Revues générales

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Les maladies infectieuses respiratoires occupent une grande partie de l’activité pédiatrique. Les investigations microbiologiques sont nécessaires mais il est impossible de corréler une expression clinique à un germe. Un germe identique, bactérie ou virus, peut, selon l’hôte, avoir une expression paucisymptomatique, induire une maladie de gravité variable, voire rester asymptomatique. De même, deux germes différents peuvent induire une même sémiologie clinique, radiologique ou biologique.
Les biais épidémiologiques sont nombreux et, en premier lieu, une surreprésentation des études hospitalières au détriment des études en soins primaires qui, quantitativement, prennent en charge la grande majorité des enfants.
L’identification microbienne est essentielle, y compris au plus près du patient en temps réel, orientant les prises en charge en limitant l’utilisation des antibiotiques, donc l’acquisition d’antibiorésistance. Il est nécessaire de soutenir l’application de mesures préventives et, en premier lieu, la vaccination, voire une immunoprophylaxie ciblée.

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Le Lacto(casei)bacillus rhamnosus GG est utilisé depuis de nombreuses années dans l’industrie agro-alimentaire et dans les produits laitiers pour ses propriétés probiotiques. Il agit au niveau du tube digestif et du microbiote intestinal en renforçant la barrière intestinale et en régulant positivement la microflore digestive. Il module également les fonctions immunologiques. Il est recommandé par la Société européenne d’hépatologie, gastroentérologie et nutrition pédiatriques (ESPGHAN) dans plusieurs indications dont la diarrhée infectieuse, la diarrhée liée aux antibiotiques, ainsi que les douleurs abdominales fonctionnelles. Dans l’allergie aux protéines du lait de vache, il permettrait d’accélérer l’acquisition de la tolérance et de prévenir la survenue d’autres maladies atopiques avant 3 ans.

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L’appendicite aiguë est l’urgence abdominale la plus fréquente de l’enfant, et représente 10 à 25 % des consultations pour douleur abdominale aux urgences pédiatriques. Le diagnostic n’est pas toujours fait à temps et les complications peuvent être responsables d’une morbidité importante. Des scores d’aide au diagnostic (PAS, Alvarado) ont été développés pour aider le clinicien.
Nous avons analysé 824 patients suspects d’appendicite aiguë, en reprenant l’analyse des signes cliniques, biologiques, l’attitude radiologique et de la cotation des scores PAS et Alvarado. L’ensemble de ces données a été rapporté, diagnostic obtenu au terme de la consultation.
Nous montrons ici l’importance de certains signes cliniques et biologiques spécifiques du diagnostic d’appendicite aiguë, de l’échographie abdominale, ainsi que l’intérêt de redéfinir les scores PAS et Alvarado pour une utilité optimale.

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Il existe des consultations avec des patients ou des parents “difficiles”, ou plutôt avec des comportements que nous trouvons inconfortables, voire désagréables. Dans ces situations, il est difficile d’être empathique. Les deux réactions les plus fréquentes sont la critique du patient, et/ou l’auto-jugement dévalorisant. Et le patient va se sentir jugé, ce qui ne nourrit pas la confiance dans la relation de soin. La Communication nonViolente (CNV) propose une troisième voie, dont l’intention est la prise en compte des besoins mutuels, ce qui conduit à des relations de qualité. Elle permet d’établir un dialogue et une relation authentiques entre le médecin et le patient, ce qui a un impact sur chacune des parties : le patient se sent écouté et soutenu dans la gestion de sa maladie, et le bien-être du médecin est préservé. L’approche de la CNV propose des repères (observation, sentiment, besoin, demande) sur lesquels s’appuyer. Ce nouveau dialogue favorise l’émergence d’une action coconstruite, satisfaisante pour les deux parties.

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La chirurgie bariatrique est envisageable chez tout adolescent obèse âgé de plus de 15 ans qui en fait la demande dans un des centres spécialisés d’obésité à compétence pédiatrique, en collaboration avec des équipes adultes et en particulier des chirurgiens expérimentés. La perte de poids induite et les complications restent identiques à celles de l’adulte. Cependant, il existe des limites liées à la classe d’âge et aux spécificités de l’adolescence (incapacité à se projeter dans l’avenir, idée magique de la chirurgie) avec un risque d’aggraver des troubles psychologiques préexistants dans les mois qui suivent la chirurgie. De même, elle est très discutable pour les obésités génétiques (monogéniques ou syndromiques) qui peuvent être améliorées grâce aux innovations thérapeutiques contrôlant l’hyperphagie. Une évaluation pluridisciplinaire de chaque candidat pendant au moins douze mois est donc indispensable en amont afin de repérer les meilleurs candidats et éviter les échecs avec reprise de poids à terme.

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Au cours de sa carrière, un médecin urgentiste sera amené à prendre en charge un grand nombre d’enfants. Dans la majorité des cas, il sera confronté à des consultations de suivi ou des pathologies intercurrentes fréquentes, notamment infectieuses ou traumatologiques. Si, derrière un symptôme fréquent, on imagine assez facilement des pathologies graves, il faut savoir évoquer des pathologies plus rares et notamment métaboliques lorsqu’une anomalie clinique ou biologique n’est pas expliquée par le cadre diagnostic envisagé. La grande majorité des praticiens y sera un jour confronté et il faudra savoir les évoquer pour permettre un diagnostic et une prise en charge thérapeutique spécifique, car un grand nombre de ces pathologies sont traitables.

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L’adolescence est marquée chez les jeunes filles par la survenue des premières règles vers l’âge de 12,8 ans en France [1]. Les troubles des règles sont fréquents en période péri-pubertaire, caractérisés par la présence de saignement utérin abondant et de dysménorrhée. Bien que souvent fonctionnels en lien avec l’immaturité de l’axe gonadotrope [2], ces troubles ont un impact notable sur la qualité de vie de ces jeunes filles [3] et doivent savoir être explorés et traités de façon adaptée. En cas d’aménorrhée primaire définie par l’absence de règle à l’âge de 15 ans, une démarche diagnostique bien conduite doit être établie, à la recherche d’une pathologie susceptible d’altérer la fertilité ultérieure.

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Les encéphalites sont des tableaux graves avec souvent des séquelles au long cours qui peuvent être importantes, à la fois sur le plan cognitif et moteur. Les étiologies sont dominées par les causes infectieuses en particulier par l’herpès virus mais les pathologies auto-immunes et inflammatoires représentent une deuxième partie importante. Ces dernières années, de nombreux nouveaux anticorps ont été mis en évidence et il est indispensable de les reconnaître afin de pouvoir proposer une prise en charge adéquate et rapide.

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Le sommeil est un besoin vital de l’homme. Chez l’enfant, il participe pleinement à son développement psychophysiologique et affectif. L’ère du numérique nous a poussés à nous intéresser aux effets des écrans sur la qualité du sommeil des enfants de 4 à 6 ans, tranche d’âge moins explorée. Cette étude est une enquête prospective qui a démontré une corrélation entre une exposition importante aux écrans et une mauvaise qualité de sommeil. Elle souligne l’importance de la place des professionnels de la petite enfance dans la prévention, la détection, l’orientation et la prise en charge des troubles du sommeil chez l’enfant.

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Les vulvo-vaginites sont le plus souvent non spécifiques. Il n’y a pas (ou exceptionnellement) de candidose chez la petite fille. Le lichen scléreux nécessite un traitement fort, prolongé et une surveillance à vie. Les condylomes du nourrisson et du jeune enfant ne sont le plus souvent pas des IST. Penser à l’ulcération aigüe non vénérienne de Lipschutz chez la jeune fille. Garder en mémoire les causes plus rares et la possibilité d’un abus sexuel.

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