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On ne meurt pas, si… ?

L’enfant qui observait un oiseau blessé avait dit à sa mère : “Pourquoi il va mourir ?”

Celle-ci lui avait répondu : “Parce qu’il doit être vieux, et que tout le monde meurt…”
Il s’était alors inquiété : “Mais nous, on ne meurt pas, si… ?”*

Peut-on demeurer fidèles à nos engagements à rassurer les enfants (ne t’inquiète pas…) sans risquer d’apporter de l’ambiguïté dans les réponses à ces “interrogations qui les font grandir” ?

Dossier : Dermatologie périnéale de l’enfant
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La grande majorité des dermites du siège du nourrisson sont de cause irritative, par contact entre la peau, les souillures (urines, selles) et la couche.
Des règles hygiéniques sont généralement suffisantes pour entraîner la guérison. Celles-ci incluent un nettoyage du siège avec un détergent doux, un rinçage et un séchage soigneux, l’application éventuelle d’une crème protectrice, la suppression des facteurs irritants et l’augmentation de la fréquence de changement des couches.
L’irritation n’est toutefois pas la seule cause des dermites du siège. Celui-ci peut être le site d’infections, de dermatoses inflammatoires (eczéma, psoriasis, séborrhée) ou de lésions traduisant une maladie générale, en particulier l’acrodermatite entéropathique et l’histiocytose langerhansienne.

Revues générales
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La puberté précoce (PP) est définie chez la fille par le développement des caractères sexuels avant l’âge de 8 ans. Cette situation conduit à se poser successivement les deux questions suivantes :
– le développement précoce est-il dû à une anomalie ?
– conduit-il à un traitement ?
Chacun des deux développements précoces (seins ou pilosité pubienne/ou axillaire) pose des questions différentes lorsqu’il est isolé.
Chez la fille, le développement des seins entre les âges de 2 et 8 ans est le plus souvent le signe d’une PP centrale idiopathique. L’indication d’un traitement freinateur est à discuter au cas par cas.
La difficulté est essentiellement de distinguer une PP pathologique, c’est-à-dire nécessitant une évaluation, d’une variante de la puberté normale. Cette distinction est basée sur la clinique, des examens complémentaires bien ciblés et fiables, et sur le suivi. En effet, les examens sont onéreux et source d’inquiétude pour l’enfant et sa famille ; il est donc nécessaire de bien les cibler et de les faire dans un endroit compétent dans la prise en charge des enfants.

Revues générales
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Les antibiotiques modifient la quantité et la qualité du microbiote intestinal, entraînant une diarrhée chez certains enfants. L’utilisation de divers probiotiques au cours et/ou au décours de l’antibiothérapie a été testée dans de nombreuses études. Leur prescription pourrait parfois être justifiée, à condition que leur efficacité et leur bonne tolérance aient été prouvées. Ainsi, les différentes méta-analyses ont conduit les experts à considérer l’utilisation de Lactobacillus rhamnosus GG ou de Saccharomyces boulardii CNCMI-745 pour prévenir une diarrhée associée aux antibiotiques en cas de facteurs de risque – dont le type et la durée de l’antibiothérapie, l’âge de l’enfant, des comorbidités associées, une hospitalisation ou des antécédents de diarrhée associée aux antibiotiques.

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Si, naguère, il convenait de distinguer l’anaphylaxie (pour désigner les réactions systémiques IgE-médiées) et les réactions anaphylactoïdes (pour se référer à un événement clinique similaire mais non-IgE-médié), cette distinction n’a plus cours. L’OMS recommande d’utiliser les termes d’anaphylaxie allergique (médiées par un mécanisme immunologique : IgE, IgG, complexes immuns, système du complément) et d’anaphylaxie non allergique (pour se référer à une réaction non-immunologique).
La fréquence de l’anaphylaxie a augmenté et, chez l’enfant, elle a même triplé au cours des dernières années. Malgré des estimations variables, l’anaphylaxie peut être biphasique dans environ 5 % des cas, ce qui fait recommander de garder sous surveillance les patients admis en USI pendant 12 heures (24 heures pour certains). Les causes les plus fréquentes sont les aliments chez l’enfant, les médicaments et les piqûres d’insectes chez les adultes.
Deux points forts sont à souligner :
– en situation d’urgence, l’adrénaline est le seul traitement de première intention de l’anaphylaxie, avant l’admission en USI, les anti-H1 et les corticoïdes étant des mesures de seconde intention ;
– en USI, l’adrénaline est le seul traitement de première intention de l’anaphylaxie, les anti-H1 et les corticoïdes étant des mesures de seconde intention.

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La maladie de Lyme est une zoonose, transmise à l’homme au cours d’une morsure de tique, infectée par des bactéries du genre Borrelia. Elle touche environ 54 000 personnes/an en France. Sa présentation clinique peut s’avérer extrêmement polymorphe et aspécifique, d’où la difficulté parfois pour le clinicien d’établir le diagnostic. L’apport de la biologie n’est que partiellement contributif puisque cette dernière peut être négative à la phase précoce et les anticorps peuvent persister plusieurs mois voire années. Le diagnostic repose donc sur un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques et biologiques.
Il reste toutefois difficile de l’évoquer parfois, notamment chez l’enfant, devant des signes plus atypiques méconnus des cliniciens. L’enjeu est pourtant majeur puisque la mise en route d’un traitement antibiotique adapté, permet dans la majorité des cas, une guérison ou une amélioration de la symptomatologie.

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Pour les parents, l’annonce de la maladie à la naissance est un choc. Commence alors un travail de deuil de l’enfant idéal attendu pour accepter cet enfant réel. La relation de confiance avec l’équipe médicale et paramédicale est indispensable car elle permet aux parents de supporter la difficile réalité. La maladie mobilise les ressources psychiques des parents ainsi que leurs capacités d’adaptation.
Ces derniers sont aussi traversés par la problématique de la culpabilité et mettent en place divers mécanismes de défense comme le déni, la colère, le repli, l’ambivalence ainsi que des rituels pour canaliser l’angoisse. L’accompagnement psychologique des parents est primordial pour surmonter cette étape de vie et contenir les effets de la maladie sur leur construction identitaire et leur parentalité.

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