0

Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

L'année pédiatrique 2019
0

La papillomatose laryngotrachéale est une pathologie relativement rare, touchant environ une personne sur 100 000, surtout des enfants ou des adolescents. Elle consiste en l’apparition et la croissance de papillomes bénins dans les voies aériennes supérieures, du nez aux bronches, même si l’atteinte laryngée est la plus fréquente (fig. 1). Ces papillomes sont liés à une infection par un papillomavirus humain (HPV) de sérotype 6, 11 ou plus rarement 16 ou 18. Les lésions sont d’abord obstructives et peuvent à ce titre menacer le pronostic vital. Elles ont également à long terme un potentiel de dégénération maligne. Si l’extension se poursuit vers le bas, une destruction du parenchyme pulmonaire est possible avec un risque d’insuffisance respiratoire. Enfin, des désobstructions et exérèses endoscopiques répétées étant souvent nécessaires, une fibrose laryngée peut apparaître et majorer l’obstruction.

L'année pédiatrique 2019
0

Plusieurs recommandations institutionnelles ou de sociétés savantes ont été publiées au cours de l’année 2019. Nous les rapporterons et les analyserons. D’autres publications intéressantes portant sur des domaines nutritionnels variés seront également commentées. Cette année encore, la nutrition pédiatrique a réservé des surprises.

Billet du mois
0

Le grand concert de rentrée du Carnegie Hall doit être donné à New York par l’un des plus grands pianistes actuels, le chinois Lang Lang. Mais la main gauche du virtuose a perdu toute sensibilité. Aucun autre grand artiste n’a pu le remplacer.

Analyse bibliographique
0

Des associations entre le stress environnemental et le développement des structures, des fonctions cérébrales et cognitives ont été décrites. La littérature rapporte des associations entre les traumatismes subis dans l’enfance et le développement de troubles psychiques comme la dépression, des syndromes de stress post-traumatique et des psychoses. Des études ont montré qu’un faible niveau socio­économique (NSE) était associé à des dysfonctions fronto-pariétales, du langage et des fonctions exécutives. Les événements traumatiques dans l’enfance seraient aussi associés à des déficits neurocognitifs et des anomalies structurales et fonctionnelles sur les IRM cérébrales. Il a été suggéré que ces changements dus au stress étaient liés à des pubertés précoces et des modifications de la méthylation de l’ADN.

Analyse bibliographique
0

Chez l’adulte, l’exposition solaire chronique est le principal facteur de risque de développement d’un cancer cutané. Ces cancers sont rares chez l’enfant et surviennent surtout dans un contexte d’hérédité ou de patho­logies congénitales favorisantes. Chez l’adulte et dans de petites séries pédiatriques, l’utilisation de traitements immunosuppresseurs, voriconazole, chimiothérapie et radiothérapie augmente le risque de cancers cutanés.

Un germe et sa prévention
0

La rougeole (initialement confondue avec la variole) est décrite pour la première fois par Rhazès, savant persan du xe siècle (traité datant de 910). Au Moyen Âge, la rougeole est désignée sous le terme latin de morbilli, diminutif de morbus, ou “petite maladie”. Ce terme recouvre alors des aspects similaires de plusieurs maladies éruptives (variole, lèpre, scarlatine…). Les premières descriptions modernes d’épidémies de rougeole (1670) sont celles de l’anglais Thomas Sydenham qui reconnaît le caractère infectieux de la maladie. Il officialise le terme measles, venant de l’anglais médiéval mesles et du latin misella, diminutif de miser (misère).

Revues générales
0

Les comorbidités de la rhinite allergique sont de trois types : celles qui sont liées au fait que plusieurs comorbidités surviennent sur la muqueuse respiratoire dont plusieurs caractéristiques plaident en faveur d’une certaine unicité (asthme, sinusite) ; celles qui surviennent à une certaine distance du nez (conjonctivite, otite séreuse), affections régionales qui ont une relative indépendance ; celles qui sont une conséquence de la rhinite comme les altérations de la qualité de vie, les troubles du sommeil, l’anxiété, les apnées du sommeil, les anomalies bucco-dentaires, l’obésité, etc.
En pratique, pour n’envisager que la comorbidité principale, on peut soutenir que la rhinite allergique et l’asthme sont deux expressions d’un trouble respiratoire commun, même si l’on peut décrire des particularités pour ces deux affections. Presque tous les asthmatiques ont une rhinite allergique et le traitement soigneux de la rhinite améliore le contrôle de l’asthme.

Revues générales
0

L’érythème fessier représente un motif fréquent de consultation de médecine générale, de pédiatrie ou de dermatologie. Les étiologies en sont nombreuses avec des fréquences variables.
Aussi, il est important pour le praticien en charge de l’enfant de s’appuyer sur un arbre diagnostique lui permettant d’évoquer en premier lieu les causes les plus courantes, mais de ne pas passer à côté des points d’appels cliniques de pathologies plus rares. Poser donc le juste diagnostic demeure la pierre angulaire de la prise en charge de l’érythème fessier du nourrisson.
À noter que, quelle que soit l’étiologie de l’érythème fessier, il peut se surinfecter par des bactéries, des virus ou des levures et en modifier l’aspect clinique. Il peut aussi, à force d’applications intempestives de différents topiques, se compliquer d’une dermite de contact. La thérapeutique adaptée qui en découle doit rester simple et facile de mise en œuvre afin que l’observance au domicile soit la meilleure.

Revues générales
0

L’effet nocebo est une composante inhérente à toute intervention thérapeutique, il peut profondément modifier les effets des médicaments en induisant des effets indésirables ou en limitant l’effet thérapeutique. Les parents sont largement impliqués, ils peuvent participer à cet effet par procuration.
La qualité relationnelle et la transparence des informations données sont primordiales. Les professionnels doivent être mieux formés sur l’effet placebo/nocebo pour savoir utiliser au quotidien les moyens permettant d’améliorer l’effet des médicaments et des autres interventions thérapeutiques.

Revues générales
0

Les maladies systémiques sont rares en pédiatrie. Il est cependant indispensable pour le pédiatre généraliste d’en connaître l’existence : en effet, certaines situations constituent des
urgences diagnostiques et thérapeutiques. De plus, l’orientation adaptée des patients en centre de référence ou de compétence permettra de diminuer l’errance diagnostique et d’améliorer leur prise en charge. À l’inverse, il est également essentiel de connaître les principaux diagnostics différentiels, qui constituent pour certains des urgences thérapeutiques.
Cet article a pour but d’exposer les principales maladies systémiques en pédiatrie, sans pour autant être exhaustif. Pour plus de détails, il est conseillé de se référer aux protocoles nationaux de diagnostics et de soins de la Haute Autorité de Santé spécifiques de chaque pathologie.

1 49 50 51 52 53 124