenue de pneumothorax, un pectus, une importante scoliose, l’arachnodactylie et le faciès évocateur.
L’enjeu est d’effectuer un diagnostic précoce afin de débuter un traitement et un suivi adaptés permettant de prévenir la survenue de complications. Dans ce but, les centres de référence et de compétences de la filière FAVA-Multi sont répartis sur tout le territoire.

Vaccination contre les papillomavirus : jusqu’à quel âge la recommander ?
L’infection à papillomavirus (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Elle peut être responsable de cancers aussi bien chez la femme que chez l’homme, dont le dépistage est absent ou insuffisant. Le poids de ces maladies en termes de morbidité et de mortalité justifie la prévention primaire par la vaccination universelle des filles et des garçons.
Les vaccins actuellement disponibles sont efficaces et induisent une immunité de groupe mais celle-ci ne permet pas de protéger les sujets de plus de 25 ans non vaccinés. Or, le risque d’infection persiste après cet âge, surtout en présence de facteurs de risque. La vaccination HPV, efficace dans la tranche d’âge 25-45 ans vis-à-vis de nouveaux types d’HPV non rencontrés antérieurement, doit être proposée chez les immunodéprimés, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les femmes en post-conisation, non vaccinés antérieurement. Elle semble avoir un réel bénéfice, diminuant le risque de récidive dans cette population à risque.

Prévention primaire de l’allergie alimentaire de l’enfant
Depuis quelques années, les cas d’allergies alimentaires et d’anaphylaxies augmentent de façon inquiétante chez des enfants de plus en plus jeunes, avec des polyallergies et des polysensibilisations, notamment à l’arachide et aux fruits à coque. Elles impactent grandement la qualité de vie et le futur de ces enfants. De plus, les allergies aux protéines du lait de vache persistantes, pourtant moins fréquentes, sont véritablement préoccupantes car à très haut risque anaphylactique voire létal et posent aussi le problème de leur prévention.
Il est donc urgent de proposer des mesures de prévention primaire pour ces pathologies qui n’existaient pas auparavant, à la lumière des découvertes récentes sur les modes de sensibilisation cutanée et, à l’inverse, de tolérance par voie digestive.

La varicelle
À la fin du xviiie siècle, Rudolf Augustin Vogel, professeur de l’université de Göttingen, donne pour la première fois le nom de varicella à cette maladie considérée comme une forme atténuée de variole. C’est l’Anglais William Heberden qui le premier, en 1785, va donner une description précise de la varicelle pour la distinguer de la variole [1].