Auteur Lemale J.

Service de Gastro-Entérologie et Nutrition Pédiatriques, Hôpital Armand Trousseau, PARIS.

Analyse bibliographique
0

La découverte d’un test génétique BRCA1/BRCA2+ chez un membre de la famille va entraîner une cascade de dépistage chez les apparentés asymptomatiques plus jeunes. Les adolescent(e) s se savent donc potentiellement à risque de développer un cancer du sein, de l’ovaire ou d’autres cancers à l’âge adulte. Quelques études antérieures ont montré que certaines adolescentes modifiaient leur mode de vie. Il y a cependant peu de travaux sur l’impact psychologique à court et long terme.

Analyse bibliographique
0

Le purpura rhumatoïde est une vascularite systémique touchant les petits vaisseaux, caractérisée par un dépôt d’IgA périvasculaire. Il s’agit de la vascularite la plus fréquente à l’âge pédiatrique, touchant essentiellement la peau, les articulations, le rein et le tube digestif. Dans 65 % des cas, les patients ont des douleurs abdominales et/ou des vomissements, 30 % ont une hémorragie digestive. En cas de douleurs abdominales sévères et persistantes, une corticothérapie prolongée peut être utilisée mais chez certains enfants celle-ci est inefficace et chez d’autres la réponse n’est que partielle. En cas d’occlusion prolongée, la nutrition parentérale est souvent la seule alternative.

Analyse bibliographique
0

Depuis quelques années, les traitements conservateurs en cas d’appendicite aiguë sont de plus en plus réalisés. Un traitement par antibiotiques seuls entraînerait un taux de succès aux alentours de 75 % à 1 an chez l’enfant. Cette pratique est reconnue comme une alternative au traitement chirurgical aux États-Unis en cas de forme non compliquée, sans stercolithe et après accord de la famille.

Analyse bibliographique
0

Le diabète de type 2 de l’enfant peut débuter précocement avec une progression rapide des complications. La metformine est le traitement de première intention mais son efficacité est souvent insuffisante et n’évite pas la détérioration rapide des cellules β du pancréas. Récemment, 2 agonistes des récepteurs du GLP1 ont montré une amélioration du contrôle glycémique chez les jeunes patients, mais le liraglutide nécessite des injections quotidiennes et l’exénatide, bien qu’en injection hebdomadaire, requiert une méthode d’administration spécifique. Ainsi, le dulaglutide, un autre agoniste des récepteurs du GLP1, plus facile d’emploi et dont l’injection est hebdomadaire, a été développé et approuvé pour le diabète de type 2 de l’adulte.

Revues générales
0

Un allaitement maternel exclusif prolongé ne diminue pas le risque de survenue d’une allergie aux protéines de lait de vache (APLV) et il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant la prévention de ce type d’allergie chez des nourrissons exclusivement allaités.
Des études récentes ont montré que l’administration de PLV par complément de petits biberons au cours d’un allaitement maternel exclusif dès la maternité ou dès le premier mois de vie aurait un effet bénéfique sur la prévention de l’APLV, à condition que les prises soient régulières et les quantités bues d’au moins 10 mL par jour. Les volumes de lait infantile ne doivent cependant pas être trop importants afin de ne pas compromettre l’allaitement maternel.

Compte rendu des 23es JIRP
0

Les obésités génétiques précoces sont caractérisées par leur sévérité et leur précocité (indice de masse corporelle > IOTF-30 voire > IOTF-40 avant 6 voire 3 ans). Elles sont associées à des troubles du comportement alimentaire (hyperphagie insatiable, absence de contrôle et de restriction possible, pleurs incessants chez les plus petits) et le plus souvent des troubles du neurodéveloppement et/ou des traits dysmorphiques et/ou des anomalies endocriniennes. Elles sont liées à une altération centrale de la régulation du poids au niveau de l’hypothalamus, qui est en étroite relation avec les autres centres régulateurs du comportement alimentaire et du métabolisme (systèmes de récompense, régions corticales et organes périphériques).

Analyse bibliographique
0

Environ 23 000 nourrissons par an sont hospitalisés aux États-Unis pour une détresse respiratoire aiguë nécessitant une ventilation mécanique invasive. Dans la littérature, les prématurés et les adultes avec des comorbidités font partie des populations à risque de complications. En revanche, il existe peu de données concernant l’évolution neurologique à la sortie d’hospitalisation des enfants n’ayant pas d’antécédents en période néonatale hospitalisés pour une détresse respiratoire aiguë.

Analyse bibliographique
0

Le virus syncytial respiratoire (VRS) est une cause majeure d’infection respiratoire aiguë avec hospitalisation chez le nourrisson. Bien que les anciens prématurés et les enfants ayant une pathologie respiratoire ou cardiaque soient les plus à risque d’infection sévère, les nouveau-nés à terme ont un risque non négligeable d’hospitalisation dans le cadre d’une infection à VRS.

Analyse bibliographique
0

Les enfants et adolescents infectés au SARS-CoV-2 ont moins de risque d’être hospitalisés que les adultes. Chez ces derniers, la persistance de symptômes pendant au moins 2 mois suivant l’infection sans autre diagnostic définit le COVID long. Chez l’enfant, la définition d’un COVID long n’est pas bien précisée, d’autant que la persistance prolongée de symptômes après une infection virale est fréquente dans cette population (toux après une infection au virus respiratoire syncytial, fatigue après une infection au virus d’Epstein-Barr). En outre, la modification des conditions de vie et des interactions sociales pendant la pandémie a eu un impact non négligeable à l’âge pédiatrique.

Analyse bibliographique
0

Les allergies à la cacahuète restent un important problème de santé publique, notamment aux États-Unis où elles atteignent 2 % de la population pédiatrique. La plupart des enfants restent allergiques toute leur vie, avec un risque d’anaphylaxie en cas de contact accidentel. L’éviction complète de la cacahuète reste actuellement la principale mesure de la prise en charge. Plusieurs stratégies d’immunothérapie se sont développées ces dernières années. Récemment, une immunothérapie orale (ITO) à la cacahuète a induit chez l’enfant d’âge scolaire et le jeune adulte une désensibilisation (élévation du seuil de tolérance) dans 50-70 % des cas, peu de participants ont en revanche atteint le seuil de tolérance de 5 000 mg de protéines d’arachide. La rémission, définie par l’absence de réaction clinique lors de la réintroduction de l’aliment après une éviction prolongée, reste un enjeu important.

1 5 6 7 8 9 23