Revues générales

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L’adolescence est marquée chez les jeunes filles par la survenue des premières règles vers l’âge de 12,8 ans en France [1]. Les troubles des règles sont fréquents en période péri-pubertaire, caractérisés par la présence de saignement utérin abondant et de dysménorrhée. Bien que souvent fonctionnels en lien avec l’immaturité de l’axe gonadotrope [2], ces troubles ont un impact notable sur la qualité de vie de ces jeunes filles [3] et doivent savoir être explorés et traités de façon adaptée. En cas d’aménorrhée primaire définie par l’absence de règle à l’âge de 15 ans, une démarche diagnostique bien conduite doit être établie, à la recherche d’une pathologie susceptible d’altérer la fertilité ultérieure.

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Les encéphalites sont des tableaux graves avec souvent des séquelles au long cours qui peuvent être importantes, à la fois sur le plan cognitif et moteur. Les étiologies sont dominées par les causes infectieuses en particulier par l’herpès virus mais les pathologies auto-immunes et inflammatoires représentent une deuxième partie importante. Ces dernières années, de nombreux nouveaux anticorps ont été mis en évidence et il est indispensable de les reconnaître afin de pouvoir proposer une prise en charge adéquate et rapide.

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Le sommeil est un besoin vital de l’homme. Chez l’enfant, il participe pleinement à son développement psychophysiologique et affectif. L’ère du numérique nous a poussés à nous intéresser aux effets des écrans sur la qualité du sommeil des enfants de 4 à 6 ans, tranche d’âge moins explorée. Cette étude est une enquête prospective qui a démontré une corrélation entre une exposition importante aux écrans et une mauvaise qualité de sommeil. Elle souligne l’importance de la place des professionnels de la petite enfance dans la prévention, la détection, l’orientation et la prise en charge des troubles du sommeil chez l’enfant.

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Les vulvo-vaginites sont le plus souvent non spécifiques. Il n’y a pas (ou exceptionnellement) de candidose chez la petite fille. Le lichen scléreux nécessite un traitement fort, prolongé et une surveillance à vie. Les condylomes du nourrisson et du jeune enfant ne sont le plus souvent pas des IST. Penser à l’ulcération aigüe non vénérienne de Lipschutz chez la jeune fille. Garder en mémoire les causes plus rares et la possibilité d’un abus sexuel.

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La myéloméningocèle (MMC) est une malformation du rachis et de la moelle épinière responsable d’un déficit des membres inférieurs et de troubles sphinctériens, et associée à des anomalies cérébrales pouvant entraîner une déficience intellectuelle. Il a été démontré que la chirurgie in utero des MMC permettait d’améliorer le pronostic des enfants.
Les bénéfices attendus sont une diminution du risque d’hydrocéphalie nécessitant une dérivation ventriculo-péritonéale et une amélioration du niveau fonctionnel moteur, d’un à deux niveaux. Deux techniques sont actuellement réalisées : la chirurgie à ciel ouvert et la chirurgie par fœtoscopie.

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Les allergies alimentaires augmentent dans le monde et il n’est pas rare, de nos jours, de voir des enfants en ayant plusieurs. Certains aliments ont des épitopes allergéniques similaires, ce qui explique certaines sensibilisations multiples et les allergies croisées. Les allergies alimentaires croisées les plus répandues concernent les laits de mammifères (vache, brebis, chèvre), l’arachide et les légumineuses, certains fruits à coque, certains pollens et végétaux, etc.
L’interprétation des IgE spécifiques anti-recombinants permet de mieux comprendre les polysensibilisations et de prédire la sévérité des allergies. L’objectif de la démarche allergologique est de limiter les évictions alimentaires aux seuls aliments auxquels le patient est réellement ou très probablement allergique.

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Cet article évoque d’abord la dysphorie de genre (DG) chez l’enfant non pubère, qui en général s’amende avant l’adolescence.
La DG chez l’adolescent est bien différente et pose des problèmes majeurs. En effet, l’intensité de la souffrance de ces jeunes est indéniable. Les critères diagnostiques de la DSM-5 (American psychiatric association) sont précis, mais restent basés sur le désir, le vécu et la conviction subjectifs de l’individu d’appartenir à l’autre genre que celui qui lui a été assigné à la naissance.
Leur prise en charge par le “Dutch protocol” qui les amène à la transition vers le genre ressenti est classique. Cependant, les controverses passionnées qui existent depuis longtemps sur ce sujet sont majorées depuis quatre ou cinq ans par l’augmentation rapide de la fréquence des demandes d’adolescents, principalement des filles, souvent avec des comorbidités psychiatriques importantes, mais réticents à toute prise en charge psychiatrique et psychologique. Quelques pistes sont proposées aux pédiatres.

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La prévention des infections à virus respiratoire syncytial (VRS) est d’importance fondamentale puisque ce virus représente encore un enjeu important d’un point de vue clinique et de santé publique pour les enfants et notamment les plus fragiles. La pandémie de COVID-19 n’a pas éliminé les épidémies à VRS et il y a des raisons de nature épidémiologique, biologique, économique/sociale et psychologique pour protéger le maximum d’enfants contre le VRS en utilisant l’immunisation passive.
Dans cet article sont décrits ces raisons et les enjeux pour promouvoir l’immunisation à la lumière de la littérature récente et particulièrement des recommandations européennes.

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Outre ses conséquences à court terme, cette revue s’intéresse aux éventuelles conséquences à moyen et long-terme d’une infection à VRS du jeune enfant. L’association avec un asthme du nourrisson ou un asthme de l’enfant a été démontrée par plusieurs études, avec une augmentation du risque en cas d’épisode initial sévère ayant nécessité une hospitalisation. Cependant, l’intérêt des prophylaxies anti-VRS actuellement disponibles sur les conséquences à long terme du VRS reste controversé. D’autres conséquences à long terme, plus rares mais parfois sévères, de l’infection à VRS, sont discutées ici, telles que l’altération de la fonction respiratoire ou le développement d’une atteinte bronchique chronique comme la bronchiolite oblitérante post-infectieuse.

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Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une cause importante d’infections des voies respiratoires en pédiatrie. On estime que les deux tiers des nourrissons sont infectés par le VRS au cours de la première année de vie et c’est l’une des principales causes de bronchiolite du nourrisson dans les pays développés et cause de décès dans ce groupe d’âge dans le monde. Les protéines de surface G et F ont un rôle important dans la pathogénicité du virus. L’identification des anticorps neutralisants contre les protéines F et G et des anticorps inhibiteurs de fusion contre certaines formes de la protéine F ont permis des avancées considérables dans le domaine de la prévention et le traitement de cette infection avec la promesse de l’arrivée sur le marché de nouveaux anticorps monoclonaux, des vaccins et des antiviraux.
La surveillance de cette infection n’est pas systématique. Les données fournies par l’ECDC sont issues d’une surveillance hétérogène et discontinue, utilisant des outils non-standardisés et dans les conditions où le diagnostic virologique n’est pas recommandé. La mise à disposition d’un vaccin est l’une des priorités de l’OMS, ce qui justifie une surveillance plus renforcée.

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