Revues générales

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Les maladies auto-inflammatoires (MAI) sont rares et se caractérisent historiquement par des accès inflammatoires responsables de fièvres récurrentes inexpliquées avec une atteinte
d’organe et une inflammation biologique. Le spectre des MAI est en constant remaniement, et le concept initial réducteur des fièvres récurrentes héréditaires ne suffit plus avec l’apparition de
chevauchement entre auto-inflammation, auto-immunité et déficit immunitaire.
Les signes cutanés ont une place primordiale pour aider au diagnostic d’une MAI car ils sont souvent présents mais néanmoins très variés. Nous décrirons donc les principales MAI en fonction de leur présentation dermatologique : éruption maculo-papuleuse, urticaire, dyskératose, vascularite, dermatose neutrophilique et panniculite.

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La relation entre fer et vitamine D n’est pas intuitive. Et pourtant, cette interaction, démontrée tant dans les modèles cellulaires qu’in vivo, semble de la plus haute importance en pédiatrie. Tout d’abord, parce que la carence martiale et la carence en vitamine D sont fréquentes en population générale pédiatrique. Ensuite, parce que nous avons à disposition des moyens de les prévenir. Enfin, parce que nous pouvons imaginer un bénéfice clair et probablement synergique en termes de santé globale et de médecine préventive à corriger ces deux carences.
Des études randomisées évaluant l’intérêt combiné d’une supplémentation en fer et en vitamine D en pédiatrie générale seraient très intéressantes pour évaluer le bénéfice potentiel sur l’anémie et les infections, mais également sur des critères plus globaux, tels le développement psychomoteur. En attendant ces hypothétiques études qui seraient extrêmement difficiles à mettre en œuvre en pratique,
essayons déjà de respecter les recommandations de supplémentation en vitamine D et d’apports en fer !

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L’innocuité est un impératif majeur pour les vaccins car ils sont administrés à des personnes en bonne santé (souvent des enfants).
Ni complètement exempts de réactions secondaires, ni totalement efficaces, ils figurent parmi les traitements présentant les meilleurs rapports bénéfices/risques. Le succès de la vaccination, en permettant une réduction importante de nombreuses maladies, voire une disparition de certaines, a induit par contrecoup une focalisation sur des manifestations cliniques post-vaccination (effets indésirables). Bien que certaines soient dues aux vaccins (réactions secondaires), elles sont pour la plupart, en raison du nombre considérable de vaccinations réalisées, le résultat de coïncidences (événements intercurrents).

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L’hypertension (HTA) est un problème de santé publique majeur. Sa prévalence est en pleine augmentation en lien, notamment, avec l’épidémie d’obésité.
Historiquement peu fréquente chez l’enfant, l’HTA essentielle concerne maintenant presque la moitié des HTA en pédiatrie. Une mauvaise adaptation des systèmes régulateurs hormonaux ou nerveux permet l’installation de l’HTA et de ses conséquences pathologiques. L’HTA essentielle, bien que fréquente, reste un diagnostic d’élimination et les causes d’HTA secondaires doivent être précisément écartées.
Le traitement de l’HTA essentielle n’est pas différent de celui de l’HTA secondaire, mais une compréhension des mécanismes physiopathologiques mis en jeu permet au clinicien de mieux appréhender ses patients et peut-être dans un futur proche d’employer une thérapeutique individualisée.

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Le but du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive est de réduire le mieux possible la ou les courbures scoliotiques et de maintenir cette correction durant la période de croissance.
Il est inutile de le proposer une fois la croissance du rachis achevée. Le traitement orthopédique a pour but de freiner l’aggravation de la scoliose afin de parvenir en fin de croissance à une déformation stable à l’âge adulte et acceptable sur le plan fonctionnel et cosmétique.
Les conditions de réussite du traitement orthopédique d’une scoliose évolutive reposent sur un début le plus précoce possible, dès que l’évolutivité de la déformation a été prouvée. Le port du corset peut être à plein temps ou à mi-temps (nocturne), en fonction de la topographie et de la sévérité de la déformation. La surveillance des enfants et adolescents traités pour une scoliose évolutive doit être rapprochée, ne serait-ce que pour encourager et contrôler l’observance du port du corset, seule garante du succès de ce traitement dont le but est d’éviter autant que possible le recours à la chirurgie.

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L’uvéite est un problème rare en pédiatrie. Sa prise en charge relève d’un tandem actif entre ophtalmologue et pédiatre. Le rôle de ce dernier est essentiel lors de l’évaluation initiale pour rechercher des éléments extra-oculaires, mais également pour le choix du traitement systémique et sa surveillance.
Le premier enjeu est d’en repérer les signes cliniques car le retard diagnostique est parfois considérable ; il faut ensuite préciser la topographie/type de l’atteinte oculaire pour orienter le bilan étiologique.
Les causes infectieuses représentent environ 20 %. Les causes non infectieuses sont principalement : les uvéites antérieures associées aux arthrites juvéniles idiopathiques (avec facteur antinucléaire et spondyloarthropathies), les formes idiopathiques (1/3) et les uvéites associées à la sarcoïdose et au syndrome de Behçet à début précoce.
Le traitement des uvéites antérieures aiguës repose sur les collyres aux corticoïdes. Dans les formes chroniques cortico-dépendantes, ou en cas d’atteinte postérieure et/ou intermédiaire, un traitement systémique est le plus souvent nécessaire, à choisir selon l’orientation étiologique et la gravité.

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La dyspnée est définie comme une “expérience subjective d’inconfort respiratoire qui se manifeste par des sensations qualitativement différentes, variant en intensité” ; sa physiopathologie n’est pas claire. C’est une plainte fréquente en consultation de pédiatrie, surtout la dyspnée d’effort. Le 1er diagnostic évoqué lors d’une gene respiratoire à l’effort est souvent celui d’asthme d’effort, mais il existe de nombreuses autres causes qu’il ne faut pas méconnaître. Pour cela, une anamnèse complète est nécessaire, complétée par deux examens complémentaires de 1re intention : la radiographie de thorax et l’EFR. En l’absence d’étiologie organique évidente, et lorsque la radio et les EFR sont normales, une épreuve d’effort est indiquée afin d’évaluer quelle est la dyspnée induite et l’adaptation cardiorespiratoire à l’effort.
Finalement, le diagnostic le plus fréquent, lorsque les bêta 2 mimétiques ne sont pas efficaces, est une limitation à l’effort physiologique.

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Les traitements des pieds bots se sont modifiés ces dernières années, grâce à la diffusion de la méthode de Ponseti (plâtres successifs et attelles de maintien prolongé).
Elle est maintenant la méthode de référence dans le monde entier. Ceci a eu pour effet de diminuer le nombre d’interventions chirurgicales. Il reste néanmoins des indications de kinésithérapie et de chirurgie plus spécifiques et moins enraidissantes. Quel que soit le traitement, le but fixé est d’obtenir un pied plantigrade fonctionnel, indolore et vieillissant bien.

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L’anaphylaxie est au centre des préoccupations des allergologues. La gestion de l’anaphylaxie ne s’améliore pas malgré la publication d’un très grand nombre de recommandations, partout dans le monde, en particulier sur son diagnostic, l’utilisation de l’adrénaline IM (seul traitement de l’anaphylaxie) dont l’utilisation est pourtant facilitée par l’existence de stylo auto-injecteurs.
Malgré ces recommandations les médecins, en particulier les urgentistes, continuent à utiliser à plus de 80 % les antihistaminiques H1 et les corticoïdes par voie générale qui ne sont pas des traitements de l’anaphylaxie.
Une acquisition importante des dernières années et que l’allergie au lait de vache est beaucoup plus polymorphie qu’on ne l’imaginait et qu’elle ne se résume pas aux formes IgE-dépendantes et non IgE-dépendantes : l’individualisation du SEIPA et sa reconnaissance de plus en plus fréquente est un acquis important de ces dernières années. L’ITO est également un thème majeur et, bien qu’il persiste encore des inconnues, c’est un traitement d’avenir pour les patients atteints d’AA mais probablement pas pour tous, en particulier les individus qui en ont le plus besoin : ceux atteints de formes sévères d’AA.

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Les traitements immunosuppresseurs et les biothérapies sont désormais essentiels à la prise en charge de nombreuses pathologiques inflammatoires ou auto-immunes pédiatriques. Ils induisent une immunosuppression secondaire qui, ajoutée à la pathologie sous-jacente, entraînent un sur-risque infectieux chez ces enfants.
La vaccination des enfants sous immunosuppresseurs implique de nombreux questionnements d’efficacité et de sécurité, expliquant peut-être la moins bonne couverture vaccinale de ces enfants. Des études et des recommandations existent afin de réaliser ces vaccinations dans les meilleures conditions. Les vaccins vivants exposent au risque d’une pathologie infectieuse vaccinale, et sont généralement contre-indiqués durant un traitement immunosuppresseur. Les vaccins inactivés sont sans risque infectieux même sous traitement. Leur immunogénicité est diminuée mais persiste.

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