Revues générales

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Le syndrome multi-inflammatoire pédiatrique post-Covid-19 est une nouvelle entité décrite en 2020 chez les enfants et adolescents récemment contaminés par le coronavirus SARS-COV-2.
Sa gravité est essentiellement liée la survenue possible de troubles hémodynamiques sévères, d’une pancardite, d’une dysfonction systolique du ventricule gauche et d’une dilatation des artères coronaires. Contrastant avec la gravité initiale, sous l’effet du traitement médical, l’évolution est rapidement favorable avec récupération complète dans la majorité des cas.
La surveillance cardiologique consiste à répéter de façon rapprochée l’examen clinique, le monitorage hémodynamique, l’ECG et l’échocardiographie pendant la phase aiguë afin de vérifier la disparition progressive des anomalies cardiovasculaires (CV) initiales. Après le retour à domicile du patient, la surveillance cardiologique a pour but de s’assurer de l’absence de séquelles cardiaques à distance de la période aiguë. Un contrôle cardiologique est recommandé à 4-6 semaines d’évolution, à répéter en cas d’anomalie persistante. La place de l’IRM cardiaque n’est pas encore bien définie : systématique pour dépister les patients avec myocardite, ou ciblée uniquement sur les patients les plus graves et ceux qui conservent une dysfonction cardiaque après la période aiguë.

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La migraine est fréquente chez l’enfant et ses conséquences sur le quotidien peuvent rapidement s’installer. L’identification des facteurs déclenchants, notamment via un agenda, permet de prévenir les récidives de crise. Le traitement de crise doit être pris le plus précocement possible, d’où l’intérêt de mettre en place un projet d’accueil individualisé.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à proposer en première intention pour le traitement de la crise : l’ibuprofène (10 mg/kg/prise) est d’abord recommandé, l’utilisation du sumatriptan nasal (10 à 20 mg) est également possible chez l’adolescent de plus de 12 ans avec une bonne efficacité et une bonne tolérance. Les traitements de fond non médicamenteux sont recommandés en première intention chez l’enfant. La mise en place d’un traitement de fond médicamenteux relève de l’avis d’un centre spécialisé et elle n’est à envisager qu’après échec des traitements non pharmacologiques.

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Après 6 mois, les parents ont souvent le désir de remplacer le biberon de lait du goûter par un yaourt dit “infantile”, pensant probablement que la qualité nutritive des desserts lactés est équivalente à celle des laits de suite. Il n’en est rien : les desserts lactés contiennent peu de fer comme les yaourts classiques, mais pour un prix 5 à 9 fois plus élevé. Cette tendance est-elle sans conséquence ?
Nous nous sommes intéressés aux apports en fer quotidien de 250 enfants âgés de 6 à 12 mois. Dans notre étude, 59 % des enfants consommaient des desserts lactés au goûter et 61,2 % avaient des apports insuffisants en fer absorbé. Pour que les besoins en fer des enfants de cette tranche d’âge soient couverts, la prise quotidienne de viande et de lait de suite en quantité suffisante est indispensable. En cas de refus du lait, nous proposons diverses solutions pour se rapprocher des apports recommandés en fer.

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L’errance diagnostique dans le trouble du spectre autistique (TSA) retarde une prise en charge adaptée. Notre objectif était d’évaluer l’intérêt des centres de diagnostic du TSA dans le parcours de soins des patients conjointement suivis en neuropédiatrie. Nous avons comparé deux groupes avec un TSA suspecté ou établi adressés dans le service de neuropédiatrie : l’un issu du centre de diagnostic l’Entretemps se situant dans l’hôpital et l’autre issu des centres de proximité alentours nommé “Hors Entretemps”. Le critère de jugement principal était la prise en charge médico-sociale et éducative à 2 ans du suivi.
Les patients de l’Entretemps étaient davantage suivis dans une structure médico-sociale adaptée à 2 ans du suivi. Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de scolarité. Un diagnostic de TSA établi en centre de 3e ligne est associé à une prise en charge médico-sociale plus adaptée, comparé aux centres de proximité.

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La cicatrisation normale suit quatre phases dites “vasculaire”, “inflammatoire”, “de réparation tissulaire” et “de maturation de la cicatrice”. Une cicatrice normale n’évolue plus après 18-24 mois.
Quels que soient la profondeur, l’étendue, le site et le mécanisme d’une plaie, un milieu humide est nécessaire pour optimiser la cicatrisation. Une fois que la plaie est épidermisée, des massages peuvent permettre d’améliorer l’aspect cicatriciel, en en réduisant la rétractibilité et la fibrose. Une prévention solaire évite aussi l’hyperpigmentation post-inflammatoire.

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Les pratiques ascétiques sont au cœur des processus d’identification et illustrent les processus psychiques qui nous permettent de nous nourrir, car manger suppose d’incorporer mais aussi de digérer et d’assimiler. La viande est l’aliment le plus encadré de toutes les cultures en raison de la peur d’introduire en soi la mort ou le tempérament de l’animal, mais aussi de la compassion psychologique ou philosophique vis-à-vis des animaux et du sentiment de culpabilité quant à la mise à mort de l’animal.

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Les syndromes migraineux à expression digestive correspondent à des accès paroxystiques de douleurs (migraine abdominale) et/ou vomissements (syndrome de vomissements cycliques), séparés par des intervalles libres prolongés. Ils touchent préférentiellement l’enfant, avec un retentissement fonctionnel important.
Un lien épidémiologique et physiopathologique les rattache à la migraine classique et leur traitement s’en rapproche. Leur diagnostic est purement clinique. Les traitements disponibles sont nombreux mais, du fait d’un substrat physiopathologique polymorphe, aucun n’a une efficacité systématique.

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La dermatite atopique est une maladie inflammatoire de la peau qui évolue sur un mode chronique, le plus souvent associée à d’autres phénotypes de l’atopie tels que l’asthme, la rhinite allergique et l’allergie alimentaire (AA). L’étude LEAP (Learning About Peanut Allergy) a montré une réduction significative du risque de développer une AA à l’arachide chez les nourrissons atteints d’eczéma sévère et/ou d’allergie à l’œuf ayant bénéficié de l’introduction précoce de protéines d’arachide entre les âges de 4 et 11 mois.
Cet article évalue les conséquences de l’étude LEAP, y compris sa faisabilité chez les enfants nourris au sein, les avantages de l’introduction précoce de divers aliments “allergisants” usuels entre 4 et 6 mois et les effets éventuels d’une restauration de la fonction barrière de la peau par l’application d’émollients, associés ou non à l’introduction précoce des aliments.

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Un allaitement maternel exclusif prolongé ne diminue pas le risque de survenue d’une allergie aux protéines de lait de vache (APLV) et il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant la prévention de ce type d’allergie chez des nourrissons exclusivement allaités.
Des études récentes ont montré que l’administration de PLV par complément de petits biberons au cours d’un allaitement maternel exclusif dès la maternité ou dès le premier mois de vie aurait un effet bénéfique sur la prévention de l’APLV, à condition que les prises soient régulières et les quantités bues d’au moins 10 mL par jour. Les volumes de lait infantile ne doivent cependant pas être trop importants afin de ne pas compromettre l’allaitement maternel.

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Les troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) sont un gradient de pathologies sous-diagnostiquées, malgré leur prévalence élevée et leurs conséquences sévères sur le développement des enfants. Ces dernières années, les avancées scientifiques ont clairement montré que leur approche diagnostique et thérapeutique devait changer complètement de ce qui se faisait et se fait encore parfois par les professionnels impliqués.
La nécessité d’un dépistage précoce et d’un traitement en équipe multidisciplinaire est absolument indispensable. L’orthopédie orofaciale est un pilier essentiel dans la solution thérapeutique des TROS, ce qui a mis en évidence le besoin d’une connaissance approfondie de la croissance squelettique et fonctionnelle orofaciale par le professionnel.

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